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Grèce : L'effet domino de la crise financière
Publié dans Le Financier le 01 - 05 - 2010

L'effet domino créé par la crise financière que vit la Grèce risque de se propager à bien d'autres pays que le Portugal ou l'Espagne.
Donc cette même crise pourrait dépasser les frontières européennes pour s'étendre outre Atlantique et déstabiliser ainsi et le Canada et les États-Unis. Même si le Portugal semble vouloir se montrer en mesure d'aller au secours de la Grèce, sa situation n'est pas plus brillante. L'Espagne également veut se montrer solvable. Mais les indices n'écartent pas l'épée de Damoclès qui reste pendante dans bien des cieux européens et nord-américains.
Dès jeudi dernier, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a prévenu que la crise financière qui secoue la Grèce pourrait faire dérailler la relance de l'économie mondiale et avoir des répercussions jusqu'au Canada. M. Carney estime que la crise de la dette souveraine en Grèce et dans d'autres pays européens est un problème sérieux pour le Canada et pour le monde.
Il a fait ces commentaires lors d'un témoignage devant le comité bancaire du Sénat. M. Carney a expliqué que les problèmes de la Grèce pourraient déborder et ralentir l'économie mondiale, puisque les marchés pourraient exiger une réduction des dépenses des gouvernements. Au Canada, cela pourrait se traduire par des taux d'intérêt plus élevés. Un ralentissement mondial pourrait aussi abaisser la demande pour les exportations canadiennes vers l'Europe et d'autres coins du monde. Un autre pays de l'Alena, les États-Unis ne sont pas à l'abri des conséquences du tsunami financier qui secoue et divise l'Union européenne. Le directeur du budget à la Maison-Blanche, Peter Orszag, a affirmé mercredi que les États-Unis devaient juguler leur déficit public avant l'arrivée d'une crise de la dette telle qu'on en voit dans «d'autres pays dans le monde aujourd'hui».
La réforme financière
Si ce déficit n'est pas abaissé, «la dynamique politique en termes d'inquiétude populaire au sujet du déficit et la pression des marchés financiers se renforceront avec le temps», a expliqué M. Orszag lors d'une conférence sur la dette publique à Washington. «Je pense que le problème essentiel auquel nous sommes confrontés est que nous devons nous assurer d'agir avant que cette pression ne devienne une crise», a-t-il poursuivi.
«Car si nous voulons mettre un terme à l'évolution de ce type de crise que franchement nous voyons dans d'autres pays dans le monde aujourd'hui, la situation sera beaucoup plus déplaisante qu'en s'y attaquant à temps», a considéré M. Orszag.
On estime qu'il reste peu de temps pour le faire, sachant que les taux d'intérêt pour l'État fédéral remonteront avec la reprise économique, ce qui ne fera qu'alourdir le service de la dette. C'est une période exceptionnelle aujourd'hui, parce que l'emprunt privé s'est effondré. Et dans cette situation, les mesures exceptionnelles à prendre pour faire repartir l'économie n'ont pas entraîné de fortes hausses de taux d'intérêt sur la dette publique. La Maison-Blanche prévoit un déficit ramené à 8,3% du produit intérieur brut en 2010-2011, après 10,6% en 2009-2010 (exercice clos fin septembre).
Interrogé pour savoir si le président Barack Obama pourrait tenir son double engagement de ramener le déficit public sous les 3% du produit intérieur brut d'ici à 2015, sans augmenter les impôts pour les classes basses et moyennes, son directeur du budget a estimé que c'était «techniquement possible».
Un accord semble avoir été trouvé au Sénat américain entre démocrates et républicains pour commencer à débattre de la réforme de la régulation financière aux États-Unis, a affirmé mercredi le président Barack Obama.
Un accord serait à portée de main pour permettre à ce débat de progresser en séance plénière. J'en suis très satisfait», a déclaré M. Obama face à 2300 personnes rassemblées lors de sa dernière étape de la tournée de deux jours dans le Midwest rural. Le projet défendu par l'administration Obama prévoit la création d'un fonds de 50 milliards de dollars US permettant la liquidation des banques et autres institutions financières dont l'importance est telle que leur effondrement menace le système financier dans sa totalité. Le but est d'empêcher les renflouements avec l'argent du contribuable auxquels avait été contrainte l'administration Bush en 2008 pour sauver certains poids lourds de la finance américaine, comme l'assureur AIG. Autre disposition de la réforme, le renforcement de la surveillance du marché des produits dérivés, des instruments financiers complexes dont la valeur est fondée sur celle d'autres investissements rendus en partie responsables de la crise. Le projet prévoit enfin la création d'un conseil chargé de détecter les menaces sur le système financier lui-même et d'une agence de protection des droits des consommateurs face aux banques.


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