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6ème Panorama sectoriel, consacré à la filière : Insuffisance de l'offre en Sous-traitance
Publié dans Le Financier le 19 - 09 - 2010

Quand on cherche des sous-traitants sur le Web, on a beaucoup de mal à les trouver dans le tissu économique algérien», c'est ce qu'à indiqué hier, M. Jean-Jacques RECHNMANN, un expert qui a animé le 6ème Panorama sectoriel, consacré à la filière sous-traitance, organisé par le programme Optimexport.
Quand on cherche des sous-traitants sur le Web, on a beaucoup de mal à les trouver dans le tissu économique algérien», c'est ce qu'à indiqué hier, M. Jean-Jacques RECHNMANN, un expert qui a animé le 6ème Panorama sectoriel, consacré à la filière sous-traitance, organisé par le programme Optimexport. M. Jean-Jacques RECHNMANN a, notamment constaté l'insuffisance de l'offre algérienne en matière de sous-traitance, une faible productivité et une absence d'organisation et de promotion de l'offre algérienne à l'international. Selon l'expert, les sous-traitants algériens ne pourront pas capter les demandes des donneurs d'ordre, s'ils ne sont pas présents sur internet. « Pour travailler avec des acheteurs, il faut, être visible sur internet», a-t-il souligné. En 2008, le total de l'offre de sous-traitance dans le marché européen est évalué à 435,15 milliards d'euros et quelque 260 000 entreprises européennes ont une activité de sous-traitance industrielle. Face au ralentissement de l'activité générée par la crise de 2009, les entreprises ont dû s'adapter en investissant dans de nouveaux services, en se diversifiant, en misant sur l'innovation, voire sur un recentrage de leurs activités. Dans certains secteurs, telle que l'industrie automobile, où l'Europe se positionne en leader avec 35% de la production mondiale, les grands groupes spécialisés et les géants mondiaux tentent de maintenir leurs flux d'investissement et de profiter de la relocalisation, notamment en Turquie, au Maroc ou en Tunisie. M. Jean-Jacques RECHNMANN, citant l'exemple de l'implantation de Renault au Maroc, relevant l'existence d'un tissu industriel local de sous-traitants, des coûts de main d'œuvre représentant à peine 20% ceux de la France, l'existence d'une zone franche, et une logistique portuaire. M. Jean-Jacques RECHNMANN recommande de faciliter la recherche de sous-traitants algériens potentiels, par les donneurs d'ordres étrangers, en développant une plate-forme d'échange, comme celle développée en Haute Savoie (France), un site de mise en relation entre donneurs d'ordres et sous-traitants. Il faut aussi améliorer la visibilité de l'offre algérienne de sous-traitance Sur le Web, par un portail national approprié, citant, là aussi, la Bourse nationale de Sous-traitance et de Partenariat du Maroc. M. Jean-Jacques RECHNMANN suggère d'encourager des «Pôles de compétitivité sectoriels» ouverts aux donneurs d'ordres étrangers, à l'image du Pôle Marocain de l'Aéronautique. En Algérie, le développement de la sous-traitance reste encore insignifiant et seules quelque 500 entreprises sont recensées dans la filière. Intervenant à la Radio nationale en juillet dernier, M. Bensaci Zaïm, le président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME qui a estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars, n'a pas manqué de relever les potentialités importantes à développer dans divers secteurs d'activité, telles que l'énergie, la pétrochimie, la métallurgie, l'industrie mécanique ou agroalimentaire. Sonatrach importe en moyenne 3 à 4 milliards de dollars de pièce de rechange par an. Ce montant aurait pu être «épargné», si les capacités de sous-traitance nationale, à travers le tissu des Petites et Moyennes Entreprises, avaient été développées dans une dynamique d'intégration économique et de substitution aux importations. Les marchés dans les secteurs de l'Energie sont passés selon la procédure d'appel d'offres, qui constitue la règle générale ; rares sont les entreprises privées, pour ne pas dire aucune, qui y participent. Du coup, elles se retrouvent exclues de tirer profit des projets qui pèsent parfois des milliards de dollars. Il est vrai que les entreprises nationales capables de proposer leurs services dans ce domaine, ne sont pas légion. Mais Sonatrach peut justement aider à l'émergence d'entreprises et de bureaux d'engineering à même, à moyen terme, de suppléer l'offre étrangère. C'est le cas aussi pour les autres grandes entreprises dans les autres secteurs, ainsi que dans les programmes d'infrastructures lancés par le gouvernement qui, malheureusement, profitent beaucoup aux entreprises étrangères en l'absence d'outils de réalisation nationale performants. C'est ce qui a poussé, d'ailleurs, le gouvernement a décrété une mesure sur les marchés publics, dont l'objectif est de réduire les importations de biens et services et encourager la production nationale. Le Premier ministre, dans une instruction adressée aux walis, souligne que lors des appels d'offres nationaux et internationaux pour acquisition d'équipements de bureau et de fournitures nécessaires au fonctionnement des services administratifs, la préférence doit être accordée à la production nationale dans la limite des 15% prévus par le décret présidentiel, portant réglementation des marchés publics. Cependant, faute d'une réglementation de l'activité et d'une culture d'évolution collective, l'activité de sous-traitance ne connaît pas l'essor voulu. Il faut souligner qu'à l'exception des rares entreprises nationales qui sous-traitent localement certaines de leurs activités, la majeure partie des groupes industriels confient une partie de leurs plans de charge aux entreprises étrangères et ce au détriment du savoir-faire local et de sa valorisation. Dans de nombreux secteurs, les professionnels plaident pour une intégration des entreprises nationales dans les contrats concédés aux partenaires étrangers et ce pour un transfert de savoir-faire, la création d'emplois et l'accroissement de la productivité. Cette tendance est déplorée par les pouvoirs publics, qui appellent au développement de l'esprit entrepreneurial et à une coopération nationale pour résister au recours systématique à l'importation de la pièce de rechange ou à la prestation étrangère par les donneurs d'ordre algériens. Elle indique surtout la nécessité d'adosser cette activité à une véritable stratégie qui permettrait le développement et la valorisation de performances en matière de sous-traitance nationale, capables d'accaparer des parts de marché à l'international.

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