Un appel d'offres national et international a été lancé par l'Algérienne des eaux(ADE), sous tutelle du ministère des Ressources en eau (MRE), pour des prestations qui couvrent notamment la surveillance des travaux relatifs au contrôle et approbation des études et plans d'exécution (monographie, maquette et dépliants), et l'assistance technique pour la réalisation des ouvrages de raccordement de la station de dessalement d'eau de mer de Ténès. Cet appel d'offres est adressé exclusivement à tous les bureaux d'études nationaux et internationaux dont le chiffre d'affaires annuel moyen pour les trois dernières années est supérieur à 150 millions de dinars algériens pour ce qui est des bureaux d'études algériens ou l'équivalent en devises concernant les bureaux d'études étrangers. Aussi, le bureau d'études qualifié et intéressé par ces prestations doit avoir réalisé dans les 10 dernières années au moins un projet comprenant le contrôle et le suivi des travaux, pour un minimum de 20km de conduites de diamètre qui varie entre 500 et 12000m, deux réservoirs de 10 000m3 minimum ainsi que deux stations de pompages de 2000 kw minimum avec la délivrance d'une attestation de bonne exécution. De plus, les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le dossier d'appel d'offres et ainsi retirer le cahier des charges dans les bureaux de l'ADE. Il faut noter que le projet de réalisation d'une station de dessalement d'eau de mer de Ténès, s'inscrit dans le cadre du programme de réalisation d'unités de dessalement de l'eau de mer sur toute la côte algérienne, notamment à l'ouest du pays, qui devront permettre de produire prés de 2,26millions de m3 à l'horizon 2011. Certes, les pouvoirs publics ont misé sur la diversification des ressources en eau depuis la grave baisse des apports pluviométriques en 2001 ayant nécessité la mise en place d'un nouveau plan qui consiste en la mise en œuvre des stations de dessalement et les barrages ainsi que des forages. Un travail colossal a été engagé dans l'urgence, pour satisfaire les besoins de la population en eau potable. De plus, il a été question,de faire appel à l'Algérienne des eaux(ADE), établissement public national à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière pour la réalisation de différentes conduites et forages, la réparation des canalisations vétustes et, enfin, l'approvisionnement de plusieurs communes par les camions-citernes. Les actions précitées, lancées dans l'objectif de sauver les zones enclavées de la soif ont nécessité, d'autre part, la mobilisation de plusieurs entreprises publiques et privées et une lourde enveloppe de ressources financières. Le travail n'a pas été sans embûches, puisque les initiateurs de projets ont été confrontés à l'épineux problème du manque d'entreprises locales qualifiées. Alors, c'était là des solutions d'urgences qui ont précédé l'élaboration d'un nouveau programme comprenant des projets structurants visant à mettre les villes du pays définitivement à l'abri de cette situation difficile du manque d'eau. Le programme en question couvre la période allant de 2004 à 2009 et comprend, surtout, la mise à niveau du système d'alimentation (réparation et renouvellement des conduites) et l'achèvement de plusieurs barrages, en plus des projets de réalisation de plusieurs stations de dessalement d'eau de mer. Il y a aussi, la réalisation de plusieurs transferts, stations de pompage et d'épuration ainsi que des réservoirs de stockage. Nassim I.