Depuis le 12 et jusqu'au 17 avril prochain, la salle El Mouggar est l'hôte des journées du cinéma italien, un événement que propose l'Institut culturel italien à Alger de concert avec l'Office national de la culture et de l'Information (ONCI) qui gère la dite salle. Pour ce faire, Umberto Malizia le représentant de l'institut culturel italien à Alger soutiendra que l'organisation du cycle de cinéma italiense tiendra avec la sélection de six films réalisés entre 2005 et 2009. Outre ces projections, nous rendons un hommage au réalisateur Pupi Avati avec le film "Les amis du bar Marguerite". Selon toujours l'attaché culturel, ce cycle se propose de présenter des fresques de la société italienne dans ses aspects les plus significatifs et les plus larges, les rapports entre les jeunes et le monde du travail, la marginalisation, l'amour et le couple, le choc des générations et l'amitié.". Il faut savoir que la plupart des œuvres proposées seront projetées dans leur langue d'origine et le sous-titrage est en français. De même, le public algérois devra suivre ces productions en système DVD et non en 35MM en raison de l'introduction du sous-titrage. Ces journées seraient une occasion inouie pour tous les cinéphiles qui aiment le très réputé cinéma italien, de redécouvrir ou de découvrir quelques films qui explorent des thémes universels comme le romantisme, la société etc…A ce titre, il y aura à l'affiche " Génération mille euro" de Massimo Venier, "Le dernier polichinelle" de Maurizio Scaparro, "Redresse la tête" d'Alessandro Angelini, "Mademoiselle F" de Wilma Labate, "Les amis du bar Marguerite" de Pupi Avati, "Plus jamais comme avant" de Giacomo Campiotti. Grand oublié de cet événement : absence du court et moyen métrage, le documentaire, sans oublier la programmation destinée au jeune public. Les projections se passeront des débats passionnés avec les réalisateurs de ces films puisque ceux-ci ne feront pas le déplacement jusqu'à Alger, et on peut imaginer que la raison de cette absence est liée à l'argent. Selon Umberto Malizia "il est question de faire connaitre au large public la tradition du cinéma italien, avec des films de qualité, des films d'auteur, mais aussi des films grand public". D'ailleurs la plupart de ces films ont été primés lors de festivals internationaux. Il rappellera également que son institut a pour tradition de proposer tous les mercredi un film dans une salle d'Alger. Comme quoi la collaboration entre nos institutions culturelles et celles des italiens n'est pas neuve.