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De l'interventionnisme de l'Etat
Publié dans Le Maghreb le 22 - 07 - 2008


L'Algérie n'est pas encore parvenue à disposer d'une vraie économie de marché, celle qui est capable de financer le développement. Peut être même que nous n'y parviendrons pas de sitôt, quand on observe les légitimes revendications formulées par le secteur privé national pour ce qui concerne sa protection contre une concurrence du privé étranger. Dans un pays auquel on dit qu'il faudrait qu'il se fasse éjecter brutalement de la position de confort que procurait aux populations l'Etat providence, qu'il accepte l'abaissement du niveau des barrières de protection sociale, alors que les conditions ne sont pas encore prêtes pour que les entreprises deviennent performantes et fournissent aux travailleurs un coussin amortisseur pour les frustrations socioéconomiques, il est évident qu'un tel discours ne passe pas encore et ne soit pas reçu sous l'angle de sa validation.. La preuve en est que la demande de plus d'Etat, ou à tout le moins, d'Etat, sur les plans de l'économie, de l'emploi, du social, des questions de sécurité bien sûr traduit pour l'opinion publique, la conviction qu'il n'est pas encore le moment pour que l'Etat se recentre sur des missions exclusivement de régulation et qu'il se déleste de tout ce qui peut être effectué par le secteur privé, notamment pour ce qui concerne les services publics, les prestations sociales, l'enseignement de qualité, la gestion tout cours. Garant, gérant, deux conceptions de la nature du fonctionnement de l'Etat qui ne trouvent pas toujours grâce dans les visions de nos économistes, qui s'alignent sur l'une ou sur l'autre, alors qu'il est connu que la sagesse de nos populations dit qu'il faut "tenir la canne par le milieu". On a vu qu'avec la perception qui a cours au niveau des opérateurs sur le rôle de l'Etat, il s'en est suivi une dérive des prix dans les produits alimentaires. Même les économies les plus libérales n'y sont pas encore arrivées et n'y parviendront peut être jamais, d'autant que les populations elles-mêmes perçoivent que pour longtemps encore, elles auront besoin que l'Etat s'implique dans la prise en charge de leurs préoccupations quotidiennes. Elles ne voient pas du tout l'utilité de privatiser les services, ou à tout le moins la protection sociale. Les pays occidentaux considèrent que l'Etat doit se recentrer sur les missions essentielles. Pourquoi faudrait-il que d'une part, nos perceptions et les leurs devraient coïncider, et d'autre part, que nous soyons contraints d'adopter immédiatement les réformes institutionnelles qu'ils ont mises en œuvre chez eux au stade actuel de leur développement et du fonctionnement de leurs institutions démocratiques. Il s'exprime encore le besoin que l'Etat soit pleinement régulateur et partiellement gestionnaire, lui-même ayant déjà procédé à son recul dans bien des domaines, en particulier dans les transports terrestres et urbains.

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