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Les exportations de gaz augmenteront de 30 milliards de m3
Chakib Khelil, à l'émission "le forum de la télévision"
Publié dans Le Maghreb le 08 - 06 - 2009

L'Algérie augmentera ses exportations de gaz de 30 milliards de mètres cubes (m3) au cours des cinq prochaines années, pouvant générer des recettes d'environ cinq milliards de dollars chaque année, a déclaré, samedi, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre, qui était l'invité de l'émission "le forum de la télévision", a indiqué que ''l'Algérie exporte actuellement 62 milliards de m3, mais dans les cinq prochaines années la quantité atteindra les 85 milliards de m3 grâce au gazoduc medgaz qui reliera l'Algérie à l'Espagne, au gazoduc Galsi qui reliera l'Algérie à l'Italie et l'augmentation de la quantité de gaz exportée actuellement à travers le gazoduc Transmed qui relie l'Algérie à l'Italie pour la porter à sept milliards de m3''. M. Khelil a indiqué que ces trois gazoducs permettront d'augmenter les exportations du gaz de 23 milliards de m3, auxquelles s'ajouteront la mise en service des unités de gaz liquéfié de Skikda et Arzew qui sont en cours de réalisation pour augmenter les quantités de 30 milliards de m3 au moins au cours des cinq prochaines années. Chose qui contribuera à une hausse d'environ 5 milliards de dollars de recettes en hydrocarbures. Il est utile de rappeler, dans cadre, que l'Algérie a été classée quatrième exportateur mondial de gaz naturel en 2008, devancée par la Russie, le Canada et la Norvège, indique le dernier numéro de la revue spécialisée "Pétrole et Gaz Arabes" (PGA). Citant Cedigaz, une association internationale chargée de l'information sur le gaz naturel, PGA indique que les exportations algériennes ont atteint un volume de 58,8 milliards de m3 à la fin 2008, soit une hausse de 0,7%. Il est utile de signaler, également, que l'Algérie envisage de se placer en pole position en matière de sécurisation énergétique d'une partie appréciable de l'Europe, surtout quand on sait que la production de gaz naturel domestique européenne devrait diminuer dans les prochaines années, ce qui signifie qu'il y aura un besoin croissant d'importations. Interrogé sur une éventuelle augmentation du prix du gaz, le ministre a tenu à signaler que ce dernier dépend du marché gazier mondial, tout en précisant qu'il est aussi fixé pour chaque client selon le contrat signé entre le l'exportateur et le consommateur. Dans le même sillage, M. Khelil a évoqué la concurrence existant entre le gaz et les matières alternatives, notamment le fioul dans le secteur de l'industrie. Cette évocation est indubitablement fortuite, étant donné que le prix du gaz actuel sur le marché local constitue un des plus importants avantages en ce qui concerne l'investissement en Algérie. Autrement dit, les prix de l'énergie, notamment le gaz, sont les plus bas à l'échelle planétaire. Si l'Algérie envisage d'élever le prix du gaz, elle perd cet atout majeur dans l'investissement, le fioul, dans ce cas, pourrait être une alternative, tout en sachant que notre pays dépend des marchés extérieur en ce qui concerne son approvisionnement en fioul. Il est utile de rappeler, dans le même contexte, que la question des prix du gaz pratiqués sur le marché national est devenue une question récurrente, posée par l'UE, freinant ainsi l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. M. Khelil s'était, à plusieurs reprises, exprimé sur la question, affirmant que les prix du gaz en Algérie "reflètent les coûts réels" et qu'ils ne doivent pas être les mêmes que ceux pratiqués en Europe, car l'Algérie "ne fait pas partie du marché européen".
Interrogations sur le nucléaire
L'Algérie, qui défend le droit des Etats à disposer du nucléaire civil envisage-t-elle de prendre la voie de cette industrie ? Souhaite-elle entrer dans le club des pays nucléaires ? Au forum, le ministre a déclaré que "le nucléaire pose le problème de l'enrichissement et de l'importation de l'uranium. Peut-on dépendre d'une puissance étrangère pour importer ce produit ? Le gouvernement doit trancher la question". "Il faut décider d'où importer de l'uranium enrichi. De Russie, de France ?", s'est interrogé le ministre. L'enrichissement de l'uranium nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires n'est pas facile, a précisé le ministre. L'Algérie ne dispose pas de la technologie nécessaire pour enrichir l'uranium. M. Khelil a cité les difficultés de l'Iran pour enrichir de l'uranium nécessaire à alimenter ses futures centrales nucléaires. Le second obstacle cité par M. Khelil est lié à l'absence de compétences algériennes dans le domaine du nucléaire civil. Dans le même contexte, M. Khelil a souligné que "les contrats signés entre l'Algérie les Etats-Unis dans le domaine du nucléaire ne prévoyaient pas la construction de centrales nucléaires mais l'échange des expériences seulement". Il a aussi qualifié la coopération avec la Chine dans ce domaine de "grande", notamment dans le cadre des contrats de développement du réacteur de recherche nucléaire à Birine (Wilaya de Djelfa) et la construction d'une entreprise spécialisée dans le traitement et la production du nucléaire ainsi que sa commercialisation à l'échelle mondiale. Le ministre a indiqué, sur un autre plan, que ''le programme de développement des énergies de substitution aux hydrocarbures accordera une importance plus grande au développement de l'énergie solaire sans négliger l'énergie nucléaire qui a besoin d'un financement important et de beaucoup de temps pour mûrir les projets et trouver des sites pour accueillir des centrales nucléaires à usage pacifique''.
Un baril entre 65 et 70 dollars jusqu'à la fin de l'année
Les prix du baril de pétrole brut évolueront entre 65 et 70 dollars jusqu'à la fin de l'année 2009, avant de connaître une hausse à partir du début 2010, a réitéré le ministre. "Les cours du pétrole suivent actuellement l'amélioration des Bourses et de l'économie mondiale", a-t-il dit tout en ajoutant que "les cours vont très probablement dépasser le niveau de 70 dollars le baril à partir de l'année 2010, à la faveur d'une reprise de l'économie mondiale, notamment en Europe". Il a tenu à signaler que la diminution de la valeur du dollar joue dans ce sens un très grand rôle. Le ministre a écarté toute hypothèse soutenant que le prix du baril reste à 50 dollars. Par ailleurs, Khelil dira qu'à l'heure actuelle "l'Algérie produit 1,4 million de barils par jours contre 800 000 barils/jour en 1999".
Consensus sur les gazoducs TSGP et Medgaz
Répondant à une question sur le financement du projet de gazoduc reliant le Nigeria, à l'Europe via l'Algérie, d'un coût de 13 milliards de dollars, le ministre a indiqué que les ministres de l'Energie des deux pays vont signer prochainement un accord à ce sujet, ajoutant que "tous les problèmes qui se sont posés ont été résolus dans le cadre de l'étude de ce projet". Il n'y a aucun problème relatif au financement de cet immense canal de 4400 km a-t-il ajouté, soulignant que la part de Sonatrach dans ce projet sera financée par les banques publiques algériennes, alors que les autres entreprises vont participer avec les banques de leurs pays d'origine. "Actuellement, nous sommes en discussions afin que Sonatrach puisse produire du gaz au Nigeria, dans le cadre d'un partenariat. Nous somme, dans ce sens, en quête de partenaires", a-t-il dit. Dans le même contexte, le ministre a exclu tout problème ayant trait au gazoduc (Medgaz) liant l'Algérie à l'Espagne. M. Kehlil dira, sur ce point, sans plus de précision que "le Medgaz ne connaît aucun problème". Abordant la question relative à l'éventuelle prise de participation dans le futur terminal gazier de Rotterdam, aux Pays Bas, le ministre a tranché sur ce point en indiquant que "nous ne pouvons pas investir dans un créneau qui n'est pas rentable". Interrogé sur la production algérienne d'or, le ministre a indiqué que "pour l'année en cours, la production prévisionnelle est estimée à 1000 kg, soit environ 100 kg par mois, contre 50 kg par mois l'année écoulée", tout en ajoutant que "le prix de l'or, à l'heure actuelle, flirt avec les 1000 dollars l'once (une once équivalant à environ 20 grammes)". Selon lui, nous travaillons beaucoup actuellement dans ce créneau, l'Algérie pourrait être un des plus grands producteurs au monde dans les années à venir. En ce qui concerne les engrais, le ministre a fait savoir que la société espagnole Fertial détient actuellement 66% du capital d'Asmidal, tout en signalant que "nous sommes en train de développer deux unités de production d'engrais, à savoir Sorfert avec Orascom Construction Industries, et Bahouan. D'ici deux ans ces deux unités seront opérationnelles et dès lors il n'y aura plus aucun problème d'engrais en Algérie", a-t-il précisé.


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