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L'économie, une continuité étatique
Publié dans Le Maghreb le 25 - 03 - 2010


Le secrétaire général de l'UGTA disait fort à propos : "mieux vaut une entreprise privatisée qu'une entreprise dissoute", ce qui est d'autant vu sous l'angle du social que les entrepreneurs qui accèdent à l'achat du capital de l'entreprise publique s'engagent, comme préalable, à conserver, au moins pour une durée de cinq ans, la totalité des effectifs. Un des grands signes du respect des principes de la démocratisation réside dans le constat que les alternances ne mettent pas en péril la continuité des grandes politique de l'Etat. Sinon, quelle confiance pourraient réellement accorder à l'Etat des investisseurs intéressés par notre économie et quelle démocratie lorsqu'une alternance introduit la politique de remise en cause des engagements internationaux et même nationaux, ce qui signifierait la mise en oeuvre de la politique de la terre brûlée à l'encontre de tout ce qui a été fait précédemment. Mais, depuis plus particulièrement l'entrée dans l'économie de marché qui n'a pas encore du tout fonctionné en notre faveur, ne pouvant pas financer le développement à la place des dépenses publiques, à chaque rentrée sociale, ceux qui pensent pouvoir lire l'avenir avec certitude pronostiquent une rentrée des plus difficiles, c'est-à-dire une explosion sociale. Bien évidemment, ceux qui sont au pouvoir ne voient pas les "choses" de la même manière. Chaque été, les même conjurent cette explosion. Elle avait été annoncée pour la rentrée sociale. Elle est à nouveau annoncée pour la nouvelle année. L'Algérie se trouve présentement sur une passerelle, celle de la transition économique, laquelle, au fur et à mesure qu'elle se déroule, implique les opérateurs économiques, plus particulièrement ceux qui sont membres du forum des chefs d'entreprise qui veulent faire de cette transition une transaction, c'est-à-dire le produit dune concertation la plus élargie possible. L'Algérie a assez avancé sur cette passerelle, se mettant ainsi dans l'obligation de continuer à avancer, car, compte tenu de l'évolution du monde et surtout de l'adoption "de gré ou de force" du modèle libéraliste de l'économie mondiale, le retour à l'ancienne voie du socialisme est interdit. Et pourtant, il y a des populations qui en sont nostalgiques et qui estiment qu'elles étaient plus protégées socialement que maintenant. Il y en a même qui pensent que l'entrée du pays dans l'économie de marché a produit des facteurs de création et d'aggravation de nouvelles crises. Que faut-il attendre des jeunes qui ne trouvent pas d'emplois alors que leurs besoins sont immenses ? On a perdu le secteur public qui donnait beaucoup d'espoir et on a récupéré un secteur privé qui a beaucoup de volonté mais qui ne peut compenser le recul de celui-ci. Fatalement, c'est le secteur privé qui est appelé à être progressivement dominant dans le secteur de la concurrence, ou plutôt dans les secteurs qui ne sont pas de caractère stratégique, c'est à dire ceux qui seront ouverts à la concurrence et donc aux privatisations. Par comparaison avec les pays industrialisés, et là où il n'est pas dans les normes du libéralisme que l'Etat se laisse aller à gérer directement les entreprises, à les posséder, l'Algérie semble vouloir emprunter le même chemin. Une question se pose inévitablement, combien d'années ou de décennies faudrait-il à l'Algérie pour qu'elle se trouve une place honorable dans le système international ? .

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