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L'Algérie adhère au principe de mise en œuvre du Cadre global
Services climatiques
Publié dans Le Maghreb le 03 - 09 - 2009


L'Algérie adhère au principe de mise en œuvre du projet de Cadre global pour les services climatiques (CGSC) mais n'a toujours pas encore approuvé le projet de déclaration devant être présenté au segment de haut niveau, a déclaré mercredi un de ses représentants à la 3e Conférence mondiale sur le climat (CMC-3). "L'Algérie adhère au principe de mise en œuvre du projet de Cadre global pour les services climatiques (CGSC), mais elle n'a toujours pas encore accepté le projet de déclaration qui est toujours en cours de discussion, vu l'existence de points de discordes qui sont encore en négociations", a précisé à l'APS un membre de la délégation algérienne. En effet, l'Algérie approuve les objectifs généraux de ce cadre qui doit permettre toutefois de réduire les écarts technologiques entre les pays développés et les pays en développement de manière que la collaboration internationale soit effective en matière d'adaptation aux changements climatiques.La même source a expliqué que le projet de déclaration "recèle certaines incohérences" par rapport à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. En terme plus clair, les experts algériens estiment que ce projet se réfère à la convention cadre de l'ONU dans certaines de ses composantes, mais "ne reflète pas ses vraies dispositions". "Le texte intervient en introduisant une différenciation entre les groupes des pays. Chose qui n'est pas acceptable", ont-ils ajouté, soulignant que "le fait qu'il n'y ait pas d'entente entre les pays en développement, arrange les pays développés". Notons que les Nations unies ont appelé à la création d'un nouveau fonds mondial pour faire face aux changements climatiques dans les pays en développement, indépendamment des institutions financières multilatérales. Dans son rapport sur les changements climatiques et le développement 2009, l'ONU insiste sur l'augmentation des investissements face aux défis des changements climatiques par l'injection de 40 milliards de dollars au titre de la prévention. Le Pnud a estimé ces investissements à 86 milliards de dollars à l'orée 2016. Le rapport souligne la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement pour ce faire et l'utilisation optimale des nouvelles sources de financement sachant que le financement actuel des pays en développement pour faire face à ce problème est de 1 milliard de dollar. Il est également préconisé l'adoption d'un système mondial destiné aux producteurs des énergies renouvelables dans les pays en développement pour les deux prochaines décennies et l'application du développement propre. La coopération entre pays en développement et pays développés dans ce sens a été relevée dans le rapport qui précise que le phénomène de changement climatique est conséquent aux développements économiques inadéquats. Une hausse de température d'un degré en moyenne, note le rapport, entraîne un recul du développement annuel des pays pauvres entre 2 à 3 % mais n'entame pas les performances des pays riches. Ces derniers peuvent même bénéficier de cette hausse de température notamment dans le domaine agricole. Le rapport exhorte les pays en développement à utiliser les nouvelles sources d'énergie pour augmenter la production agricole et diversifier l'industrie, soulignant que la réduction des émissions de gaz nécessite de grands investissements dans de nombreux secteurs pour mettre fin à la déforestation et la dégradation des sols agricoles. L'utilisation de la technologie pour faire face aux changements climatiques, notamment les technologies propres et le renforcement des technologies commerciales nouvelles, celles relatives au développement, a également été mentionnée dans le rapport. Le rapport appelle à l'adoption d'une stratégie basée sur les investissements pour diversifier les domaines économiques, créer des opportunités d'emploi et améliorer la qualité du sol et de l'eau. Selon le rapport, l'effet de serre a causé jusque-là l'augmentation du taux de mortalité de 150 000 personnes/an dans les pays à faible revenu, sachant que la hausse de température signifie l'altération des aliments et de l'eau et que le manque d'eau cause des problèmes sanitaires énormes, notamment en Afrique où 200 millions de personnes sont concernées par la rareté de cet élément vital de la vie. Par ailleurs, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a estimé mercredi que près d'un quart de la population mondiale était menacée par des inondations dues à la fonte des glaces dans l'Arctique. Dans une étude publiée mercredi en marge de la Conférence sur le climat qui se tient à Genève, le WWF prévoit une montée "de plus d'un mètre" du niveau des océans en 2100. Un phénomène qui risque de mettre en danger les populations qui vivent près des côtes. "Actuellement, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la Terre dans son ensemble, ce qui constitue une menace pour la planète entière", a averti le responsable de la politique climatique du WWF le Suisse, Patrick Hofstetter. Ouzna Mesroua

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