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Nos universitaires appréciés à l'étranger
Publié dans Le Maghreb le 08 - 07 - 2010

De grands efforts de formation sont entrepris par l'Algérie et nous pouvons même dire que cela a commencé avec l'indépendance nationale et que cela a concerné tant les institutions civiles que militaires. Il est vrai qu'actuellement ce sont les formations en management qui sont mises en avant dans la presse. Mais, pourquoi négliger sur le plan médiatique les formations en sciences de l'ingénieur , lesquelles passent maintenant par de sérieux obstacles valorisants tels que les classes préparatoires que sont les formations communes destinées à " doser " les enseignements ? Alors, quand on parle de retard ou d'inadaptation de notre système scolaire et partant de notre système universitaire, il faudrait bien préciser pourquoi et comment ? Retard par rapport à quoi ? Au changement de nature des emplois, à l'évolution des programmes des universités occidentales ? il y en a qui, quand même, sont sortis diplômés de l'université algérienne, ont occupé de hautes fonctions et qui se laissent aller à dire que l'université fabrique des chômeurs. Serait-ce les diplômes fournis par les universités algériennes qui mènent vers le chômage ou alors serait-ce la politique d'abandon des industries et de tous les secteurs tels celui du tourisme qui ne fournissent pas les emplois en nombre pour recruter des universitaires ? Serait-ce l'université qui est en régression et où en serait notre politique économique commencée depuis les années "socialistes" et qui aurait assez accumulé des défaillances et des décisions erronées pour que le pays se retrouve aujourd'hui incapable de créer des emplois durables sanctionnés par des CDI ?
Et pourtant, nos étudiants, qui partent continuer leur formation dans les grandes écoles étrangères occupent parfois le premier rang en termes de résultats.
Quoi qu'on puisse dire de la qualité de nos diplômes, nos universitaires sont bien appréciés à l'étranger et y approfondissent des études en se retrouvant souvent majors de promotion dans bien des disciplines. Il fut bien un temps, pas trop lointain puisqu'il s'agit de la décennie 70, où pour faire des études de médecine, par exemple, les étudiants des pays voisins choisissaient les universités algériennes.
Pourquoi s'en est il fallu qu'aujourd'hui on parle d'échec de l'enseignement supérieur et que l'on répète à l'envie que l'université fabrique des chômeurs, alors que c'est l'entreprise ou le modèle économique suivi qui crée du chômage ?
Nos entreprises, nos ministères, sont bien encadrées par des universitaires algériens. S'il y a du chômage, il faudrait l'imputer à l'environnement politico-économique créé depuis des décennies et qui interdisait l'innovation et le risque. Nous pourrions même recommander de ne pas jeter la pierre au système d'enseignement supérieur ou au système éducatif mais plutôt au système politique qui fonctionne de façon à rendre même impossible la relance de l'économie pourvoyeuse de pouvoir d'achat et d'emplois ?
Quand on parle de système politique, il ne s'agit pas des hommes et des femmes en place ou des hommes et des femmes à mettre en place, car n'importe qui, intronisé, réagira comme ceux qui l'ont précédé. Prenons par exemple les profils de sociologie et de sciences politiques. Quels postes de travail pour des diplômés niveau licence ? De tels diplômés trouvent leur emploi dans les pays occidentaux et pas facilement dans le notre.


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