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Maïssa Bey anime une rencontre aujourd'hui au CCF
De Retour d'Allemagne où elle a reçu le prix LiBeraturpreis
Publié dans Le Maghreb le 24 - 04 - 2007

Elle devait animer une conférence, il y a une dizaine de jours, au Centre culturel français, dans le cadre de la rencontre, “ la littérature algérienne et subsaharienne ” organiséé par cette institution.
Maissa Bey qui allait présenter son dernier roman, Bleu, blanc, vert édité chez l'Aube avait fait faux bond, puisqu' appellée d'urgence en Allemagne afin de participer à la Foire du livre de Leipzig. Elle y reviendra avec, en poche, un prix : le prix LiBeraturpreis. Ce prix littéraire qu'elle a reçu pour son livre, Surtout ne te retourne pas édité chez L'aube, en 2005, a plutôt une valeur symbolique. Il est doté de 500 euros et d'une invitation à la grande Foire du Livre de Francfort. Ce prix qui est décerné par un comité de lectrices est attribué, chaque année, à une écrivain originaire d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine. Dans ce livre lauréat, l'auteur raconte le tremblement de terre survenu en 2003 à Boumerdès et aux alentours d'Alger, qui a fait des centaines de morts et autant de sans-abri. “ Je marche dans les rues de la ville. J'avance, précédée ou suivie, je ne sais pas, je ne sais pas, mais quelle importance, suivie ou précédée d'un épais nuage de poussière et de cendres intimement mêlées. Je traverse des rues, des avenues, des boulevards, des impasses, des allées, des venelles qui sont à présent chemins de pierres et de terre. Et le présent, démesurément dilaté, se fait stridence, espace nu où s'abolit le temps. [...] Il paraît que j'ai poussé un grand cri, un seul, juste avant d'ouvrir les yeux. Je n'en ai aucun souvenir. ” Amina, une jeune fille jusqu'alors sans histoire, profondément ébranlée par le tremblement de terre survenu dans son pays, décide brusquement de rejoindre la cohorte des victimes du séisme. Elle se défait ainsi de son identité, de ses racines, de sa vie même, et va découvrir, au contact d'une humanité ravagée, au milieu du désordre, de la misère, de la précarité - et de la violence aussi -, des aspects encore inconnus d'elle-même... et de cette même humanité. C'est là le résumé de cette œuvre primée qui raconte l'Algérie, ses femmes et son identité. Aujourd'hui à partir de 17h, Maïssa Bey présentera son dernier ouvrage, Bleu, blanc, vert au Centre culturel français, dans le cadre du programme hebdomadaire du Centre, “Un auteur, un livre”. Voici pour ceux qui ne l'ont pas lue, la note de l'éditeur concernant ce nouveau récit: “1962. L'indépendance. Les écoliers apprennent brusquement qu'il est interdit d'utiliser le crayon rouge. En effet : le papier reste blanc, l'encre reste bleue, mais les corrections se feront dorénavant en vert. Il n'est pas question de maintenir les bleu blanc rouge, couleurs haïes de la colonisation. Nos deux petits héros, un garçon et une fille, rentrent ensemble de l'école ; ils habitent le même immeuble. Ils se précipitent chez eux pour raconter ce premier symbole de l'indépendance : ils sont fiers, et se sentent les pionniers d'un acte fondateur. Maïssa tisse à travers ce nouveau roman une aventure à la fois commune - les deux personnages ont le même âge, habitent le même lieu - et tout à fait différente : l'un est garçon, l'autre fille, l'un devra se battre, l'autre, maintenir la continuité...Née à Ksar el Boukhari (Alger) en 1950, Maïssa Bey effectue des études de français avant de devenir enseignante. Elle travaille à l'éducation nationale dans l'Ouest algérien et est l'auteur d' Au commencement était la mer puis Nouvelles d'Algérie, ouvrage salué par le Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres. Maïssa Bey qui vit aujourd'hui à Sidi Bel Abbès, a, notamment, publié Nouvelles d'Algérie (Grasset, 1998, Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres) et, l'Aube, Cette fille-là (2001, prix Marguerite-Audoux), Entendez-vous dans les montagnes... (2002), Au commencement était la mer (l'Aube poche, 2003) et Sous le jasmin la nuit (2004).

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