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Une économie de marché avec des entreprises publiques
Publié dans Le Maghreb le 06 - 01 - 2011


Autant il était expliqué que seules les privatisations seraient les seuls moyens d'assurer le développement du pays, et qu'il faudrait beaucoup compter sur le secteur privé étranger pour assurer la relance de l'économie, autant il est expliqué aujourd'hui que la crise financière internationale a réhabilité l'Etat et qu'il faudrait en conséquence ne plus compter que sur les entreprises publiques. Le fait que les pouvoirs publics aient annoncé avoir décidé de confier au secteur public la majorité des projets financés par la dépense publique, est il annonciateur d'un retrait de confiance au secteur privé ? Les pays occidentaux n'arrêtent pas de répéter que c'est avec le secteur privé que se construit l'économie de marché. Le maintien même du secteur public, serait-il incompatible avec l'économie de marché ? Où allons nous réellement ? Cela voudrait-il signifier que le privé national, dont on disait qu'il est dans la situation où il bénéficierait de la part de l'Etat de la clause du plus privilégié pour donner des gages de la volonté à aller vers l'économie de marché est désormais lâché par l'Etat ? Y a-t-il comme cause dominante un signal en direction des syndicats ou alors un signal adressé aux travailleurs pour leur faire comprendre que seul l'Etat, pourra préserver les emplois car il n'y aura pas de délocalisions tel que l'aurait fait le secteur privé ? Depuis, le constat que les privatisations n'ont pas été au rendez-vous, il est expliqué que la densification du tissu industriel qui signifiera le maillage des réseaux industriels prendra appui sur des pôles industriels intégrés constitués autour d'entreprises de grande envergure, des entreprises nationales d'abord, c'est-à-dire du secteur public. Bien qu'il existe des divergences sur la nature du statut juridique des entreprises qui auront à servir de moteur à l'industrialisation du pays, les uns affirmant que le secteur privé national serait le mieux placé pour réaliser cette mission au lieu et place du secteur public, les autres pensant que le secteur privé et le secteur public devant allier leur compétence, il n'en manque cependant pas pour soutenir qu'il faudrait davantage s'appuyer sur les entreprises étrangères disposant de finances, de savoir faire, d'expérience, de compétence managériale. Le courant "nationaliste" du développement affirme qu'il ne faudrait jamais compter sur les IDE pour relancer le développement, qu'il faudrait surtout compter sur le secteur national, privé surtout, et qu'il faudrait imposer un partenariat avec les firmes étrangères dans les conditions d'une participation majoritaire du secteur national au capital de l'entreprise locale ainsi constituée. S'agirait il ainsi d'une approche idéologique, de l'observation des règles prudentielles dans la mesure où la firme étrangère qui détiendrait la totalité du capital des entreprises locales ainsi créées pourrait décider, pour des raisons de profit immédiat, de délocaliser ces dernières vers des pays où les coûts seront plus bas ? Concernant les délocalisations, car il faudrait y penser dès à présent, l'exemple européen montre qu'il n'y a pas de règles à imposer aux firmes internationales qui disposent des libertés qu'offre le marché pour chercher à abaisser les coûts, c'est-à-dire à élever les profits. Ces firmes peuvent décider de délocaliser ou d'entreprendre de nouvelles restructurations qui se terminent par la suppression de milliers d'emplois.

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