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Takfarinas sort un nouvel opus, Lwaldine (Les Parents)
Publié dans Le Maghreb le 09 - 12 - 2010

Pas prolifique, mais régulier Takfarinas, Tak pour les intimes vient de parapher un nouvel album intitulé, Lwaldine (les parents). Cet opus studio qu'il a étrenné, le 29 mai dernier sur la scène du Bataclan à Paris, voit le jour six années après son fameux, " Honneur aux dames." Les mordus de Tak peuvent déjà écouter l'une des chansons tirée de ce nouvel album et qui s'intitule, " Arwah " (Viens), un titre qui sent le déjà dit. Malgré sa désertion de la scène algérienne depuis 15 longues années, Takfarinas n'a pas cessé de se perfectionner et de se produire dans les arènes du monde, où il est considéré comme un vrai professionnel donc rémunéré en tant que tel. Sa venue en Algérie en 2007 à la faveur de " Alger capitale de la culture arabe " mainte fois reportée viendrait de là. Selon une source très sûre, Tak voulait une enveloppe de plus de 1milliard de centimes, cachet refusé par les responsables de nos institutions qui jugeaient alors la somme exorbitante pour un artiste dont ils n'étaient même pas sûrs si oui ou non il ferait un malheur dans les salles de spectacles. Tout de même, Tak s'était produit en 2004 dans une salle comble à Marseille. C'était lors d'une mini tournée franco-européenne qui l'a mené à la faveur du 28è anniversaire du Printemps berbère de Kabylie qui coïncide avec le 20 avril de chaque année, au mythique Zénith. Dans cette salle où les artistes algériens sont de plus en plus nombreux à s'y produire, il y avait un invité de marque en la personne de Chérif Kheddam, celui qui avait quelque part initié le jeune Tak à explorer autrement l'univers lyrique algérien. Le passage de Takfarinas au Zénith était une occasion de créer un autre événement artistique qui est celui de rééditer six de ses albums en deux coffrets. On l'avait vu tout de même à l'occasion du passage sporadique et surtout à la faveur de la sortie de son album en 2004, " Honneur aux dames ". Un avant- dernier album qui contient trente deux titres chantés en kabyle et en français.
Pour les besoins de ce double CD, Takfarinas s'est entouré d'une armada de musiciens et paroliers où l'on trouve notamment l'Orchestre royal du Maroc, le célèbre tandem jamaïcain Sly Dunbar et Robbie Shakespeare (Sly & Robbie), la Malienne Mamani Keita, le rappeur Rabah Ourad de MBS et Hocine Hallaf (ex-Aston Villa) qui signe les paroles de la plupart des chansons françaises.
Une carrière couronnée de succès
Né en 1958 à Tixeraïne dans la banlieue d'Alger, Hacène Zermani commence par animer des soirées de mariage tout en reprenant les airs de chaâbi qui ont bercé son enfance. Primé à un concours de la chaîne kabyle de la radio algérienne, il enregistre sa première chanson et arrive à Paris. Il faudra attendre 1986 et le succès de Weythelha (Qu'elle est belle) pour voir Takfarinas -du nom d'un déserteur de l'armée romaine au IIème siècle- s'imposer à Alger, en pleine déferlante raï. Attentif à élargir l'audience de sa musique et de ses textes en berbère, il entreprend une tournée de concerts et déplace des foules de fans séduits par ses rythmes, danses et son mandole électrique. Takfarinas se produit également au théâtre antique de Carthage en Tunisie, puis à Paris, à l'Olympia et à Marseille. Si Romane, son septième opus dont les arrangements sont signés Hamid Belhocine, ex-tromboniste de Kassav, s'est classé 4è au hit-parade des World Music Europe Charts, il ne s'est vendu que de manière confidentielle. Avec Salamet (Paix et Salut), Yal, Quartier Tixeraïne et Honneur aux Dames qui ont régulièrement confirmé ses ambitions internationales, Takfarinas continue de développer un langage musical avec le souci d'un son et d'une identité riches des apports algériens et de la pop mondiale. Takfarinas avait dans les années 80 complètement bouleversé le champ musical algérien qui s'ouvrait à peine à la musique rai et qui était confiné dans tout ce qui était puritain. Avec son style Yal ; Takfarinas joue avec mandole électrique demi-caisse à double manche pour varier les sonorités. Ayant son propre style qu'on peut aisément reconnaître dans son " Zaâma zaâma " où il est accompagné par plusieurs musiciens du groupe Sixun dont Michel Alibo, Louis Winsberg, Karim Ziad...Takfarinas est aussi engagé qu'un Matoub ou un Idir. Son répertoire aborde des thèmes tels que la crise économique, la malvie de la jeunesse algérienne -rappelez-vous ayarach !- la mauvaise gestion du pays depuis des décennies et bien sûr, l'amour, avec une touche franche et talentueuse.Possédant une voix timbrée au registre large, Takfarinas impose une création et un style musical très personnels à plusieurs facettes. L'instrumentation préférée de Takfarinas est d'accompagner ses chansons par un mandole électrique qui permet des sonorités à deux genres: mâle et femelle, caractérisées par la musique berbère. Après Marseille et New York, au Central Park SummerStage durant le mois de juin 2006, Takfarinas devait être visible en tournée estivale en Algérie où il ne s'était plus produit. Tak clôture ainsi en beauté l'année 2010 avec un titre qui sonne comme un retour aux sources.


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