Yesli : «C'est un rêve d'enfant que je viens de réaliser» Ouasfane : «Fier de porter le maillot de la JSK» C'est désormais officiel, la JSK tient ses deux nouvelles recrues. Les deux jeunes émigrés, le milieu de terrain Kamel Yesli et le défenseur axial Ouasfane Anthony, qui ont tout réglé avec les responsables de la JSK depuis quelques jours, ont signé officiellement leur contrat, hier, à Marseille. Désormais, les deux nouveaux joueurs, annoncés depuis le début du mercato estival, ont paraphé leur contrat et ne tarderont pas à rallier Algérie pour entamer leur aventure avec les Canaris. Azouaou s'est déplacé à Marseille pour les faire signer Retenu par des obligations professionnelles, notamment pour les préparatifs du stage estival, le président de la SSPA/JSK, Mohand-Cherif Hannachi, a chargé Rachid Azouaou, membre du conseil d'administration, de s'occuper des dossiers des deux jeunes émigrés, entre autres l'opération de signature. Ainsi, après que l'administration a préparé toutes les copies des deux contrats, Azouaou a rallié, avant-hier soir, Marseille, pour rencontrer les deux joueurs. Bien avant, les deux joueurs ont tout réglé, il ne restait que la signature La signature des deux jeunes émigrés, Yesli et Ouasfane, hier à Marseille, n'a été finalement qu'une simple formalité. D'ailleurs, en quelques minutes, la cérémonie de signature a été bouclée. Les dirigeants de la JSK nous ont confié qu'ils ont accepté toutes les clauses mentionnées dans leur contrat. Ouasfane était accompagné de son père La signature des deux nouveaux Canaris a été, selon les informations recueillies auprès des dirigeants kabyles, des plus conviviales. Ils étaient heureux de rencontrer Azouaou, qui s'est déplacé à Marseille pour finaliser leur transfert. Le jeune axial Ouasfane, qui a déjà porté le maillot de la sélection nationale des U23, était accompagné de son père, qui tenait à ce que son fils porte le maillot de la JSK. Yesli est venu de Paris heureux et fier de finaliser Quant au jeune milieu de terrain, Kamel Yesli, le produit du FC Paris, il a dû parcourir des kilomètres pour concrétiser son rêve d'enfance. En effet, il est venu de Paris et s'est dit très heureux de concrétiser ce qui a toujours constitué non seulement son rêve personnel, mais celui de toute sa famille originaire de la Kabylie. Les deux émigrés attendus le 30 juin Maintenant qu'ils ont officiellement signé pour la JSK, les deux jeunes émigrés ne vont pas tarder à rallier la ville des Genêts, pour entamer le travail avec le groupe. Selon certaines informations, Yesli et Ouasfane sont attendus le 30 juin à Tizi. Ils profiteront de cette fin de semaine pour régler leurs affaires personnelles et préparer leur voyage en Algérie, car ils se déplaceront avec l'équipe le début du mois prochain pour le stage de préparation estivale. Ouasfane : «Fier de porter le maillot de la JSK» Quelques minutes après la signature du contrat, nous nous sommes entretenus avec l'axial, Ouasfane Mohamed Antony qui était très ému d'avoir réalisé son rêve, celui de porter le maillot de la JSK. Il s'est dit très heureux et fier de ce nouveau challenge. Désormais, Ouasfane souhaite conquérir le cœur des Kabyles en réalisant une grande saison à la JSK. Vous avez paraphé un contrat de deux saisons au profit de la JSK. Quel sont vos premiers mots ? Je suis tout simplement fier et heureux d'appartenir à ce grand club d'Algérie. C'est quasiment un rêve qui vient de se réaliser. J'ai opté pour le sommet du football algérien. Je dirai aussi que ce choix ne s'est pas fait au hasard, ma famille m'a beaucoup encouragé à venir jouer ici. Heureux aussi de revenir dans mon pays d'origine. Vous avez déjà porté le maillot de la sélection nationale en jeune. Quelle image gardez-vous du football algérien ? Je sais qu'il y a un excellent niveau ici. Ce ne sera vraiment pas facile de s'imposer notamment au sein d'une aussi grande formation que la JSK. Mais je compte faire de mon mieux pour m'imposer et être à la hauteur de la confiance des dirigeants. Votre venue coïncide avec le départ de Belkalem. Pensez-vous pouvoir le remplacer ? Remplacer Belkalem n'est pas une mince affaire. Il n'est plus à présenter, du moment qu'il s'est imposé à la JSK puis en Equipe nationale. La preuve, il vient d'opter pour un grand club en Italie. Je sais que c'est déjà une lourde responsabilité, mais j'essayerai d'être à la hauteur. Je suis là pour réussir. Benchikha vous a beaucoup encensé. Un commentaire ? C'est tout en mon honneur. Je dois dire aussi que c'est grâce à lui que j'ai joué en sélection, il m'a donné l'opportunité de jouer pour la sélection de mon pays d'origine. C'est toujours un plaisir de voir qu'on a laissé une bonne image aux yeux du sélectionneur. Je le remercie pour cette occasion. Connaissez-vous des joueurs de Ligue 1 ? Oui, je connais Khellili et Boudbouda qui étaient avec moi en sélection et Khedairia et Chalali qui ont déjà joué en France. Nous sommes de la même génération. Il y a aussi Noreddine Assami qui a joué avec moi à Marseille. Il m'a beaucoup conseillé de venir jouer à la JSK, et ne m'a dit que du bien de ce club, ce qui m'a convaincu. Maintenant que c'est fait, quelles sont vos ambitions ? Il est clair que lorsqu'on opte pour un aussi grand club, c'est pour gagner des titres. Mais à court terme, j'essayerai de faire une bonne préparation pour m'imposer davantage dans cette équipe. Et sur le long terme, je voudrai un jour porter à nouveau les couleurs de la sélection nationale. C'est le rêve de n'importe quel joueur algérien. Yesli : «C'est un rêve d'enfant que je viens de réaliser» On vient d'apprendre que vous avez officiellement paraphé votre contrat de deux ans à la JSK, le confirmez-vous ? Tout à fait, je vous confirme l'information. J'ai officiellement signé mon contrat, ce matin (entretien réalisé hier, Ndlr), en présence de Rachid Azouaou, un dirigeant du club qui s'est déplacé jusqu'à Marseille pour nous. Je vous assure que je suis déjà comblé de joie d'opter pour ce grand club. On comprend par là que vous êtes très content de cet engagement... Effectivement, je ne vous cache pas toute cette joie qui m'anime. Je suis même fier d'avoir réalisé un rêve d'enfance. Depuis le premier contact que j'ai reçu cet été de la JSK, je suis toujours à l'écoute de ses dirigeants, lesquels m'ont fait savoir que le club tenait à mes services. Le déplacement de Rachid Azouaou, l'un des membres du club, à Marseille, prouve cela. Franchement, je suis heureux que tout se soit bien passé et désormais je suis Canari. Alors qu'on annonçait, à un certain moment, que votre venue allait être compromise, n'avez-vous pas douté un instant ? Pas du tout. Je suis resté en contact permanent avec mon manager et les dirigeants. J'ai même renouvelé mon passeport, il y a quelques jours, pour pouvoir rallier l'Algérie. Donc, j'étais confiant de concrétiser ce transfert cet été. Qu'est-ce qui a motivé votre choix pour la JSK ? Porter le maillot de la JSK est un rêve que j'ai toujours voulu réaliser. Etant originaire de la Kabylie, il est évident de caresser l'espoir de jouer un jour dans ce club mythique de notre région. Ma famille m'a beaucoup encouragé et je vous assure que la joie est partagée entre tous les membres de la famille. Là, je profite l'occasion pour vous dire que même lorsqu'on vient passer quelques jours de vacances au bled, à notre retour, on ramène des maillots de la JSK, en guise de souvenirs. Connaissez-vous des joueurs évoluant en Algérie, notamment les jeunes émigrés ? Oui, bien sûr, je connais quelques joueurs, notamment Chalali, avec qui j'ai pris part à beaucoup de tournois ici en France. On parle souvent de la JSK qui nous lie à notre terre, la Kabylie. Franchement, il m'a aussi motivé d'opter pour ce club que nous chérissons. En optant pour la JSK, quelles sont vos ambitions ? Vous savez, même si nous sommes à l'étranger, nous restons branchés sur toute l'actualité de notre pays. Rien qu'en évoquant la JSK, on pense à son palmarès. En optant pour ce club, j'ambitionne beaucoup de choses, notamment gagner un titre dans mon pays. J'espère que je vais réussir dans cette nouvelle mission. Quand comptez-vous rentrer en Algérie ? En principe, le 30 juin prochain. Juste le temps de régler quelques petites affaires personnelles, je rejoins l'équipe à Tizi. Sincèrement, j'ai hâte de commencer les entraînements avec ma nouvelle équipe. Un mot pour les supporters ? Je leur dis que moi aussi je suis un fervent supporter de la JSK. Maintenant que je porte son maillot, je sais que j'ai une lourde responsabilité sur mes épaules. Ainsi, je dois me donner à fond pour honorer, bien entendu, la confiance placée en moi par les dirigeants. Je dois leur dire que la JSK mérite toujours d'être en haut du tableau, et incha Allah nous allons tous réussir dans cette mission, la saison prochaine. Farid Ouasfane (père du joueur) : «Nous l'avons tous conseillé de jouer pour la JSK» De son côté, Farid Ouasfane, le père du joueur, s'est montré très réjoui que son fils ait choisi la JSK. Il dira à ce sujet : «J'ai parlé de la JSK à mon fils depuis l'an dernier. Le voir aujourd'hui signer dans ce grand club est une fierté pour nous tous. Toute la famille est contente pour lui. Maintenant qu'il a tout finalisé, il sait ce qu'il lui reste à faire. Il doit travailler dur pour gagner sa place et, je suis persuadé qu'il a les qualités pour réussir.» Avant d'ajouter : «L'Algérie, c'est notre pays et j'espère que la JSK lui ouvrira les portes de la sélection un jour.» Quelques amis et supporters de la JSK ont assisté à la signature de Yesli et d'Ousfane La JSK est très suivie, même à l'étranger. À Marseille, où la communauté algérienne est très concentrée, le club kabyle compte des milliers de fans. D'ailleurs, à la signature des deux jeunes émigrés, il y avait quelques amis et supporters du club qui ont assisté à la cérémonie. Mieux, deux jeunes Algériens, Mohamed Assaf et Rabah Flifla, ont mis à la disposition du dirigeant kabyle, Azouaou, une voiture pour ses déplacements.
