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La CNMA propose une assurance "intégrale" soutenue par l'Etat
Céréaliculture
Publié dans Le Maghreb le 10 - 07 - 2010

La branche assurance de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), qui a développé plusieurs produits d'assurance agricole en vue d'attirer le maximum d'agriculteurs. Dans ce sens, l'assureur, s'apprête à lancer une nouvelle police d'assurance "intégrale" des céréales couvrant les risques de sécheresse, grêle et incendie et plaide pour un soutien étatique de ce produit "très lourd" financièrement. Le directeur général de la CNMA assurances, M. Arba Kamel a indiqué mercredi que CNMA veut " sécuriser les agriculteurs par une assurance intégrale qui couvre les risques de la sécheresse, incendie et grêle, mais comme c'est un produit très lourd, nous avons besoins de la participation de l'Etat dans la couverture de la prime d'assurance et des indemnisations en cas de sinistre". C'est que la valeur de la production céréalière en Algérie " dépasse les 106 milliards de DA, portant à 14 milliards de DA l'éventuelle somme de la police d'assurance intégrale (somme des cotisations des agriculteurs)", selon M. Arba. "On demande pour cela une refonte du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA) à même de le mettre à la disposition de cette nouvelle police d'assurance que nous comptons mettre en oeuvre fin 2010 ou début 2011", a-t-il encore soutenu. Interrogé sur le prix de cette nouvelle assurance, il dira qu'elle coûtera très peu, soit une police de 2.000 à 3.000 DA pour l'hectare. "Ce n'est même pas le prix d'un quintal de blé dur", dira-t-il. L'introduction de l'assurance intégrale, qui sera un produit "exclusif" de la CNMA devra "booster la production nationale de céréales et diminuer les importations", selon M. Arba qui a également appelé le réassureur public (CCR) à s'impliquer dans ce projet. Environ 500.000 agriculteurs, selon la CNMA, activent actuellement dans la culture des céréales sur une superficie de plus de 3 millions d'hectares. Il est à rappeler que La CNMA s'est engagée depuis plus d'une année dans un programme de modernisation des assurances agricoles visant à couvrir toutes les cultures notamment stratégiques et présenter des contrats qui protègent l'agriculteur et le rendre solvable vis-à vis des banques. Depuis sa création en 2006, la CNMA devait 80% de son chiffre d'affaires à l'assurance automobile au détriment de l'assurance agricole, qui concernait uniquement la grêle du fait que la couverture de cet aléa était obligatoire. Actuellement le risque agricole représente 32% des recettes de la Caisse, qui ont atteint 5 milliards DA en 2009, un chiffre jamais atteint depuis sa création. Le taux de souscription des agriculteurs aux polices d'assurance de la CNMA est passé de 5% en 2009 à près de 7%, soit 18.000 exploitants actuellement. En mai, la CNMA-assurance avait annoncé de nouveaux produits d'assurance destinés notamment aux filières agricoles stratégiques. Cette caisse spécialisée a engagé, depuis plus d'une année, un programme de modernisation des assurances agricoles afin de couvrir toutes les cultures et présenter des contrats visant à protéger l'agriculteur et à le rendre solvable vis-à-vis des banques, rappelle-t-on. A la demande des pouvoirs publics, notamment après le lancement de la Politique du renouveau agricole et rural fin 2008, la CNMA s'est engagée dans un processus de modernisation de ces produits d'assurance en vue d'être à la mesure des exigences du secteur et des agriculteurs. La première expérience a concerné la filière pomme de terre, avec un contrat multipéril lancé en 2009, et qui a donné d'ailleurs "des résultats très importants. Ainsi, 65% des superficies consacrées à la production d'arrière-saison ont été couvertes, notamment contre la grêle et le gel, qui ont causé d'ailleurs beaucoup de pertes lors de cette période nécessitant une indemnisation de 21 millions DA. La production de pomme de terre, obtenue en arrière-saison a dépassé le million de quintaux, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture. La CNMA a lancé également l'assurance multipéril pour la tomate industrielle, au niveau des régions de forte production à l'est du pays, alors qu'un nouveau produit appelé "assurance pertes au rendement" est en phase d'expérimentation. Des produits d'assurance multipérils spécifiques à l'oléiculture et à la viticulture ont été également mis sur le marché, accompagnés de séances de vulgarisation au niveau des grandes régions connues par ces cultures. Ces deux nouveaux produits d'assurance dits "multi-périls vigne" et "multi-périls oliviers" couvrent deux productions stratégiques (oléicole et viticole) "contre les principaux aléas climatiques auxquels elles sont exposées, notamment la grêle, le gel, le siroco, les tempêtes et les inondations". La création de ce genre de produits a été motivée par les différents problèmes auxquels font face ces cultures, notamment l'oléiculture classée par le gouvernement filière stratégique. Le facteur climatique a toujours été l'une des raisons principales de la baisse de la production oléicole en Algérie dont les prévisions pour cette année tablent sur une chute importante par rapport à l'année dernière, notamment pour l'olive à huile. Aussi et à la demande de l'Association nationale des apiculteurs, la caisse a proposé un nouveau contrat d'assurance contre la perte de production du miel. Par ailleurs, la CNMA compte lancer l'assurance sécheresse lors de la prochaine campagne labours-semailles et va concerner en premier lieu la céréaliculture sera lancée lors de la campagne céréalière 2010-2011. Ce produit est en cours de validation et s'appliquera sur le terrain au niveau de 22 wilayas productrices de céréales. Il faut savoir également que la Caisse travaille actuellement sur un programme d'assurances agricoles appelé "assurance récoltes", censé contribuer à la promotion, au développement et à la valorisation de l'agriculture en garantissant les rendements. Une réflexion sur un mécanisme d'assurance appelé "micro assurance" destiné au monde rural est également en cours. Ce produit va aider les populations rurales à pérenniser leurs activités, à améliorer leur sécurité alimentaire et prendre en charge même leur sécurité sociale. Interrogé à son tour, le chargé d'études au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. Idir Baïs a déclaré à l'APS qu'"une demande de refonte du FGCA a été récemment soumise au gouvernement".
Cette proposition du ministère porte, explique-t-il, sur "l'introduction, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2010, d'une disposition pour la transformation du FGCA en un fonds plus global qui se charge des assurances agricoles". Ce dernier, qui serait alimenté par le Trésor public et les compagnies d'assurances, constituera "un instrument des pouvoirs publics pour soutenir les filières agricoles stratégiques". Il devra donc "soutenir, en partie, l'assurance intégrale proposée par la CNMA", a poursuivi M. Baïs.

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