L'Algérie, à l'instar du monde arabo-musulman a célébré samedi dernier, dans la ferveur et la piété, la fête de l'Aïd El Adha par le sacrifice du mouton. Une fête religieuse malheureusement empreinte de tristesse à la suite de l'exécution par pendaison de l'ancien président irakien, Saddam Hussein. A travers l'ensemble du pays, l'Aïd, avec son rituel de sacrifice du mouton, s'est une fois de plus distingué par les retrouvailles et les visites familiales et par la présence du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika au sein de la société civile pour l'accomplissement de la prière de l'Aïd. Cette fête religieuse est aussi un fort segment consolidant ainsi cette grande cohésion nationale partagée par l'ensemble du peuple algérien. Les Algériens interprètent les actes du prophète Mohamed (QSSSL) par le hadith et la sunna et dont la coquille est la chari'a (la loi divine de l'Islam), la chair étant la tariqua (sentier spirituel conduisant à Dieu). Depuis des siècles, le peuple algérien pratique un islam authentique fondé sur les valeurs de tolérance, de solidarité social et de cohésion sous toutes ses formes. C'est dans cette même pratique que le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika a, depuis 1999, mis en avant davantage la promotion des valeurs de l'islam, religion de l'Etat, "religion de tolérance, de progrès, d'humanisme et de fraternité". A travers une série d'actions, le Président a rétabli en Algérie l'islam sublime et ses valeurs authentiques dans leur sillon originel pour en faire un vecteur de rassemblement dans les propres traditions des musulmans. A ce titre, le chef de l'Etat dans ses efforts multiples en direction de la religion, a renforcé le principe de la formation des imams, tout comme il a réhabilité le rôle et la place des zaouias au service de l'islam et de la société algérienne, l'ouverture à travers tout le territoire national de nouvelles écoles coraniques, d'instituts religieux et de centres islamiques, le renforcement de l'enseignement coranique dans les écoles, l'organisation de manifestations nationales, la multiplication des programmes religieux durant le mois du Ramadan et les autres fêtes religieuses. Des actions qui œuvrent à promouvoir le rayonnement de la civilisation arabo-musulmane en Algérie et aussi dans le monde comme un patrimoine auquel le peuple algérien a tant contribué à travers les siècles. Dans ce contexte, la réconciliation nationale est une quête permanente du président de la République et du peuple algérien qui a douloureusement souffert tout au long d'une terrible décennie. Cette tourmente dans la vie de la Nation comme stipulé par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a "a instrumentalisé la religion ainsi qu'un certain nombre d'Algériens à des fins anti-nationales" ; alors que l'islam, composante fondamentale de l'identité nationale a été, à travers l'histoire et, contrairement aux thèses des commanditaires de cette odieuse mystification, un ciment fédérateur et une source de lumière, de paix, de liberté et de tolérance, pris en charge effectivement par le peuple algérien.