Le 24e Congrès postal universel s'est achevé mardi à Genève sur fond d'optimisme après trois semaines de délibérations. En effet, parmi les décisions les plus importantes prises par le Congrès de l'UPU il y a eu l'adoption d'une stratégie postale mondiale visant à moderniser les services postaux. Un nouvel arrangement sur les services de paiement de la poste afin de permettre aux opérateurs postaux d'assurer une prestation de service, par voie électronique, rapide, sécurisée et accessible aux populations non bancarisées vivant dans des régions où les réseaux de transferts d'argent manquent, a également été adopté. A noter que le Fonds pour l'amélioration de la qualité de service, créé en 2001, a été reconduit jusqu'en 2016. Ce fonds, ayant financé plus de 400 projets, est devenu une source de financement pour les projets visant à améliorer la qualité du service postal dans les pays en développement. A savoir que le Congrès postal universel, qui se tient tous les quatre ans, a réuni les plénipotentiaires de 179 des 191 Pays-membres de l'Union postale universelle (UPU). Environ 300 propositions relatives à la structure, aux missions et financement de l'Union ainsi qu'aux échanges internationaux de lettres, de colis et aux transferts d'argent entre les opérateurs postaux du monde entier, ont été examinées lors de la rencontre. A cette occasion, l'Algérie a été réélue aux postes de membre du conseil d'administration et du conseil d'exploitation postale de l'UPU. En outre, le directeur général de l'UPU, M. Edouard Dayan, a été réélu à la tête de cette institution onusienne, à l'issue des travaux du congrès, dont la 25e édition est prévue en 2012 à Doha (Qatar). M. Dayan a rappelé que «un certain vent de pessimisme soufflait, depuis le congrès de 2004, sur l'avenir des services postaux». En effet, actuellement le domaine de la poste comprend plusieurs aspects liés essentiellement aux nouvelles technologies de l'information et de la communication .Dans le même sillage Dayan ajoute «Aujourd'hui figurent dans notre agenda le commerce électronique, le développement technologique, la poste intelligente, la facilitation du commerce international et des échanges, les transferts électroniques d'argent, le développement durable, la coopération internationale et les infrastructures postales au service de la politique de développement».
