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Un combat déloyal
Publié dans Le Maghreb le 25 - 09 - 2010


Les règles du jeu international en matière d'économie de marché ne sont pas faites en collaboration active avec les pays en développement. Ces derniers sont entendus en position de faiblesse. N'y a-t-il pas une contradiction flagrante entre les objectifs poursuivis par le démantèlement des barrières tarifaires et le fait que soutenu les pays industriels soutènement que les échanges commerciaux favorisent le développement dans le contexte où il que ce démantèlement aggrave les vulnérabilités de l'industrie déjà embryonnaire des pays en développement ? Zone de libre-échange comme champ de bataille et concurrence menée comme une guerre économique, une guerre qui n'intègre pas de cessez le feu, menée jusqu'à la ruine de l'un des adversaires, une ruine génératrice de massification de chômage ? Le retard sur les pays développés ne se rattrape pas aussi facilement que le soutiennent ceux qui pensent qu'il suffit d'un programme de mise à niveau pour se placer à égalité de chances et de niveau de performance des pays développés. Le choix des armes est fait, en plus, par les pays développés. Ce sont eux qui imposent le désarmement de leurs futures victimes. Comme dans une guerre qui s'annonce, ils imposent l'abaissement et même la suppression des barrières de défense douanière pour qu'ils ne rencontrent pas une sérieuse résistance. Dans ces conditions, aussi bien les vainqueurs que les vaincus sont connus d'avance. Les vainqueurs sont fatalement les exportateurs des pays développés ainsi que les importateurs des pays en développement, des importateurs privés bien entendu, depuis la fin des monopoles exercés par le secteur public, puisque dans toutes les économies libérales, cela est du ressort du secteur privé. Les pays en développement savent pourtant ce qui les attend tandis que les pays développés savent très bien à quel risque certain ils exposent leurs partenaires du Sud. Quel pays en développement ne sait pas qu'il risque d'être amené à fermer ses propres entreprises qu'il a eu du mal à mettre en place ? On dit que l'Afrique a besoin de développement durable pour préserver les intérêts des générations futures. Mais, on joue sur les mots. Il faudrait d'abord que les conditions de développement soient réunies pour qu'on puisse penser à son caractère " durable ". Comment ne pas considérer que la domination de l' " économique " va induire fatalement des inégalités dans les pays appelés par respect pays en développement et même dans les pays développés du moment que c'est le profit qui détermine les comportements ? S'il y a des pauvres dans les pays non industrialisés, il y en a également dans les pays industriels sauf que chez les premiers, pèse en permanence la menace de la faim et même de la famine. Les grandes puissances économiques aspirent à gouverner le monde. Elles le dominent en fait et se rapprochent des d'institutions financières qu'elles dominent pour apporter des solutions à leurs propres problèmes. Lors d'un problème qui s'est mondialisé, telle la crise financière, il n'y a que les pays développés qui se sont concrètes, en tentant d'y apporter des solutions concertées, mais malgré que cette crise a eu des conséquences assez graves sur les pays dit en développement, ces derniers ne sont pas consultés. Et pourtant les implications socio-économiques sont plus graves dans les pays en développement qui ne possèdent pas d'industries capables de relancer l'économie comme ils ne peuvent pas prendre en charge les " sacrifiés " du monde du travail. Compenser les engagements des pays en développement en général, et des pays africains, en particulier, à adopter les règles du jeu économique définies par les pays riches par la lutte contre la pauvreté et les aides désintéressées au développement a fait partie des promesses des institutions dites multi-latérales, tels le FMI, la Banque mondiale , l'OMC, et même le G8 , ce dernier en réalité ayant autorité sur celles-ci puisque ce sont ses membres qui établissent les règles du jeu et que c'est en leur faveur qu'a été imaginée et mise en œuvre la mondialisation.

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