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Meghlaoui fait son mea culpa
Le ministre des Transports reconnaît la piètre qualité des services dans son secteur
Publié dans Le Maghreb le 08 - 01 - 2007

Les réformes du secteur des transports, nourries par un budget de 1000 milliards de dinars sont si vastes et éparses qu'elles semblent échapper à la vue des premiers responsables. En passage, samedi soir, au Forum de l'ENTV, M. Mohamed Maghlaoui, ministre des Transports a éprouvé de la gêne à répondre aux questions de journalistes et citoyens, portant dans leur totalité, sur les carences et les dysfonctionnements qui gangrènent ce créneau sensible et bloquent cette “locomotive du développement ”. “Je reconnais que les prestations en matière de transport ne sont pas au niveau mais au vu des investissements qui seront consentis dans les prochaines années, le secteur aura un nouveau visage et sera à même de répondre très largement aux attentes des citoyens”, estime M. Maghlaoui. Les résultats sont maigres. En tout, des projets, comme le “mythique” métro d'Alger, sont en cours, d'autres, sont à l'étude, et la plupart, tel le cas des tramways et des téléphériques qui sont en phase de démarrage. Bien entendu, abstraction faite des délais, des citoyens sont encore à se demander, jusqu'à preuve concrète, si le métro d'Alger par exemple, sera un jour utilisable. Concrètement, le ministère des Transports ne peut se targuer d'avoir “définitivement” mis au point des textes de loi, comme ceux liés aux nouveaux plans de circulation et code de la route, L'invité de l'ENTV s'est suffit de plus de promesses, en sollicitant, par-ci, plus de compréhension et de patience auprès des citoyens, et par-là, en faisant endosser à ces derniers mêmes, une part de la responsabilité. Les dossiers se sont accumulés avec le temps. Ils touchent à tous les types de transports, aérien, maritime et terrestre qui ont pour dénominateur commun fâcheux, la médiocrité de la qualité des prestations. En particulier, celles d' Air Algérie, où, malgré le fait qu'elle soit une “entreprise bénéficiaire ”, le ministre promet d'autres restructurations ”, en se passant impérativement des services de 2400 employés, en plus des 160 pilotes formés et laissés-pour-compte. Une navigation à vue ? Le ministre paraît peu convaincant en tout cas, concernant quelques questions stratégiques dont il ne semble pas maîtriser entièrement les contours. Le cas flagrant est celui relatif au contrôle technique des automobiles à cause duquel une indescriptible pagaille a lieu au quotidien. Déjà que les données statistiques sont imprécises. Le ministre, lui-même donne deux estimations différentes du nombre des véhicules âgés de 05 à 09 ans, évoquant tantôt, moins de 30 000 sur 110 000 passés aux contrôles, tantôt, 20 000/120 000 ! “Nous avons entamé cette opération depuis 2003 avec l'examen technique des engins de transport. Peu de citoyens se sont rendus aux centres de contrôle. Moins de 30 0000 véhicules parmi 110 0000 véhicules âgés de plus de 05 ans se sont présentés aux agences ”, répond-il. Encore, sur la question de savoir si le nombre d'agences est suffisant pour couvrir les besoins de l'opération, le ministre répond encore, en avançant la disponibilité de 150 de ces unités ! “ Selon les statistiques, nous en avons plus de 150 dotées de 300 lignes de contrôle. Aussi, nous avons formé 600 agents qui travaillent selon des normes internationales. Ainsi, ce mécanisme de contrôle peut toucher 120 000 voitures /mois, en théorie. On pourrait mener l'opération sans contraindre les citoyens ”. A qui incombe donc la responsabilité de cette situation qui pénalise les citoyens et les contrôleurs techniques ? A tous et à personne, peut-on comprendre. “L'administration a fourni les moyens et les citoyens devaient se présenter dans lesdits délais ”, estime le ministre des Transports qui, un peu plus loin, met en avant un déficit en matière de communication et de vulgarisation de l'information, face à quoi, l'invité du Forum promet sa disponibilité “ à traiter le problème avec suffisamment de souplesse ” mais en demandant toutefois aux citoyens “ de respecter les délais(…) car à partir de mars, le contrôle ne sera que plus rigoureux, sur tous types de véhicules ”, menace encore l'invité de l'ENTV.

Véhicules neufs, la nouvelle “poubellisation” ?
La phrase est dite : le contrôle doit toucher même les véhicules qui viennent à peine d'arpenter les chaussées goudronnées, insiste Meghlaoui. C‘est une question épineuse qui vient d'être soulevée. Si cette obligation jette l'opprobre sur le dos des constructeurs automobiles, les services de contrôle et de régulation de cette activité sont de ce fait accusés soit d'indulgence, sinon, de laxisme avec les concessionnaires. Le département des transports aura, ainsi, préféré prendre le bâton par le milieu en laissant les portes ouvertes devant d'éventuelles entrées, sans la mise en place de sévères mesures de représailles le cas échéant, et en contraignant les citoyens acquéreurs à se soumettre aux dits contrôles techniques de véhicules, censés être, potentiellement sécurisés, surtout pas défaillants, dans les cinq points ciblés par les examens techniques. Comment éviter que le marché national ne se transforme en parc géant, une décharge pour les voitures défaillantes ? M. Meghlaoui jette la balle ailleurs : “Les véhicules neufs doivent passer aux services de contrôle techniques du ministère de l'Industrie, mais ces derniers ne le font pas voiture par voiture et l'expérience a prouvé que même les véhicules neufs sont faillibles et ne garantissent pas une totale sécurité lors de leur mise en circulation”. Un sérieux débat est ouvert…


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