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"Hors-la-loi" c'est d'abord une grande saga
M. Rachid Bouchareb au Festival de Cannes
Publié dans Le Maghreb le 22 - 05 - 2010


Après plus de trente années d'absence, l'Algérie revient au devant de la scène du 7e art, avec "Hors-la-loi", ou le film à polémique de Rachid Bouchareb, qui représente l'Algérie à la 63ème édition du Festival international du cinéma de Cannes, en compétition officielle. Trente-cinq ans après "Chroniques des années de braise" de Mohamed Lakhdar Hamina, lauréat de la Palme d'or de ce même festival de Cannes, l'Algérie sera une nouvelle fois dans la cour des grands avec ce film de Bouchareb, objet d'attaques juste après l'annonce de sa sélection officielle à cette édition 2010. Le film qui devrait être projeté hier (vendredi soir) a provoqué, en effet, une grande polémique notamment de la part des Français précisément, les nostalgiques de l'Algérie française, qui se sont manifestés, hier à Cannes, plusieurs élus UMP, du Front national français s'étaient joints à la manifestation, ainsi que des représentants d'associations de harkis ou de pieds-noirs étaient également présents. "Le film n'est pas un champ de bataille, il n'est pas fait pour provoquer des affrontements, il a été fait pour ouvrir un débat dans la sérénité", a affirmé hier, M. Bouchareb, lors d'une conférence de presse, appelant à voir "Hors-la-loi" comme un "simple film de cinéma" au propos universel alors que certains, sans avoir vu son long métrage, l'ont accusé de "falsifier" l'Histoire ces dernières semaines. "Hors la loi ", c'est d'abord une grande saga, a-t-il souligné. Le film "Hors-la-loi", faut-il le souligner est une coproduction algéro-française, s'inscrit dans le prolongement du film "Indigènes", consacré à la participation de soldats des anciennes colonies françaises au deuxième conflit mondial. La trame du "dernier né" de Bouchareb débute avec les massacres du 8 Mai 1945 pour se poursuivre en France avec la guerre de Libération nationale, vécue par trois frères qui prendront chacun un chemin différent par rapport aux évènements marquant cette période. C'est cette démarche du cinéaste qui semble irriter les détracteurs du film qui ont mené une virulente campagne contre cette œuvre de fiction, comme l'a qualifiée Rachid Bouchareb. Depuis l'annonce de la sélection de "Hors-la-loi", des groupes nostalgiques du passé colonial, relayés par deux élus UMP, reprochent à son auteur le contenu "anti-français", selon eux, du film, exigeant son retrait de la compétition et menaçant de perturber la projection du film. Face à cette campagne de dénigrement, des voix d'historiens, de créateurs, d'artistes et de nombreuses personnalités, ont dénoncé "cette guerre des mémoires" et les risques d'atteinte à la liberté d'expression et de création d'un cinéaste. Ces voix ont dénoncé des manoeuvres qui tendent à passer sous silence des faits historiques, la tentative de censure du film, les entraves à la liberté de création et les pressions exercées sur certains producteurs pour retirer leur participation au financement du film. Pour eux "l'évocation d'une page d'histoire tragique peut aussi bien passer par la fiction, avec ses inévitables raccourcis, que par les inévitables travaux des historiens". De ce fait, Rachid Bouchareb est sorti de son silence pour appeler ses détracteurs à "exprimer leur désaccord dans un cadre pacifique et dans la sérénité du débat d'idées". Le cinéaste a souligné la nécessité que le cinéma puisse "aborder tous les sujets". "Je le fais en cinéaste, avec ma sensibilité, sans obliger quiconque à la partager. Après les projections, il sera temps que le débat public se déroule", a-t-il dit, avant d'ajouter, "Attaché comme je le suis à la liberté d'expression, il me paraît normal que certains puissent être en désaccord avec mon film, mais je souhaite que ce désaccord s'exprime dans un cadre pacifique et dans la sérénité du débat d'idées". Il y a lieu de noter enfin, que la sortie de "Hors-la-loi" sur les écrans est programmée pour le 22 septembre prochain. Ce long métrage de 2h18 mn évoque le résistance algérienne au colonialisme français menée par le Front de libération nationale (FLN) en France et son développement jusqu'à l'Indépendance. Le film raconte l'histoire d'une famille algérienne, d'abord dépouillée de sa terre dans la région des Hauts-Plateaux, puis victime des massacres du 8 mai 1945. Trois frères survivants de ces massacres, Sami Bouadjila, dans le rôle d'Abdelkader, Djamel Debbouz (Saïd), Roshdy Zem (Messaoud) viennent s'installer avec leur mère, Chafia Boudraâ, à Nanterre en France. Ce sont les deux frères Abdelkader et Messaoud qui initieront le mouvement de résistance au sein de la communauté algérienne en France.

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