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Chaînes de production
Publié dans Le Maghreb le 04 - 10 - 2010


Quand il est démontré que nos entreprises industrielles sont constamment assainies et ré-assainies, et qu'elles retombent dans les mêmes travers, que cela signifie-t-il quand les assainissements sont faits aussi bien en période dite socialiste qu' en période d'entrée dans l'économie de marché ? Bien des "batailles" furent menées pour l'augmentation de la production et de la productivité. E n réalité, nous n'avions jamais vu ces batailles, ni quand elles furent menées, ni où. En prolongement de ces batailles dont on ne sait pas si elles avaient réellement réussi ni quand elles furent menées et contre qui, et peut être même que celles-ci ne furent jamais livrées, nos entreprises qui sont les mêmes hier et aujourd'hui sont encore censées pouvoir livrer les mêmes batailles, sont également censées cette fois-ci posséder assez d'expérience pour aller avec les entreprises étrangères sur le terrain de la compétitivité. Elles vont vers les affrontements desquels il n'est pas certain qu'elles vont s'en tirer gagnantes. Pour l'entreprise, et plus particulièrement pour celles qui ont des usines, nous ne savons pas du tout en tant que populations quelle est leur capacité industrielle installée, ni les taux d'exploitation. Il fut un temps où des bureaux d'études étrangers étaient engagés pour faire des audits pour savoir pourquoi les entreprises ne produisent pas en fonction de leurs capacités nominales installées. L'objectif était de fixer comme mission d'identifier dans la chaîne de production les goulots d'étranglement afin de prévoir justement des investissements de "dégoulettage" et d'approcher le taux d'exploitation du taux des capacités nominales installées. La récession économique des grandes puissances et son implication sur notre pays devrait nous inciter plutôt à nous demander ce que devrait être le modèle économique et social que nous devrions créer ou en adopter un autre, sachant que le modèle libéral tel qu'il fonctionne n'est pas une réussite, plus particulièrement pour nous et ceux qui sont au même stade de développement. Il l'est peut-être pour les grandes puissances industrielles, celles qui imposent la mondialisation tout en s'imposant elles même. Qu'importe le temps que cela va prendre, ceux qui participent réellement au développement pensent plus particulièrement qu'il est nécessaire que les pouvoirs publics les associent à la définition d'un nouvel ordre interne économique qui consacre le fait que nous sommes encore dans la phase de transition économique. C'est pratiquement le même constat qui revient constamment à l'ordre du jour, invariablement, qui perturbe la cohésion sociale, qui inspire les économistes et met dans la gêne les pouvoirs publics. Le consensus finit par s'installer quand c'est le Président lui-même qui reconnaît qu'aucun pays n'en est à l'abris. Dès lors que le président a fait son devoir d'avertir qu'il y a le risque de revivre le temps des "vaches maigres", enfin s'installe le consensus et donc l'intérêt de se mobiliser pour en sortir ou du moins pour en diminuer les effets. Mais, quand il n'y a pratiquement aucune capacité industrielle grande ou petite, la mondialisation, la récession économique des grandes puissances et son implication sur notre pays devrait nous inciter plutôt à nous demander quel devrait être le modèle économique et social que nous devrions créer ou en adopter un autre, sachant que le modèle libéral tel qu'il fonctionne n'est pas une réussite. Dans ces pays, même en cas de crise, la recherche n'est pas suspendue, ni même altérée car elle permet les innovations nécessaires justement pour en sortir.

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