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Le déficit budgétaire atteint 11% du PIB
Le rapport de la Banque mondiale prévoit une croissance de 4 % en 2011
Publié dans Le Maghreb le 06 - 04 - 2010

L'accroissement rapide des dépenses publiques s'est traduit par la montée en flèche des déficits budgétaires des pays en développement exportateurs, en 2009, atteignant 11% du PIB en Algérie (bien que largement couvert par des ressources de l'ordre de 150 milliards de dollars). C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives régionales de croissance pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Selon le même rapport, la croissance du PIB en Algérie a ralenti à 2,1% en 2009, contre 3% en 2008. Une baisse de 2% dans le secteur pétrolier a été partiellement compensée par les activités non pétrolières qui ont enregistré un taux d'expansion de 5,7 %, appuyé par le bâtiment et les services liés à un programme de développement des infrastructures à long terme (PIP). Le programme a continué d'être mis en œuvre en partie en tant que mesure de relance et, au début de 2009, le gouvernement a annoncé qu'il lui consacrerait environ 60 milliards de dollars prélevés sur son excédent budgétaire lié au pétrole.
C'est après une période de croissance vigoureuse de 4,5% par an, entre 2000 et 2005, que l'Algérie a connu un ralentissement de sa croissance. Celle-ci est tombée à 1,8% en 2006 en raison d'un important recul du secteur des hydrocarbures attribuable à des travaux de maintenance et à la baisse de la demande de pétrole et de gaz en Europe. Une légère reprise a ensuite hissé la croissance du pays à 3,5% en 2007. Suite à la forte baisse des prix du pétrole au cours du dernier trimestre de 2008, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie a de nouveau diminué pour se situer à 3% en moyenne en 2008. Notons que selon le même rapport, le PIB par habitant de l'Algérie a enregistré une augmentation en passant à 3 968 dollars en 2007, contre 3 478 dollars en 2006. L'accroissement du PIB par habitant a, ainsi, plus que doublé durant ces dernières années en passant de 1 623 dollars en 1999 à 3 968 dollars en 2007. Cette amélioration du revenu global par habitant intervient dans le sillage de la hausse de la croissance du PIB qui a clôturé en nette hausse à la fin 2007, en s'établissant à 9 374 milliards de dinars (135 milliards de dollars). Ce résultat dépasse largement les prévisions de la loi de finances 2007 qui tablait sur un PIB de l'ordre de 6.235 milliards de dinars (87 milliards de dollars) en 2007, soit une augmentation de plus de 51% par rapport aux prévisions. Un bond du crédit privé a fait espérer une reprise des activités dans le secteur privé, mais des mesures prises par la suite en janvier 2009, sous la forme d'un décret présidentiel limitant à un maximum de 49 % la part des capitaux des investisseurs internationaux dans les principales entreprises privées du pays, ont eu un impact immédiat sur les investissements étrangers directs (IED). Un ralentissement des mesures prises en vue de la libéralisation du commerce extérieur a également été observé en 2008 et l'adhésion longtemps attendue de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a encore été repoussée. En 2008, la croissance du PIB global se situait à environ 3%, tandis que celle du PIB hors hydrocarbures s'établissait à 5,8%, traduisant une médiocre récolte céréalière et une morosité de la demande sur les marchés d'exportation de l'Algérie. D'ailleurs, dans son rapport portant sur les perspectives économiques mondiales pour 2010, sur la crise, les finances et la croissance (Global economic prospects (GEP) : Crisis, Finance and Growth 2010), la Banque mondiale a souligné que le PIB de l'Algérie, qui a augmenté de 2,1% en 2009, devrait poursuivre sa hausse pour croître de 3,9% en 2010. L'institution de Bretton Woods établit des pronostics encore meilleurs pour l'Algérie sur l'année 2011, en tablant sur un PIB qui devrait connaître une hausse de 4% l'an prochain. Dans ses prévisions sur la croissance mondiale, il est ainsi constaté que la croissance de l'Algérie dépasse le taux de croissance du PIB mondial, lequel devrait être de +2,7% en 2010 et de +3,2% en 2011 contre -2,2% en 2009. D'autre part, concernant le ratio de la balance des comptes courants de l'Algérie par rapport au PIB, la BM avance que ce taux devrait s'établir à +2,7% en 2010, pour passer à +5,6% en 2011 contre -3,4% en 2009. D'un autre côté, l'accroissement rapide des dépenses publiques s'est traduit par la montée en flèche des déficits budgétaires des pays en développement exportateurs en 2009, atteignant 11% du PIB en Algérie (bien que largement couvert par des ressources de l'ordre de 150 milliards de dollars), 5,5% en République arabe syrienne, 3,8% en République islamique d'Iran et 2% en République du Yémen. D'ailleurs, l'élaboration de la loi de finances pour 2009 intervient dans un contexte de poursuite du confortement des équilibres internes et externes des principaux indicateurs macro-économiques et financiers. Le contexte économique et financier est marqué par l'augmentation du prix de référence du baril de pétrole à 37 dollars, un taux de change de 65 DA pour 1 dollar US, un taux de croissance économique de 4,1% et un taux de croissance hors hydrocarbures de 6,6%, émanant essentiellement du secteur des travaux publics et du bâtiment. Il est également marqué, a ajouté le ministre, par une stabilité relative des exportations d'hydrocarbures et une augmentation de 10% des importations de marchandises. A titre de rappel, la croissance hors hydrocarbures effective a clôturé à 6,5% en 2007 contre 5,2% en 2006 grâce aux secteurs respectivement du BTP (+9,5% en termes réels), des services (+6,9% en volume) et de l'agriculture (5,8% en volume). Les résultats du secteur des hydrocarbures, qui totalise à lui seul 45% du PIB, indiquent également une augmentation de sa valeur ajoutée en se situant à près de 4.140 milliards de dinars (plus de 57 milliards de dollars). Ce qui signifie que la valeur ajoutée dans ce secteur a augmenté de près de 7% en valeurs courantes mais a baissé de 0,7% en termes de volume. Pour finir, en ce qui concerne l'investissement global, il s'est élevé à 3 135 milliards de dinars en 2007, soit +25% en prix courants et à près de 10% en termes réels par rapport à l'année 2006. Le commerce extérieur a terminé l'année 2007 avec des importations de l'ordre de 27 milliards de dollars (+28% par rapport à 2006) contre des exportations de l'ordre de 60 milliards de dollars (+11%). En somme, l'impact le plus important attendu de la croissance est celui de l'amélioration de la situation de l'emploi et donc de la réduction du chômage qui touchait 12,3 % de la population active en 2006. Sur ce point, la lecture des estimations indiquent une population active de 10,51 millions en milieu d'année 2007 (évolution de 2,5% par an depuis 1999), et une population occupée de 9,27 millions (soit une augmentation de 2,9% par rapport à 2006).

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