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Le FCE organise une rencontre-débat aujourd'hui : L'expectative du patronat
Publié dans Le Financier le 12 - 04 - 2010

L'État est en train d'évoluer vers plus d'interventionnisme, vers plus de patriotisme économique en mettant en selle progressivement et avec beaucoup de moyens financiers, le secteur public. Le Forum des Chefs d'Entreprise organise une rencontre-débat sur le thème : «Quel avenir pour l'entreprise algérienne ?», aujourd'hui, à l'hôtel Aurassi Alger. Cette manifestation économique sera une occasion pour les entreprises mais aussi pour tous les acteurs de la scène économique algérienne (associations professionnelles, universitaires, journalistes, …) d'ouvrir le débat le plus large possible sur la politique économique. Depuis 2008, le gouvernement semble avoir amorcé un changement important dans l'orientation de la politique économique nationale. L'État est en train d'évoluer vers plus d'interventionnisme, vers plus de patriotisme économique en mettant en selle progressivement et avec beaucoup de moyens financiers, le secteur public. La preuve : le renouveau que les pouvoirs publics veulent donner au secteur public. Si la philosophie générale qui fonde cette loi peut être comprise par les chefs d'entreprise, la préoccupation légitime des pouvoirs publics étant de contenir la croissance des importations et de maîtriser les équilibres de la balance des paiements, il n'en demeure pas moins que les profonds bouleversements dans l'organisation de l'économie nationale qu'a introduits la Loi de finances complémentaire, suscitent tout aussi légitimement de profondes inquiétudes au sein de la communauté des chefs d'entreprise.
Malmenée par les dernières mesures de la Loi de finances complémentaire pour 2009, notamment celles liées au commerce extérieur, en imposant le crédit documentaire comme unique mode de financement des importations, les chefs d'entreprise, notamment privés, sont dans l'expectative. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, sauf à regarder, la mort dans l'âme, dépérir leurs entreprises. Le FCE s'est déjà exprimé sur la question en soulignant que si la philosophie générale qui fonde cette loi peut être comprise par les chefs d'entreprise, la préoccupation légitime des pouvoirs publics étant de contenir la croissance des importations et de maîtriser les équilibres de la balance des paiements, il n'en demeure pas moins que les profonds bouleversements dans l'organisation de l'économie nationale qu'introduit cette Loi de finances complémentaire, sans aucune concertation avec les acteurs économiques et sans débat national – la loi étant prise par ordonnance – suscitent tout aussi légitimement de profondes inquiétudes au sein de la communauté des chefs d'entreprise. Les mesures édictées par la Loi de finances complémentaire pour 2009 ne constituent la réponse appropriée ni aux préoccupations conjoncturelles des pouvoirs visant l'équilibre de la balance des paiements ni à celles des entreprises qui se trouvent lourdement pénalisées. Le temps a fini par avoir donné raison au FCE. Plus de six mois après l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions, plusieurs entreprises s'enfoncent dans la crise et les mesures susceptibles d'être prises par les banques en vue de fluidifier, au profit des opérateurs nationaux productifs, le financement des importations de leurs intrants par le biais du crédit documentaire ainsi que celles visant l'amélioration des conditions d'accès des entreprises de production au financement bancaire, tardent à se mettre en place. Mais au-delà des mesures de la LFC 2009, c'est la philosophie du gouvernement qui suscite des questionnements. Le gouvernement fait-il marché arrière dans la conduite des réformes pour la mise en place d'une économie de marché ? Y a-t-il des velléités de retour à l'économie administrée ? Tout porte à le croire. Alors que le discours officiel va dans le sens de la simplification des procédures d'importation en faveur des entreprises de production, c'est un décret exécutif d'une autre teneur qui a été promulgué récemment. On ne peut manquer de signaler une forme de raidissement des autorités économiques qui semblent maintenant tentées par le retour vers une forme de gestion administrée de l'économie que l'on croyait pourtant définitivement dépassée. Si c'est le cas, le gouvernement fera fausse route. L'efficacité de la politique économique que suivront les autorités publiques, ne pourra pas être mesurable à l'aune de la seule réalisation des programmes ambitieux d'investissements mis en chantier sur instruction du président de la République. L'augmentation sans précédent du niveau de la dépense publique n'a pas, ainsi, eu d'impact significatif sur la croissance de l'économie nationale. Les grands travaux d'infrastructure n'ont pas profité aux entreprises angériennes, c'est ce qui explique, en partie, l'envolée des importations des biens d'équipements et des services. L'entreprise, notamment privée, est le véritable moteur de la croissance. Elle doit être au centre des politiques économiques.

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