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Le melhoun et le chant chaâbi disséqué
Cinquième Festival national de la chanson chaâbi
Publié dans Le Maghreb le 30 - 08 - 2010


Le cinquième Festival de la
chanson chaâbi qui s'est ouvert, jeudi dernier, au Théâtre national Mahieddine- Bachtarzi a déployé ses champs cette année pour plus
d'apprentissage et plus de didactisme.
Ainsil'avoulu Abdelkader Bendaméche, commissaire du festival, qui a annoncé que dans cette édition, il misait plus sur la formation que sur autre chose.
En dehors de la compétition lyrique qui se déroule tous les soirs et jusqu'à demain, sur les planches du Théâtre national, des ateliers sur le système abécédaire dans la poésie melhoun et sur l'exécution du chant chaâbi ont été organisés à l'Institut national supérieur de musique (INSM), comme cela a été déjà annoncé par le commissaire du festival.
"Ce système permet de coder la musique chaâbi et donc de ne pas permettre aux non-initiés de la déformer. C'est un moyen de la sauvegarder ", a indiqué le chercheur en patrimoine, Mohamed Hamaïdia, qui a fait l'historique de ce système appelé "ibdjadi", et créé selon lui, au premier siècle de l'Hégire dans la péninsule arabique. Une façon donc de protéger cette musique des différentes malversations ou tout simplement d'une éventuelle disparition, comme ce fut le cas d'ailleurs, pour certaines noubates dans un autre genre musical, la musique classique andalouse. Ce système fut, également, adopté au Maghreb non seulement par les poètes, mais aussi par les spécialistes en "fiqh" et surtout les mathématiciens, a-t-il ajouté. De son côté, Derouache Abdesslam, professeur de musique chaâbi et de solfège au Conservatoire central d'Alger, a abordé la problématique de l'exécution de la chanson chaâbi, soulignant que la mémorisation du texte est "indispensable", surtout si le texte est long et difficile. "Un interprète débutant doit commencer par mémoriser une courte qacida, puis une moyenne, avant d'apprendre une longue qacida", a relevé l'intervenant, conseillant aussi, aux jeunes chanteurs chaâbi d'"éviter l'imitation d'autres artistes dans l'interprétation d'un texte".
"L'imitation, en début de carrière, est un passage obligé, mais l'artiste doit aussi assimiler le maximum de connaissances pour avoir sa propre façon d'interpréter une qacida", a expliqué l'enseignant de musique, insistant sur la nécessité pour l'interprète de la chanson chaâbi de connaître le contenu de la qacida, son rythme, sa tonalité et son genre. "L'artiste doit respecter la façon de moduler le texte", a encore indiqué l'orateur rappelant, par ailleurs, l'importance de l'utilisation du langage académique dans la chanson chaâbi pour, a-t-il dit, "permettre de diffuser cette musique séculaire à travers le monde, donc la rendre universelle".
Placé sous le signe de "La connaissance et du savoir ", les ateliers seront animés par des universitaires durant tout ce festival au profit des 32 finalistes et des musiciens des orchestres qui les accompagnent.
Hommage aux vétérans
Comme chaque année, un chapitre est dédié spécialement aux anciennes valeurs de la musique chaâbi, à l'occasion de ce rendez-vous annuel, à la faveur duquel des hommages seront rendus à des personnalités du monde lyrique. Seront donc honorés cette année : Cheikh El Hadj Boudjemaâ El Ankiss et Cheikh El Hadj Mazouz Bouadjadj, et à titre posthume Cheikh Hssissen, un militant qui a fait partie de la troupe artistique du FLN et maître de la chanson chaâbi, ayant enrichi le patrimoine d'œuvres majeures telles que "Atir el qafs" et "Nar el djemaâ rah tiri". En 2006, il a été rendu hommage à El Hadj M'Hamed El Anka, en 2007 à El Hachemi Guerrouabi, en 2008 à Mohamed El Badji et en 2009 à El Hadj M'rizek. La sixième édition (2011) sera dédiée à Mahboubati. Lors de la précédente édition qui s'est tenue au mois de carême, Abdelkader Bendaméche avait d'ailleurs assuré que ce festival " sera cette année un espace d'université populaire" où des jeunes viendront apprendre les règles strictes de cette musique séculaire dans un esprit tout à fait festif. Le commissaire du festival, semble miser surtout sur l'aspect didactique de cette compétition particulièrement convoitée par les jeunes de toutes nos contrées, qui rêvent un jour, de devenir chanteur professionnel. Car le Festival de la chanson chaâbi est une opportunité inouïe qui permet aux amateurs de se faire connaître et surtout aux candidats qui raflent les premiers prix, de se faire éditer dans un studio aux frais du commissariat de cette rencontre lyrique. Le commissaire n'a pas parlé de la publication, comme c'était le cas l'an dernier, d'un Diwan " (recueil), regroupant les poèmes qui seront interprétés par les finalistes. Notons enfin, que les prix attribués seront les mêmes que pour le Festival précédent, soit 250 000 dinars pour le premier prix et quatre autres distinctions allant de 200 000 à 5 000 dinars.


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