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2010 s'inscrit sur fond de renforcement de la supervision bancaire
Banques
Publié dans Le Maghreb le 04 - 01 - 2010


La première décennie du 21e siècle s'achève sur la crise la plus grave que le système capitaliste ait connue depuis 1929. L'appât du gain facile et la spéculation ayant présidé aux choix des banquiers ont conduit à la crise des crédits hypothécaires américains, plus connus aujourd'hui sous le nom des subprimes, s'ensuivit ensuite un cycle de faillites bancaires, de resserrement des crédits et enfin une récession généralisée. Cette crise a surtout permis de prendre conscience du fait que laisser libre cours au marché peut avoir des répercussions gravissimes, d'où l'importance de la régulation et de l'intervention des Etats. Ainsi, en 2010 les banques devront faire face à un arsenal réglementaire sans précédent. "En 2010, parmi les principaux défis auxquels les banques vont être confrontées, il y a évidemment l'enjeu réglementaire de l'après-G20", explique un analyste financier d'Alpha Value. "Il est toutefois fort probable qu'on laissera plusieurs années aux banques pour atteindre des ratios dont on connaît les grandes lignes mais qui n'ont pas encore été définis en montant", ajoute-t-il. Les pays industrialisés et émergents du G20 se sont engagés, lors de leur sommet fin septembre à Pittsburgh (Etats-Unis), à encadrer les bonus des traders, accusés d'inciter à des prises de risques excessives et à relever les exigences de fonds propres pour prévenir les risques de faillite. Le comité de Bâle, l'instance internationale chargée de la supervision bancaire, a proposé le 17 décembre une série de nouvelles normes soumises à consultation avant d'instaurer la nouvelle réglementation devant entrer en vigueur d'ici fin 2012 pour succéder aux règles de Bâle II. Ces propositions feront l'objet d'une étude d'impact dans le courant du premier semestre 2010 avant d'être définitivement arrêtées d'ici à la fin de 2011. Des analystes comme ceux de Crédit suisse ont jugé que les propositions du comité de Bâle étaient particulièrement pénalisantes pour le secteur bancaire européen. Selon les économistes, la nouvelle réglementation qui va s'instaurer d'ici fin 2012, vise à améliorer la qualité des actifs qui composent les fonds propres de base - "tier one" - des banques en les incitant à privilégier les actions ordinaires et les mises en réserve des bénéfices réalisés dans les périodes de croissance, au détriment notamment des titres hybrides. Dans tous cela, l'Algérie n'est pas en reste. Même si la sphère bancaire algérienne n'a pas été touchée par la pandémie des subprimes, le renforcement des règles prudentielles s'est imposé de fait. Dans ce contexte, la Banque d'Algérie estime que malgré que le secteur bancaire et financier algérien "n'ait pas été affecté directement par la crise financière internationale, témoignant des progrès en matière de stabilité monétaire et de résilience de ce secteur, le renforcement de sa solidité est un objectif permanent des autorités monétaires et de supervision". Et c'est dans l'objectif d'asseoir justement la solidité des banques, que la banque centrale a pris une série de décisions renforçant la réglementation bancaire. Ainsi, le Conseil de la monnaie et du crédit a promulgué, en décembre 2008, le nouveau cadre réglementaire portant sur le relèvement substantiel du capital minimum des banques (de 2,5 milliards de dinars à 10 milliards de dinars), et établissements financiers (0,5 milliard de dinars à 3,5 milliards de dinars) jugé nécessaire pour leur permettre de faire face aux risques bancaires, y compris les risques systémiques. Après les autorisations accordées par le Conseil de la monnaie et du crédit au second semestre 2009, l'ensemble des institutions concernées est en voie de compléter ce processus de mise à niveau du capital minimum, respectant le délai de douze mois accordé aux banques et établissements financiers pour se conformer à ces nouvelles exigences en matière de fonds propres de base. Cette augmentation du capital a été appuyée par l'assainissement additionnel des crédits non performants dans les portefeuilles des banques publiques liés aux entreprises publiques. Aussi, la Banque d'Algérie mettra en place un système de notation bancaire conforme aux standards internationaux en 2010, dans le but de renforcer la supervision bancaire. En effet, le gouverneur de la Banque d'Algérie avait annoncé la prochaine mise en place d'un nouveau système de surveillance de la solvabilité des banques opérant en Algérie. M. Laksaci a fait savoir qu'il ne s'agira pas d'attribuer des notes aux banques mais d'évaluer leur solvabilité. Ce système de rating s'ajoutera à l'affinement des "stress test" au cours du premier semestre 2009. Les "stress test" sont des opérations de simulation qui permettent de mesurer les capacités des banques à résister à d'éventuels chocs. Aussi, la Banque d'Algérie "suivra de près l'évolution des risques, notamment la concentration des crédits, pour s'assurer du développement de crédits sains à l'économie". Isma B.

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