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Risque de pollution sur le barrage de Taksebt à Tizi Ouzou
Environnement
Publié dans Le Maghreb le 28 - 03 - 2010

Les bassins versants attenants aux principaux barrages édifiés en Algérie souffrent de deux problématiques récurrentes en Algérie : l'érosion hydrique et la pollution, qui constituent autant de menaces de pollution pour les barrages établis. Au regard des concentrations démographiques et de la configuration des armatures urbaines et industrielles, les barrages implantés dans la partie septentrionale de l'Algérie subissent une pollution sans précédent. S'en est-il le cas du barrage de Taksebt (Tizi Ouzou). Selon le bureau de consulting Gredaal, le barrage de Taksebt est menacé de pollution. De construction récente, ce barrage est menacé par une pollution multiforme générée par les infrastructures installées sur les bassins versants. Certes, il n'existe pas une concentration industrielle importante dans les régions contiguës au barrage de Taksebt susceptibles de constituer une menace de pollution notable pour ce dernier, mais le développement notable des PME et des TPE constitue désormais une source de pollution chimique considérable (ateliers de peinture, des huileries, des abattoirs et des élevages avicoles). Outre les déchets industriels, le barrage de Taksebt est en passe de devenir l'exutoire à la pollution par les eaux usées. En effet, 17 municipalités déversent quotidiennement des volumes importants d'eaux usées dans les ravins qui se jettent dans le bassin versant du barrage. A cet effet, cinq communes posent particulièrement problème : Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, Irdjen, Ouacifs et Ouadhias, pour lesquelles il est projeté la construction de 5 stations d'épuration. Des études d'impact sur l'environnement devront être entreprises pour l'ensemble des entreprises économiques établies sur les bassins versants du barrage afin d'atténuer les effets dévastateurs de cette pollution.
De même que s'impose une gestion rigoureuse des réseaux et des installations d'assainissement. Il faut dire qu'autour du Djurdjura, la pollution des cours d'eau et nappes phréatiques n'est pas alarmante jusqu'à maintenant, mais il se pourrait qu'elle le devienne dans les années à venir au risque d'hypothéquer tous les efforts consentis. Il y a cette chance de ne pas disposer de grands ensembles industriels qui sont les plus gros pollueurs de rivières ( à quelque chose malheur est bon, dit-on), mais il existe une pollution ménagère et humaine souvent inconsciente car liée à un manque d'éducation environnementale. Il s'agit d'un rejet abusif dans nos ruisseaux de toutes sortes de produits chimiques et surtout du pillage organisé du sable des fonds de rivières qui consiste un filtre naturel qui protège les nappes souterraines. Ne pas réagir et laisser faire, c'est prendre le risque de tout remettre en cause ; car polluer l'eau, c'est non seulement revenir sur le droit de chacun d'accéder à sa part d'eau potable mais c'est aussi polluer l'agriculture et tous les produits que nous consommons. Alors pourquoi et comment sécuriser un bassin versant ? L'une des raisons premières qui répond à cette question est la nécessité de pérenniser des ressources hydriques difficilement acquises, et au prix fort.
Pour ce faire, et afin de ne pas reconduire les mêmes erreurs que par le passé (envasement des barrages de Ksob à M'sila, Kais dans les Aurès, Keddara dont le taux de remplissage n'est que de 51% ...), il convient de mener une lutte implacable contre l'érosion qui encourage toutes sortes de charriages, à cause des eaux torrentielles et qui finissent par emplir les fonds des barrages, réduisant ainsi, petit à petit, leurs capacités de stockage. En un mot, il s'agit de faire en sorte que ces barrages continuent à tourner au maximum de leurs capacités dans les décennies à venir. Il faut également réduire les incidences de l'intervention de l'homme sur les milieux naturels en luttant contre les incendies de forêt, les défrichements incontrôlés, un choix judicieux des systèmes de cultures, un contrôle des processus d'urbanisation... Intervenir directement dans les plantations d'arbres forestiers, voire fruitiers et même dans des aménagements tels que la constructions de gabions, le drainage des abords de routes... Les services techniques des wilayas de Bouira et de Tizi Ouzou, soit les directions des forêts, de l'hydraulique, de l'agriculture, de l'environnement, de l'urbanisme ont la lourde responsabilité de conjuguer leurs efforts et de coordonner leurs actions en apportant une attention soutenue à la stabilisation des bassins versants qui sont en amont des ouvrages nouvellement réceptionnés dans ces régions.


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