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Privatiser sans une vraie économie de marché
Publié dans Le Maghreb le 27 - 07 - 2009


Pourquoi faudrait-il que d'une part, nos perceptions et celles des puissances économiques devraient converger et, d'autre part, que nous soyons contraints d'adopter immédiatement les réformes institutionnelles qu'ils ont mises en œuvre chez eux au stade actuel de leur développement et du fonctionnement de leurs institutions ? Avons-nous atteint le seuil économique où l'Etat pourrait se désengager sans trop de douleur de son rôle de gérant au profit du rôle de garant, alors que la protection sociale a baissé de niveau, et que l'on commence déjà à craindre que les caisses de la sécurité sociale soient asséchées. Les pays industrialisés ne s'embarrassent pas quand ils ont à se demander s'ils doivent ou non procéder à la privatisation des entreprises publiques car, à ce niveau, il est bien clair que telles entreprises peuvent être privatisées ou non. Il n'y a que les secteurs stratégiques qui échappent aux privatisations, encore que le caractère stratégique n'est pas perçu de la même façon partout dans le monde. Nous ne sommes pas dans une telle situation car le secteur privé est très développé dans les pays libéraux. Chez eux, les systèmes de référence ne peuvent absolument pas être les mêmes ou même comptables entre eux. Les mêmes mots n'ont pas le même contenu. On disait qu'on allait privatiser, puisqu'une centaine d'entreprises publiques allaient être retirées du programme de privatisation pour en faire des piliers autour desquels s'articuleraient les actions intégrées dans la nouvelle stratégie industrielle, sans pour autant affirmer que ces entreprises ne finiront pas par être privatisées, cela ne nous empêche pas de nous poser une fois pour toutes la question, à savoir quelle économie voulons-nous et quel serait le rôle de l'Etat dans ces conditions ? Dans un pays à qui on dit qu'il faudrait qu'il se fasse éjecter brutalement de la position de confort que procurait aux populations l'Etat providence, qu'il accepte l'abaissement du niveau des barrières de protection sociale, alors que les conditions ne sont pas encore prêtes pour que les entreprises deviennent performantes et fournissent aux travailleurs un coussin amortisseur pour les frustrations socioéconomiques, il est évident qu'un tel discours ne passe pas encore et ne soit pas reçu sous l'angle de sa validation. La preuve en est que la demande de plus d'Etat, ou à tout le moins, d'Etat sur les plans de l'économie, de l'emploi, du social, des questions de sécurité bien sûr traduit pour l'opinion publique la conviction que ce n'est pas encore le moment pour que l'Etat se recentre sur des missions exclusivement de régulation et qu'il se déleste de tout ce qui peut être effectué par le secteur privé, notamment pour ce qui concerne les services publics, les prestations sociales, l'enseignement de qualité, la gestion tout cours. Garant, gérant, deux conceptions de la nature du fonctionnement de l'Etat qui ne trouvent pas toujours grâce dans les visions de nos économistes, qui s'alignent sur l'une ou sur l'autre, alors qu'il est connu que la sagesse de nos populations dit qu'il faut " tenir la canne par le milieu ". Il est visible que la fin du monopole exercé par l'Etat sur le commerce extérieur a plutôt impliqué la dérive des prix, compte tenu qu'il a été rapporté que le morcellement des importations et le fait qu'il n'y ait pas de regroupement des achats diminuent la capacité de négociation des importateurs. La fin du monopole a accru le nombre d'importateurs et affaibli la production nationale, d'où la nouvelle attitude des pouvoirs publics par rapport à l'accroissement du nombre d'importateurs. Les populations elles-mêmes perçoivent que, pour longtemps encore, elles auront besoin que l'Etat s'implique dans la prise en charge de leurs préoccupations quotidiennes, car elles perçoivent que l'économie de marché telle que celle-ci fonctionne précarise davantage leurs conditions de vie. Qu'en serait-il alors de la privatisation des services publics et plus particulièrement de la santé, car inéluctablement si on s'engage sur l'économie de marché et la mondialisation, cela finira bien par venir et être à l'ordre du jour. L'Algérie n'est pas encore parvenue à disposer d'une vraie économie de marché, celle qui est capable de financer le développement. Peut-être même que nous n'y parviendrons pas de sitôt, quand on observe les légitimes revendications formulées par le secteur privé national pour ce qui concerne sa protection encore d'une concurrence du privé étranger. N.B.

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