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Tour de vis contre la spéculation pétrolière
Etats-Unis
Publié dans Le Maghreb le 23 - 06 - 2008


Par Hiba sérine A.K

En réponse à l'envolée des cours du brut, l'agence de régulation CFTC limite l'activité sur le marché londonien. Les fonds indiciels sont également en ligne de mire. Voilà de quoi conforter les déclarations de Chakib Khelil, notre ministre de l'Energie et actuel président de l'Opep, concernant la spéculation dans les marchés des hydrocarbures et leur influence sur le prix du baril. Extrêmement technique, le bras de fer qui met aux prises depuis des semaines, à Washington, parlementaires, régulateurs, sociétés gérant les bourses de matières premières et banques, n'en reste pas moins crucial. Il pourrait déboucher sur un tour de vis à l'encontre d'institutions financières soupçonnées d'amplifier l'envolée des cours du baril. "Cette période de turbulences fournit un environnement opportun pour qui désirerait manipuler illégalement le marché", a prévenu Walter Lukken, président de la CFTC, devant une commission d'enquête du Sénat. Ce gendarme des marchés américains des matières premières - qui dispose d'un budget dix fois plus modeste que son puissant homologue boursier, la SEC - enquête depuis décembre sur les pratiques en vigueur dans l'achat, le transport, le stockage ou le négoce de pétrole.
Brider le marché londonien
L'agence s'attaque à présent aux échanges pétroliers sur la place de Londres, gérés par la société privée ICE. Alors qu'il est possible d'y négocier depuis deux ans du pétrole américain WTI, la CFTC n'avait guère de visibilité sur ce qui s'y tramait. Il y a quinze jours, elle a convaincu l'autorité britannique de régulation des marchés de l'informer, au jour le jour, de l'identité et de l'activité des plus gros intervenants y opérant. Mardi, l'agence a également obtenu de la société ICE que les limites sur les positions spéculatives imposées aux intervenants du marché américain s'appliquent à Londres. "Les régulateurs des deux pays sont prêts à imposer les mêmes limites aux spéculateurs, pour tenter d'apaiser la hausse des cours", commente John Kilduff, expert pétrolier chez MAN Financial à New York.
Les fonds indiciels visés
La prochaine étape de cette politique plus répressive vise les centaines de fonds dits "indiciels". Il reste impossible de savoir qui se cache derrière ces structures plaçant des dizaines de milliards de dollars sur les matières premières. Il s'avère cependant que nombre de ces fonds sont utilisés par de grandes institutions - caisses de retraites, fondations universitaires. Celles-ci s'aventurent en effet sur le marché pétrolier par le biais d'indices que leur fournissent les grandes banques de Wall Street. Des banques qui se chargent ensuite de couvrir ces investissements sur le marché du pétrole. Et c'est là que le bât blesse. Car ces dernières et mystérieuses opérations - appelées "swaps" - sont, grâce à une étrange dérogation, considérées non point comme de la spéculation, mais comme du négoce commercial. Au même titre, par exemple, que les approvisionnements d'une raffinerie. Ce statut permet aux banques - et donc, in fine, à leurs clients institutionnels - d'échapper à toute limite quant à l'ampleur de leurs opérations. Contrairement aux spéculateurs, qui, depuis une loi instaurée en 1936, ne peuvent accroître leurs positions sur ces marchés stratégiques au-delà d'un certain niveau.
Améliorer le contrôle
Il y a quinze jours, la CFTC a indiqué qu'elle exigerait de ces banques davantage de détails sur la façon dont elles intervenaient sur le marché. Ceci lui permettra de soumettre au Congrès, d'ici au 15 septembre, des recommandations sur "une amélioration du contrôle des fonds indiciels". A en croire Olivier Jakob, responsable de Petromatrix, une structure de recherche pétrolière basée à Zoug, "les changements réglementaires avancent à un rythme plus rapide que prévu et les fonds indiciels risquent de perdre, d'ici la fin de l'année, les avantages dont ils bénéficiaient". Ce qui endiguera l'avalanche d'argent déferlant sur les marchés des hydrocarbures ? Peut-être. Reste que sur la scène pétrolière, rares sont aujourd'hui ceux qui croient que de telles mesures enrayeront la hausse du baril


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