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La dinanderie, le paraphe éloquent
Mois du patrimoine (du 18 avril au 18 mai)
Publié dans Le Maghreb le 09 - 05 - 2009


Dans le sillage des activités célébrant le mois du patrimoine, (du 18 avril au 18 mai), le musée national des Beaux arts propose une exposition exceptionnelle sur la dinanderie algérienne sous le titre, "La dinanderie algérienne, un art de vivre." Travail particulièrement éprouvant, puisque nécessitant autant de patience que d'idées, la dinanderie est un artisanat paru entre le 17ème et le 18ème siècle, c'est à dire à l'époque ottomane, en Algérie. Une époque où l'empire ottoman établi en Turquie a connu la période faste de son histoire avant qu'il ne soit anéanti au début du 20ème siècle par les anglais et Mustapha Kamel, père fondateur de la Turquie moderne, appelé Mustapha Atatuk (ata signfie en turc, le père).Avant tout, il faut savoir que le métier de la dinanderie, s'appuie sur le travail de la feuille de cuivre et sa transformation en articles utilitaires ou simplement décoratifs. La dinanderie algérienne est par excellence un métier d'inspiration turque, ce qui explique le fait qu'il soit localisé surtout autour des Casbah, où étaient implantés les anciens conquérants de l'Algérie. Des quartiers qui lui sont réservés à Alger, Tlemcen, Constantine et à un degré moindre à Ghardaïa et Tindouf, ses produits témoignent d'une grande richesse ornementale. De la Kérouana au Mahbès, en passant par la Tassa et le Taftal, ces vases et récipients sont d'une esthétiques sans égal. Utilisant essentiellement la feuille de cuivre, les dinandiers fabriquent et décorent de véritables produits d'art. Les plateaux sont la spécialité de Constantine qui intègre plus des symboles décoratifs orientaux. Parmi les produits locaux, le Mahbès, la Cafatira, la Kirouana, le M'rach et El Kettara, objets de toilette, témoignent d'une tradition citadine. Dans une conférence organisée au Musée national du Bardo en parallèle à cette exposition, Chérifa Tayan, professeur à la faculté d'Archéologie (de l'Université d'Alger), a indiqué que " L'Algérie était une véritable école de dinanderie " , mettant en valeur la richesse et la diversité des objets ainsi que le savoir-faire des artisans de cette époque qui " imprimaient aux oeuvres un style typiquement et authentiquement algérien ". " Les objets fabriqués en Algérie à l'ère ottomane étaient authentiques de par les motifs, les formes et les techniques utilisées et n'ont pas subi une grande influence de l'artisanat ottoman ", a affirmé le chercheur citant, parmi les motifs les plus utilisés, les différentes fleurs que l'on retrouvait dans les jardins algériens telles que le jasmin, la jacinthe, le narcisse, les roses et les pivoines. " Même dans les minimes motifs turcs utilisés, il y avait une touche typiquement algérienne ", a noté l'oratrice en évoquant les figures géométriques ornant les objets, comme les étoiles, les carrés et les losanges, ainsi que la calligraphie arabe " utilisés à travers tout le monde musulman". Selon la conférencière, les produits travaillé en Algérie consistent notamment en divers articles ménagers et de décoration tels que les plateaux, appelés communément "sni ", " tabsi la'chaouat " (plat de présentation du couscous), " mibkhara " (encensoir), " mismana " (pour conserver le beurre salé) ou " ettassa " (récipient pour l'eau), tous ces objets ayant " subi avec le temps une diversification de leur usage ". " L'objet fabriqué portait soit la signature de l'artisan qui l'a conçu, soit celle du propriétaire de cet objet ", a fait savoir le professeur soulignant "l'élégance " des articles en dinanderie fabriqués en Algérie durant les différentes époques. Pour les mateurs, sachez que le Musée national du Bardo, abrite une importante collection d'objets en cuivre des différentes régions du pays et cette expo de dinanderie reste visible jusqu'au 18 mai, date de clôture du mois du patrimoine. Rebouh H

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