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La présidentielle doit clore la crise
Mauritanie
Publié dans Le Maghreb le 19 - 07 - 2009


Sous le regard attentif de la communauté internationale, les Mauritaniens se rendaient, hier, aux urnes pour une élection présidentielle censée fermer la parenthèse ouverte en août 2008 par le putsch qui a renversé son premier chef de l'Etat démocratiquement élu. Aux termes d'un compromis conclu fin juin sous l'égide du Sénégal, le président déchu Sidi Mohamed ould cheikh Abdallahi a renoncé formellement à ses fonctions et chargé un gouvernement d'union comprenant une moitié de militaires putschistes de préparer le scrutin. L'accord impliquait qu'Abdellahi ne se représenterait pas, alors que le chef des putschistes, le général Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de sa garde présidentielle, briguera les suffrages populaires lors de cette élection qu'il a annoncée "libre et transparente". Jusqu'à tout récemment, Abdel Aziz était considéré comme le seul candidat sérieux à ce scrutin, dont l'échéance était initialement fixée au 6 juin, mais, depuis l'accord de Dakar, l'opposition a levé sa consigne de boycottage. Ahmed ould Daddah, vétéran de l'opposition démocratique, et Ely ould Mohamed Vall, auteur en 2005 d'un des nombreux coups d'Etat dont l'histoire de la Mauritanie indépendante est jalonnée, ont contestés, hier, le leadership d'Abdel Aziz. L'élection présidentielle, dont l'éventuel second tour aurait lieu le 1er août si aucun candidat ne réunissait dès le premier tour la majorité absolue, offre l'occasion à l'ancienne colonie française de retrouver la légitimité que réclament ses partenaires et donateurs. "Avec le crime organisé, le trafic de drogue et la menace terroriste, il existe un risque d'instabilité dans la région et la Mauritanie est au coeur de cette fragilité. Cette élection permettra de renforcer les structures institutionnelles et sécuritaires du pays", analyse un diplomate européen en poste à Nouakchott. La Mauritanie avait été applaudie dans le monde pour les élections présidentielles libres qui avaient mis fin en 2007 à deux décennies de régime militaire. "Mais elle a perdu avec le dernier coup d'Etat son image attrayante", déplore un autre diplomate en poste dans la capitale. Ni l'Union européenne, ni les Nations unies, qui se sont félicitées des perspectives de retour à la démocratie, n'ont envoyé d'observateurs, mais plus de 200 délégués de diverses organisations, dont l'Union africaine et la Ligue arabe, sont à pied d'oeuvre pour surveiller le déroulement du scrutin. "Pour le moment, nous n'avons décelé aucune irrégularité. Il y a eu çà et là des erreurs sur les listes d'électeurs, mais elles ont chaque fois été rectifiées", a déclaré Hamdi ould Mahjoub, vice-président de la commission électorale nationale. "La présence d'observateurs internationaux nous permettra de garantir la fiabilité et la transparence des élections, ce qui est de la plus haute importance pour nous", a-t-il ajouté. "Les investisseurs étrangers ne viendront pas ici si la communauté internationale n'entérine pas le régime issu de ces élections", souligne l'économiste mauritanien Isselmou ould Mohamed. "La Mauritanie est entièrement dépendante de l'aide extérieure. Si la communauté internationale ne reconnaît pas cette élection et ne reprend pas sa coopération, le pays frisera la catastrophe", prévient-il. L'Union européenne, qui a gelé à la suite du coup d'Etat d'Abdel Aziz l'aide de 156 millions qu'elle avait allouée à la Mauritanie pour la période 2008-2013, se refuse à travailler avec un gouvernement militaire, mais a promis de reprendre sa coopération si le pays en revenait à la démocratie. R.I.

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