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UE : la diversification de l'approvisionnement en gaz passe par le Sud
L'italien Eni manifeste son intérêt pour le TSGP
Publié dans Le Maghreb le 20 - 05 - 2009


Le projet de gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) attise les convoitises. L'Union européenne multiplie les initiatives afin de diversifier ses sources d'approvisionne-ment en gaz naturel. Les 27 aspirent en réalité à réduire leur dépendance au gaz russe. Ces derniers ont jusque- là mis en avant le projet du corridor sud avec le gazoduc Nabucco. Une réunion organisée par l'Union européenne a récemment rassemblé à Prague tous les pays clefs de Nabucco: ceux disposant de ressources gazières (région Caspienne et Egypte), ceux servant au transit (Turquie et Géorgie) et ceux qui consommeront le gaz transporté (les Européens). Or, ce projet bute déjà sur de grandes difficultés. En premier lieu, les représentants de l'Ouzbékistan, du Kazakhstan et du Turkménistan, trois pays ex-soviétiques d'Asie centrale riches en hydrocarbures, ont refusé de signer une déclaration politique finale du sommet marquant un soutien politique fort à Nabucco. En second lieu, le gouvernement irakien a exprimé lundi son opposition au projet du Kurdistan autonome d'acheminer du gaz vers l'Europe via le futur oléoduc Nabucco. Pour leur part, les projets de gazoducs russes North Stream et South Stream avancent à un rythme soutenu. D'ailleurs, le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko a déclaré lundi que le gazoduc russo-italien South Stream avait "toutes les chances" d'être mis en œuvre avant son rival européen Nabucco. Il ne reste plus d'alternative aux européens que de regarder vers le Sud, vers l'Afrique et plus particulièrement vers l'Algérie et le Nigeria. ainsi c'est une véritable bataille qui s'annonce entre plusieurs groupes énergétiques européens autour du gazoduc transsaharien lequel devra relier le Nigeria à l'Europe via le Niger et l'Algérie. Pour l'heure il s'agit de déclarations d'intentions. Ainsi, après le français Total et le russe Gazprom, c'est l'italien Eni qui se met de la partie. Dans ce sens, le P-DG d'Ente Nazionale Idrocarburi (ENI), Paolo Scaroni, a exprimé son "intérêt" pour le gazoduc devant relier le Nigeria à l'Europe via l'Algérie. "Ce projet piloté par la Sonatrach et la Nigerian National Petroleun corporation (NNPC) nous intéresse d'autant plus que nos équipes possèdent la technologie de transport à haute pression nécessaire au développement de ce gazoduc", a-t-il confié dans un entretien publié dans la dernière livraison de l'hebdomadaire "Jeune Afrique". Le patron de la major pétrolière italienne ne manque pas d'arguments et n'hésite pas non plus à mettre en avant les liens de coopération " qui unissent l'Algérie à l'Italie à travers le groupe Eni ". "Avec les investissements actuels, on devrait augmenter notre production (100.000 barils/jour) de 20 à 30% d'ici trois ans. Nous sommes associés à Sonatrach à qui nous achetons également du gaz. Nous avons versé près de 8 milliards d'euros pour 27 milliards de m3, ce qui fait de nous, de loin, le premier client", a précisé le P-DG d'Eni, qui a rappelé que "ce gaz est acheminé depuis plus de 25 ans via le gazoduc Enrico Mattei, qui passe par la Tunisie". Il est utile de noter que le groupe énergétique français Total a affiché son intérêt pour le gazoduc transsaharien. Le directeur Afrique du Nord de Total, Jean-François Arrighi de Casanova, qui est intervenu lors du dernier "Euro-Arab Gas Forum", a indiqué que Total avait regardé de près les éléments technico-économiques du projet contenus dans l'étude de faisabilité et que cet examen avait conduit à une opinion positive du projet sur ses aspects. Précédemment, une porte-parole de Total avait indiqué à PGA que le TSGP apparaissait comme une option d'exportation à long terme qui présentait de l'intérêt pour une compagnie très active au Nigeria et en Algérie. Ce projet "a du sens, tant sur le plan stratégique qu'économique", avait-elle expliqué. Dans sa présentation à l'Euro-Arab Gas Forum, le directeur Afrique du Nord de Total a notamment souligné que le coût du transport du gaz par le TSGP serait similaire à celui d'un projet GNL en termes de net back, qu'il y avait des optimisations possibles grâce à la connexion avec le réseau algérien. Ce qui permettra, selon lui, outre l'exportation de gaz vers l'Europe, de desservir les marchés du nord du Nigeria et que cela renforcerait les incitations à l'exploration orientée vers le gaz dans ce pays. Pour sa part le géant gazier russe Gazprom a également affiché un vif intérêt pour le projet du gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP). C'est au cours d'une conférence regroupant des compagnies pétrolières à Abuja que Vladimir Ilyanin, directeur de Gazprom au Nigeria, a indiqué que sa compagnie peut offrir certaines solutions qu'elle a mises au point. Le responsable russe a, toutefois, ajouté que les prix du gaz devraient être plus élevés que les niveaux actuels pour que le projet de gazoduc transaharien soit viable. La réalisation du TSGP, nécessitant un investissement de 13 milliards de dollars, est classée comme "projet prioritaire" dans le programme du Nepad, eu égard à ses retombées économiques dans les pays de transit et leur voisinage. En effet, le centre et le nord nigérians, comme le Grand Sud algérien, régions dépourvues d'infrastructures gazières, bénéficieront grâce au TSGP de l'approvisionnement en gaz, tandis que le Niger, pays de transit, et les pays limitrophes tels que le Mali et le Burkina Faso, pourront tirer profit de la proximité de cette source d'énergie. L'ouvrage doit être mis en service en 2015. Par ailleurs, le TSGP sera d'un appoint considérable aux besoins énergétiques de l'UE, dont la dépendance en gaz sera de 85% en 2030, en raison de la croissance de la demande (1,9% par an jusqu'en 2020 au moins), et le déclin de la production interne de l'Europe. L'Europe, importera 330 milliards de m3 de gaz en 2010 (pour une consommation de 536 milliards de m 3), ce qui nécessitera des investissements importants en matière d'infrastructures de transport, de stations de compression et de terminaux. Pour rappel, le mémorandum d'entente portant réalisation de ce projet a été signé entre Sonatrach et Nigerian national petroleum corporation (NNPC) en janvier 2002. Sonatrach et NNPC ont confié la réalisation de l'étude de faisabilité du projet à la société britannique Penspen/IPA. Les résultats de l'étude ont confirmé la faisabilité du projet pour lequel Sonatrach avait procédé, en juillet dernier à Bruxelles, au lancement de la campagne de promotion. Samira G.

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