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L'Algérie va-t-elle acquérir des titres ?
Le conseil d'administration du FMI approuve l'émission d'obligations
Publié dans Le Maghreb le 04 - 07 - 2009


Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international a donné, mercredi, son accord à la première émission d'obligations de l'histoire de l'institution multilatérale, afin d'augmenter ses ressources face à la crise économique, a annoncé le FMI. Ouvert aux Etats membres et à leurs Banques centrales, ce dispositif novateur a été décidé à l'issue de la réunion du G20, tenue en avril dernier à Londres, à laquelle ont pris part les membres du G7 ainsi que les plus grands pays émergents. Ce dispositif a pour objectif principal de renforcer les moyens financiers du FMI pour pouvoir faire face aux multiples demandes de prêts des pays gravement touchés par la crise, notamment ceux en développement. " Il permettra d'accroître davantage encore la capacité du FMI à fournir une prompte assistance à ses Etats membres quand ils en ont besoin" a déclaré Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI. "Ce nouvel outil de financement, ajouté à nos autres mécanismes de prêts, témoigne de la ferme volonté du FMI et de ses Etats membres de traiter résolument les effets de la crise financière et économique mondiale. Dans le même temps, l'émission obligataire du FMI offre à ses membres, un placement de premier ordre". En effet, depuis que cette institution a fait part de son intention d'émettre des titres obligataires, plusieurs pays ont d'ores et déjà manifesté leur intérêt à cet égard. La Chine a fait part de son intention de souscrire jusqu'à 50 milliards de dollars US, suivie par le Brésil et la Russie jusqu'à 10 milliards chacun. L'Algérie va-t-elle prendre exemple et donner son accord pour l'achat de quelques titres ? L'interrogation demeure encore sans réponse. Toutefois, celle-ci est en cours d'examen au niveau de la Banque d'Algérie. L'éventuel achat de titres obligataires du FMI par l'Algérie est "une question qui vient d'être posée aux autorités algériennes. Et c'est au niveau de la Banque d'Algérie que cette question sera examinée", a déclaré, au mois de juin dernier, le directeur général du Trésor, M. Baba Ami Hadj. Et d'expliquer que cette question relève de la Banque d'Algérie du fait que c'est elle qui gère les réserves de change. Jusqu'à présent, elle a toujours investi les réserves de change dans les titres souverains, c'est-à-dire les titres de Trésor de certains grands pays industrialisés, "qui sont sécurisés et liquides", a-t-il rappelé. De ce fait, certains économistes ont exprimés leurs appréhensions sur ce point. Ils s'interrogent sur le bien fondé de cette option, si une fois la Banque d'Algérie donne son aval. Ces experts préfèrent préconiser la prudence que de se lancer précipitamment dans une démarche qui peut être regrettables à l'avenir. Abdelehak Lamiri, expert international, estime que l'Algérie n'a rien à gagner en achetant ces titres. Pour lui, "certes les titres du FMI sont sécurisés, mais ils ne sont pas liquide. Il serait très difficile de les revendre si, en cas de force majeure, l'Algérie souhaitait récupérer ses fonds." M. Lamiri préconise une plus grande prudence avant de prendre une telle décision. "L'Algérie, ajoute-t-il, ne peut pas se permettre le luxe de mobiliser autant d'argent au moment où elle engage un ambitieux programme de développement de 150 milliards de dollars. D'autant plus, nous avons une économie fragile entièrement dépendante de la rente pétrolière. Elle s'effritera avec la chute du prix du baril." Néanmoins, le gouvernement, par solidarité "peut faire un geste politique à l'adresse des pays sous-développés touchés par la crise en investissant une somme symbolique de 2 milliards de dollars." Mais "sous aucun prétexte, avertit-il, nous ne devront investir plus de cette somme". M. Abdelmalek Serrai rejoint l'analyse de M. Lamiri en attestant que "l'Algérie, à l'heure actuelle, a besoin de son argent pour l'investissement intérieur." La non- rentabilité de l'opération semble faire l'unanimité parmi les économistes algériens. Redha Amrani affirme qu'en achetant les titres obligataires du FMI, "l'Algérie ne perdra rien mais ne gagnera rien non plus". Le FMI, par ailleurs, a précisé que l'émission en tant que telle s'effectuera au moment du décaissement d'un prêt en faveur d'un pays membre. Les obligations seront assorties de conditions financières similaires à celles des accords d'emprunt bilatéraux que le FMI a conclus récemment. L'émission a lieu au moment du décaissement d'un prêt non concessionnel en faveur d'un pays membre, avec une notification de 5 jours ouvrables au moins de la part du FMI. Les pays membres, peuvent acheter des obligations directement au FMI lorsqu'ils ont signé un accord d'achat d'obligations. L'accord limite le total des achats conclus avec les pays membres pendant une période minimum d'un an, qui peut être prolongée par le FMI pour une deuxième année. D'autres prolongations peuvent être conclues avec le pays membre jusqu'à 5 ans maximum. Les pays membres dont la position extérieure est suffisamment solide pour qu'ils soient inclus dans le programme de transactions financières du FMI (51 pays membres actuellement) peuvent conclure des accords d'achat d'obligations. La Banque centrale ou l'agent financier d'un pays membre peut aussi passer un accord d'achat d'obligations. L'échéance maximale est de 5 ans, avec des échéances intérimaires de 3 mois que le FMI peut prolonger pour des périodes supplémentaires de 3 mois. Le principal des obligations est libellé en droits de tirage spéciaux (DTS). L'émission se fait en multiples de 10 millions de DTS. Par contre, le prix d'émission est de 100 % du montant nominal. Par ailleurs, les intérêts sont payables chaque trimestre sur la base du taux d'intérêt moyen du DTS pour le trimestre précédent. A noter que les obligations sont librement transférables à d'autres détenteurs admissibles dans le secteur officiel, c'est-à-dire tous les pays membres du FMI, leur banque et leur organe financier, ainsi que toutes les institutions officielles qui sont des détenteurs agréés de DTS. Les transferts à d'autres entités officielles sont autorisés avec le consentement du FMI, mais les transferts au secteur privé ne sont pas permis. Les obligations ne peuvent pas être utilisées dans des transactions sur dérivés. En outre, les acquéreurs peuvent obtenir un remboursement anticipé d'une partie ou de la totalité de l'encours de leurs obligations, soit immédiatement (obligations de la série A) soit dans les 12 mois qui suivent (obligations de la série B), s'ils ont un besoin de financement de la balance des paiements. Cette disposition s'applique aussi aux pays membres qui acquièrent des obligations par transfert, s'ils étaient inclus dans le programme de transactions financières du FMI au moment du transfert. Hamid M.

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