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Selon une fiche de synthèse d'UBIFrance : L'Algérie, premier importateur africain de denrées alimentaires
Publié dans Le Financier le 16 - 11 - 2009

Le document indique que l'insuffisance de la production agricole algérienne, couplée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, fait de l'Algérie un pays structurellement importateur.
L'Algérie est aujourd'hui le premier importateur africain de denrées alimentaires- avec 75% de ses besoins assurés par les importations- souligne une fiche de synthèse de l'Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFrance), consacrée à la filière agroalimentaire en Algérie. Le document indique que l'insuffisance de la production agricole algérienne- couplée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires-, fait de l'Algérie un pays structurellement importateur. À titre indicatif, UBIFrance relève que le secteur des biens alimentaires représentait 20% de la valeur du total des importations, en 2008, pour un montant de 7,7 milliards de dollars. Les importations alimentaires ont augmenté de plus de 55% en valeur absolue par rapport à 2007, contre 27% précédemment. De façon générale, les importations algériennes ont augmenté de 42% en 2008 par rapport à 2007. Dans le même temps, les importations alimentaires ont affiché une croissance supérieure à 55%, pour atteindre 7,7milliards de dollars, soit le 3ème poste d'importation de l'Algérie en 2008. La part de marché de la France sur ce poste est supérieure à 21% en 2008. Le poste des produits agricoles est issus de l'industrie agroalimentaire occupe la deuxième position des exportations de l'Hexagone vers l'Algérie, avec 1,2 milliards d'euros, soit une progression de 110% entre 2007 et 2008. Les céréales, avec 886 millions d'euros, se placent en tête du classement des exportations françaises à destination de l'Algérie. Avec près de 4 milliards de dollars en 2008, soit le double de 2007, les céréales occupent le premier rang de toutes les importations. Les besoins algériens en lait et produits laitiers sont également considérables. Avec une consommation moyenne de 110 litres de lait par habitant et par an, estimée à 115 litres en 2010, l'Algérie est le plus important consommateur de lait dans le Maghreb.
La consommation nationale s'élève à environ 3 milliards de litres de lait par an, la production nationale étant limitée à 2,2 milliards de litres, dont 1,6 milliard de lait cru. « C'est donc près d'un milliard de litres de lait qui est ainsi importé chaque année, majoritairement sous forme de poudre de lait”, lit-on dans la fiche de synthèse, précisant que les produits laitiers représentent ainsi le second poste dans les importations annuelles de produits agroalimentaires de l'Algérie, avec près de 1,3 milliard de dollars en 2008, contre 900 millions en 2007. Chaque année, l'Algérie importe 60% de sa consommation de lait en poudre, et la croissance annuelle moyenne du marché algérien des produits laitiers est estimée à 20%. Le document d'Ubifrance note que « les pays de l'Union-européenne, notamment la Pologne et la France, mais aussi la Belgique, se positionnaient jusqu'en 2003 comme les principaux fournisseurs de poudre de lait à destination de l'Algérie. La suppression progressive entre 2004 et 2008 des restitutions communautaires sur les produits laitiers -a entraîné une importante hausse des prix dans ces trois pays-, ralentissant logiquement leurs exportations vers l'Algérie qui s'est alors tournée vers des pays tiers, et notamment l'Ukraine, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis ». UBIFrance affirme que le marché algérien du lait est dominé par le secteur privé. « On recense 19 laiteries publiques et 52 laiteries privées. On compte environ 190.000 exploitations laitières en Algérie, dont 80% sont familiales », indique la fiche de synthèse. L'industrie céréalière est un secteur porteur selon Ubifrance. « L'Algérie est l'un des plus grands pays consommateurs de céréales au monde. On évalue la consommation moyenne à hauteur de 220 kg par an et par habitant, celle-ci peut atteindre jusqu'à 50% du budget total consacré à l'alimentation. La demande nationale est estimée à 7,5 Mt par an, toutes céréales confondues. Elle n'est couverte en moyenne qu'à 25% par la production locale, très dépendante de la pluviométrie », souligne-t-on, précisant que la part du budget des ménages algériens affectée à l'alimentation est de 45%.
La part du budget des ménages algériens affectée à l'alimentation est de 45%
UBIFrance indique que le développement du secteur agricole et agroalimentaire -est un enjeu majeur pour l'Algérie- aux niveaux économique, politique et social. Sur le plan intérieur, il emploie actuellement 1,6 million de personnes, soit 23% de la population active; il s'agit de la deuxième industrie du pays, après celle de l'énergie. L'agriculture et le secteur agroalimentaire, souligne UBIFrance, représentent près de 23% de la population active. L'agriculture contribue à hauteur de 10% au PIB de l'Algérie et le chiffre d'affaires réalisé par l'industrie agroalimentaire représente 40% du total du chiffre d'affaires des industries algériennes hors-hydrocarbures. UBIFrance souligne que le gouvernement algérien, conscient de l'importance du secteur, dont on rappellera qu'il doit assurer la subsistance de 35 millions d'habitants, a toujours souhaité maintenir son appui, financier ou non, aux principaux acteurs qui composent cette filière. Ce sera encore le cas jusqu'en 2025, avec la mise en place d'un nouveau schéma directeur agricole, dénommé «Politique de Renouveau Agricole et Rural».
C'est que le développement du secteur agricole et agroalimentaire est un enjeu majeur pour l'Algérie aux niveaux économique, politique et social. Sur le plan intérieur, il emploie actuellement 1,6 million de personnes, soit 23% de la population active; il s'agit de la deuxième industrie du pays, après celle de l'énergie. Le document indique que Cévital est le 1er groupe agroalimentaire privé algérien. En huit ans, il est devenu la neuvième industrie agroalimentaire africaine. Son complexe industriel, implanté à Bejaïa, est le plus important complexe privé d'Algérie. L'entreprise est spécialisée dans la raffinerie d'huile, de sucre, la production de margarine et le stockage de sucre. UBIFrance fait remarquer que la consommation moyenne de sucre en Algérie est de 24 kg par habitant et par an. Face à l'absence de culture de canne à sucre et de betterave sucrière, la totalité du sucre brut, de canne ou de betterave, est importée. Selon une étude du ministère de l'Industrie, l'Algérie serait classée parmi les dix premiers pays importateurs de sucre au monde. En 2008, la valeur des importations en sucre et sucreries était de 438 millions de dollars, soit 5,7% du total des importations en produits alimentaires. La structure des importations algériennes a fortement évolué. L'Algérie importe dorénavant des quantités plus importantes de sucre non-raffiné que de sucre raffiné. Un pays comme le Brésil, grand exportateur de sucre non-raffiné, a su profiter pleinement de ce développement de l'industrie sucrière algérienne, passant de 10% de part de marché en 2001 à 77% en 2007. Dans le même temps, les fournisseurs traditionnels de l'Algérie en sucre, notamment la France, voyaient leurs parts de marché régresser.


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