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Evaluation des politiques publiques L'intelligence économique : Pour des choix judicieux
Publié dans Le Financier le 21 - 06 - 2010

L'Algérie a mis les bases de l'Intelligence économique dans un objectif d'aide à la décision, en créant une direction générale auprès du ministère de l'Industrie et de la promotion de l'investissement (MIPI), depuis plusieurs séminaires ont été tenus par des experts de la question et une dizaine d'entreprises ont décidé d'installer des cellules de veille stratégique.
L'Intelligence économique (IE) est la capacité à gérer stratégiquement l'information pour prendre les bonnes décisions. C'est la capacité de passer d'une logique d'adaptation à une logique d'anticipation», a défini Jean Louis Levet, directeur de l'Institut des recherches économiques et sociales (IRES) et un des membres fondateurs de l'Association française pour le développement de l'intelligence économique (AFDIE), dans un entretien accordé à Maghreb Emergent.
Cet expert français a souligné que «la planification est une forme d'anticipation à partir du moment où elle n'est pas rigide et n'est pas orienté seulement vers des objectifs quantitatifs» en relevant que «souvent un Etat est organisé d'une façon verticale, on a un ensemble de ministères et à la tête un premier ministère ou autre». Toutefois, selon lui, «souvent, dés que les projets se développent, ils concernent des plus en plus de ministère et de départements». Ainsi, «tous les projets aujourd'hui sont de nature transversale et, donc, il faut que ces ministères puissent se voir et se concerter et échanger des informations entre eux. C'est cela la démarche de l'intelligence économique».
Pour lui, «le pouvoir ce n'est pas la rétention de l'information» mais «la capacité au contraire de partager l'information» pour se situer dans une logique d'IE. Donc, «le rôle d'un gouvernement est de favoriser l'échange d'information entre ses différentes structures car l'objectif est commun», a-t-il recommandé.
Politiques publiques : Des évaluations annuelles
Justement, l'Algérie a lancé un programme d'investissement évalué à 385 milliards de dinars sur cinq ans. Dans ce sens, M. Levet, qui connaît bien l'Algérie estime que l'Etat devra effectuer des évaluations annuelles, d'abord au niveau de chaque département ministériel, de son programme quinquennal car «l'évaluation est un processus qui permet à la fois de valider ou non la politique qu'on a mise au point. Si des échecs ou des erreurs sont enregistrées, on en tire les conséquences». D'un point de vue politique, elle «est un facteur de démocratie parce que le peuple doit savoir pourquoi telles ou telles décisions ont été prises et pourquoi on a défini un nouvel axe stratégique». En somme, «l'évaluation est un critère d'efficience économique et un critère de démocratisation de l'information et de la prise de décision. Cela dit, l'évaluation est à distinguer du contrôle». Il faut dire que le contrôle administratif est important afin de vérifier l'usage des fonds comme cela était prévu à l'initial. Mais, «si il n y a pas d'évaluation et si le contrôle devient excessif, on rentre dans une logique de bureaucratisation», a-t-il noté.
Pour l'expert français, cette évaluation devra se faire par des universitaires en alliance avec leurs confrères étrangers. De son avis, cela est un signe de «transparence». Or, tout état souverain, ne peut confier cette évaluation aux étrangers puisque des experts en la matière existent en Algérie.
Néanmoins, grâce à la veille stratégique qui est le point de départ pour faire de l'I.E, l'Etat, en tant que régulateur, peut faire des choix en matière de politique publique à long terme en procédant à des corrections au fur et à mesure de l'évolution de l'environnement national et international par secteur.
Pour rappel, dans le cadre de la loi de finances 2010, un dispositif budgétaire a été adopté pour la mise en œuvre de l'intelligence économique en Algérie.
Enfin, depuis 2009 à ce jour, l'Algérie a formé une cinquantaine de candidats en master d'IE à l'Université de la formation continue (UFC), dont des cadres de la présidence, de ministères et de différentes administrations publiques ainsi que certains particuliers dont des cadres d'entreprises privées.


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