Nima Sarkechik et Serge Forté au piano seront dès le 22 novembre prochain à partir de 19h au Centre culturel français d'Alger (CCF) pour un concert exceptionnel. Un haut rendez-vous lyrique avec le jeune Nima Sarkechik qui connaît sur les bouts des doigts la musique du prodigieux Frédéric Chopin dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance. L'occasion est donc offerte à Nima Sarkechik qui a auparavant sillonné les scènes du monde pour incarner les plus beaux classiques. Le rendez- vous qui s'intitule " Improvision", réunit les éléments qui témoignent d'un temps "révolu", et d'un temps "devenu". Ce "spectacle" se veut à la fois léger et sérieux, et symbolise, outre la nouveauté, l'aspect fondamental des compositeurs de l'époque qui étaient des improvisateurs accomplis, à l'image de Chopin lui-même qui excellait dans ce domaine. Artiste virtuose, Frédéric François Chopin est un compositeur et pianiste. Né le 1er mars 1810 dans le Duché de Varsovie, en Pologne, et mort à Paris le 17 octobre 1849, un Paris où il trouve son inspiration dans l'effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans. Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l'un des plus célèbres pianistes du XIXe siècle. Sa musique est encore aujourd'hui, l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et son influence est à l'origine de toute une lignée de compositeurs tels Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy, Sergueï Rachmaninov, Alexandre Scriabine. Nima Sarkechik C'est donc à Nima Sarkechik que revient la lourde tâche de reconstituer quelques un de ces classiques, considérés comme les plus accompli dans la musique universelle. Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où il a étudié , Nima Sarkechik est un pianiste qui perce (...) il aborde avec fougue et assurance les grandes pages du répertoire. En avril 2008, il fait son premier enregistrement chez Zig-Zag Territoires, consacré à Frédéric Chopin et Hugues Dufourt, et récompensé par " 4 étoiles " du Monde de la musique et " 5 Diapasons " du magazine éponyme : le jeune pianiste conjugue la fougue avec la rigueur, la puissance violente, instantanée avec le repli au bord du silence, les certitudes avec l'hésitation de l'improvisation... Selon lui les vocations naissent souvent de rencontres précieuses, qui influencent puissamment notre vision du monde.Son enseignement est un mystère, et c'est ce mystère même qui a généré une intense recherche personnelle, dont, et je l'ai finalement compris, sa pédagogie est la cause première. Il écoute, pense et réfléchit aux moyens mêmes de nous embarquer dans un univers de perte de repères pour se rapprocher de l'essence de notre propre personnalité. Car les barrières qui m'ôtaient la perception pure de mes propres vérités étaient nombreuses, et il m'a fallut, avec son aide, les démanteler patiemment pour me rapprocher doucement de moi-même. Il m'a appris à écouter à mon tour, écouter les autres, par son amour du disque, en mettant de côté l'amour propre qui constitue l'être humain et qui voile parfois l'accès aux discours les plus sincères. " dit-il à propos de l'un de ses profs. Pour lui " La musique recèle une beauté multiple et différente pour chacun ; sa simple existence transcende l'instant de qui sait écouter " De nombreuses expériences musicales ont été pour moi le point de départ de ce constat.
