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Le salon de Farnborough s'ouvre dans un marché sous tension
Aéronautique
Publié dans Le Maghreb le 15 - 07 - 2008


Le salon de Farnborough, principal rendez-vous mondial de l'aéronautique en 2008, s'est ouvert samedi dans un contexte contrasté et tendu. D'une part, les perspectives à moyen et long terme de leur marché n'ont jamais été meilleures, sous l'effet des besoins croissants de trafic national et international des pays émergents, dont on attend un effort d'équipement sans précédent. A preuve, la révision en hausse des prévisions à 20 ans de Boeing. Mais d'autre part, la flambée des prix du carburant et le coup de mou de l'économie mondiale fragilisent à vue d'oeil leurs gros clients, les grandes compagnies aériennes internationales. Boeing a ainsi réchauffé le coeur de la profession cette semaine, en rendant une estimation révisée à la hausse de sa vision du marché à 20 ans. Le géant américain envisage désormais que 29.400 avions commerciaux seront vendus dans le monde d'ici 2027, ce qui représentera un marché de 3.200 milliards de dollars. L'an dernier, l'avionneur ne pronostiquait que 28.600 appareils vendus d'ici à 2026, pour un montant de 2.800 milliards de dollars. En volume, les avions monocouloirs (famille B737 de Boeing et A320 d'Airbus) devraient se tailler la part du lion avec 19.160 livraisons. En valeur, ce sont les moyens et long-courriers (B787 ou A350 notamment) qui remporteront la palme avec 1.470 milliards. Un peu moins optimiste, l'européen Airbus prévoyait en février un marché de 24.300 avions pour 2.800 milliards de dollars. Boeing se montre-t-il trop optimiste ? Ses estimations se fondent sur l'hypothèse d'une croissance économique mondiale de 3,2% par an en moyenne sur la période, d'une hausse de 5% par an en moyenne du trafic passagers, et d'une croissance de 5,8% par an du trafic fret. " Le discours des compagnies, comme des constructeurs, tient du marketing. Ce que l'on peut dire aujourd'hui, c'est que faiblesse de la croissance et flambée du carburant préparent forcément des reports de commandes ", estime Yan Derocles, le spécialistes des secteurs aérien et aéronautique chez Oddo Securities. " J'ajouterai à cela une crainte sur le financement des commandes restantes. Les compagnies aériennes vont générer moins de cash, et le financement bancaire va subir les conséquences de la crise financière actuelle. Les constructeurs vont donc être amenés à des sorties de cash de plus en plus lourdes pour financer les achats de leurs propres clients, ce qui va peser sur leurs comptes ", prévient l'analyste, qui se montre réservé sur le secteur aéronautique, et globalement négatif sur l'aérien, comme la majorité des sociétés de Bourse. Certains vont jusqu'à parier sur une véritable retour en arrière, sous l'effet d'une catastrophe économique, ou d'un changement brutal des comportements, qui seraient tous deux la cause d'une chute brutale et durable du trafic aérien. Cette hypothèse n'a pour l'heure la faveur que de rares économistes. "Je n'y crois pas. C'est ce que l'on disait déjà en 2001 ", note Yan Derocles. Le pire n'est toutefois pas certain. Une prise de conscience des dégâts du réchauffement climatique, auquel participent sans nul doute les émissions de CO2 des avions, ne serait pas forcément synonyme de désastre pour le secteur. Une des solutions raisonnables à la lutte contre la pollution aérienne consiste en effet à inciter fortement au remplacement des vieux appareils, lourds et très gourmands en kérosène, par des avions composés de matériaux plus légers, et équipés de moteurs plus sages. Selon la tournure des événements, le remplacement des flottes pourrait au contraire être accéléré, - et la santé des avionneurs améliorée. A Farnborough, nul doute que le communication des constructeurs sera, en partie, axée sur cette nouvelle thématique. Le canadien Bombardier pourrait ainsi y annoncer le lancement de sa CSeries, nouvelle gamme moins polluante et moins énergivore, dont le positionnement pourrait lui permettre de percer face aux appareils des géants Airbus et Boeing. Reste que, pour l'heure, les constructeurs constatent plutôt des trous d'air dans leurs carnets de commandes. Boeing et Airbus ont tous deux reconnu récemment la fragilité d'une partie de leur portefeuille, les deux rivaux enregistrant des reports de livraisons, voire des annulations de commandes pures et simples.

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