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La création d'un fond souverain rejetée
LE PRESIDENT BOUTEFLIKA ESTIME QUE LA PRIORITE EST AU DEVELOPPEMENT DE L'ECONOMIE NATIONALE
Publié dans Le Maghreb le 09 - 09 - 2008

" CERTAINS nous suggèrent de nous lancer dans l'aventure d'un Fonds souverain pour rentabiliser davantage nos réserves de change à l'étranger. J'estime que le pays continue d'avoir un énorme besoin de capitaux pour le développement de l'économie nationale, qui ne plaide pas actuellement pour ce choix ", c'est ce qu'a a relevé le Président M. Abdelaziz Bouteflika, lors de l'audition qu'il a consacré ce dimanche au secteur des finances. C'est ainsi que le chef de l'Etat a mis fin au débat houleux qu'a déclenché la proposition de ministre de l'énergie et des mines, M. Chakib Khalil concernant la création d'un fond souverain en Algérie dans les quatre années à venir. En effet , le chef de l'Etat était clair en affirmant que l'Algérie n'est pas encore prête à transformer une partie de ses réserves de changes, ou le fonds de régulation des recettes, en fonds souverain.
Une position justifier, par, les nouveaux chantiers qui vont être lancés dans le cadre d'un nouveau programme de développement de l'économie nationale à partir de 2009, qui sera basé essentiellement sur le soutien de l'investissement créateur de richesses. Il faut dire que certains économistes, comme c'est le cas du directeur général de Stratégica, Hachemi Siagh, estimaient qu'un fond souverain pourrait être utilisé dans le développement de l'économie nationale. A ce titre, M. Siagh explique que " rien n'empêche l'Algérie de créer un fonds souverain. Selon lui, les fonds souverains n'investissent pas uniquement à l'étranger. Ils peuvent être mobilisés pour développer l'économie nationale. Il a cité des exemples comme pour aider à l'émergence de champions nationaux économiques, coinvestir avec des entreprises internationales prêtes à transférer la technologie vers le pays, accompagner Sonatrach dans ses investissements à l'étranger. Malgré les réserves importantes en devises, certains experts pensent qu'il est encore tôt pour les transférer en investissements à l'étranger, comme c'est le cas de Abdelmalek Serrai. Une position justifiée par le fait que l'Algérie n'a pas encore acquis une situation financière confortable pour transférer ses recettes en fonds souverain, c'est-à-dire engager des investissements à l'étranger, bien que les réserves de change aient atteint les 133 milliards de dollars. En revanche, cet expert opte pour la création d'un fonds d'investissement. D'autant que cela permettra à notre pays de mieux mûrir et de conforter sa position sur le marché financier international. Un autre élément explique cette position, c'est la situation des pays du Golfe qui subissent des pressions des grandes puissances. L'Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis n'ont plus de souveraineté sur leurs fonds. Contrairement à ces pays, l'Algérie est dans une meilleure situation de souveraineté par rapport aux pays du Golfe. Selon certains experts, les appels des USA et des pays européens à la création des fonds souverains, a pour but de tirer profit de l'argent des pays émergents. Il y a lieu de souligner que pour sa part, l'argentier du pays , M. Karim Djoudi, avait estimé dés le début que l'Algérie n'est pas prête pour se doter d'un fond souverain. En évoquant la crise financière internationale liée aux subprimes américains, d'autant que les fonds souverains n'ont pas été épargnés. En outre, la gestion des réserves de changes (estimées à plus de 133 milliards de dollars) se fait par la Banque d'Algérie avec comme principe avoir un minimum de risque et avoir une liquidité. Ce qui veut dire qu'à tout moment, il est possible de récupérer ces réserves pour pouvoir participer à un financement quelconque et avoir un niveau de risque qui soit le plus faible possible. A noter que la question de création d'un fond souverain a divisé la classe économique entre les pour et les contre et chacun s'est basé sur des arguments différents. Dans ce cadre, on peut citer le cas de l'économiste algérien établi en Suisse, Brahim Gacem, qui a estimé que la gestion prudente des réserves de changes algériennes est recevable. Cependant, selon, lui, la prudence a des limites. Il faut selon lui être actif dès maintenant pour mieux profiter des hausses à venir, puisque, les fonds souverains servent à pouvoir investir sur des projets stratégiques.

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