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Une dose de géoéconomique ?
Publié dans Le Maghreb le 16 - 02 - 2010


Ennemi stratégique juste pour mobiliser les populations et construire ainsi un espace de défense contre toute menace, y compris celle portée par la concurrence économique, ou plutôt commerciale ? Comme menace en provenance de l'extérieur, pour le moment, les populations pensent plutôt que s'il y a une menace extérieure, celle-ci ne pourrait être que militaire et pas économique. Depuis que dans tous les discours il y a exclusivement la dimension militaire qui est conjurée et pas la dimension économique, la notion de péril extérieur est liée à une éventuelle agression. Quel pays arabe a la conviction que cela ne concerne que les autres pays arabes, du genre Irak, et pas lui ? L'Algérie n'a bien sûr pas des intérêts vitaux sur le plan économique à sauvegarder dans son espace géographique naturel pour adopter un discours de belligérance ou se désigner un ennemi, celui qui serait censé lui servir d'obstacle à la réalisation de ses desseins. Les manœuvres interarmes ne sont pas effectuées par désignation d'un ennemi connu, identifié, mais imaginé. A ce titre, elle ne dimensionne pas le format de son armée dans l'objectif de satisfaire des visées annexionnistes, mais seulement dans celui de préserver son intégrité territoriale et la souveraineté de la décision nationale. Mais, il va de soi que l'Algérie a le droit de satisfaire son besoin de sécurité à ses frontières. Quels seraient les éléments de dissuasion et les moyens de renforcer celle-ci ? Pourquoi faudrait-il croire qu'à chaque fois que l'on parle de dissuasion, les pensées vont à des réactions militaires et pas économiques ? Les pays arabes avaient bien utilisé l'arme du pétrole, tandis qu'il est arrivé à des pays occidentaux de prôner le boycott économique, le boycott commercial. Pas de politique extérieure axée sur la recherche de l'exercice de l'hégémonie régionale, mais, il est bien évident qu'elle doit se considérer intéressée par ce qui se passe dans son environnement international, et à plus forte raison à ses propres frontières. Il n'est point besoin d'être une grande puissance financière, ou militaire pour avoir une crédibilité sur la scène internationale, ou réussir sa politique de présence diplomatique. La politique extérieure a montré par sa constance qu'elle est fondée sur la sécurité collective, la solidarité opérationnelle face aux menaces et qu'il faudrait organiser une parade concertée contre un phénomène pour lequel il n'était pas prévu qu'il atteindrait une dimension internationale. Mais, et là il y a problème, ce ne sont pas fatalement les Etats qui peuvent imposer facilement leurs visions, mais les ensembles régionaux, les ensembles en phase de construction d'une politique de défense intégrée, de sécurité intégrée, de politiques extérieures étatiques convergentes, et de solidarité en matière d'économie et de commerce généralement selon le principe " gagnant, gagnant". Là, également, se pose un problème. Quel ensemble régional serait-il disponible à se donner une consistance et évoluer comme entité ? Sans doute que si les appartenances à la langue, à la religion sont les facteurs qui désignent l'espace géographique d'arrimage, le monde arabe ou le sous espace maghrébin sont tout désignés. Cela fait depuis longtemps que l'UMA et le monde arabe avaient commencé sur le plan des discours à dire qu'ils emprunteront le chemin de leur élévation au rang d'entité soudée, mais ni demain, ni après-demain ne seront la veille de leur aboutissement. En matière de géographie, l'Algérie est gâtée, car elle appartient à plusieurs espaces qu'il est difficile de départager si elle cherche à promouvoir ses intérêts. Un atout ou une dispersion que cette possibilité d'avoir à choisir l'espace géopolitique qui convient le mieux à ses intérêts ?

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