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La hausse des prix de l'alimentation est " le plus gros défi " pour les pays en développement
Banque mondiale
Publié dans Le Maghreb le 12 - 02 - 2011


Le plus gros défi auquel sont confrontés la plupart des pays en développement est le risque de la flambée des prix de l'alimentation, a déclaré, jeudi, le président du groupe Banque mondiale Robert B. Zoellick. "La nourriture représente une part importante et de plus en plus volatile du budget des familles pauvres et urbaines. Lorsque le prix des produits alimentaires de base grimpe, ce sont les pays et populations pauvres qui en souffrent ", a déclaré Zoellick dans un communiqué. Les coûts de certaines denrées alimentaires approchent ou même dépassent les pics qu'ils ont connu en 2008. La Banque mondiale prévoit que le niveau volatile et inhabituellement élevé des prix moyens des céréales devrait persister au moins jusqu'en 2015. Dans les pays les plus pauvres, où les habitants consacrent jusqu'à deux tiers de leur revenu quotidien à l'alimentation, ces hausses de prix menacent à nouveau la croissance mondiale et la stabilité sociale, selon ce communiqué. L'agence basée à Washington a déclaré que près d'un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, les femmes représentant plus de 60 % des victimes de la faim. Face à la hausse des prix de l'alimentation, les ménages pauvres sont forcés de consommer des aliments moins chers et moins nutritifs ou de cesser de recourir à certains services de santé ou d'éducation. La volatilité des cours mondiaux de l'alimentation figure à l'ordre du jour du Groupe des 20 (G20), et Zoellick a récemment appelé le G20 à " faire passer la nourriture en premier ", plaidant pour des mesures assurant que les pays et populations vulnérables ne se voient pas privés d'accès à des aliments nutritifs. Sur le plus long terme, la Banque mondiale a commencé à augmenter les fonds qu'elle consacre chaque année à l'agriculture, à un niveau de 6 à 8 milliards de dollars contre 4,1 milliards dollars en 2008, selon ce communiqué. Près d'un milliard de personnes dans le monde souffrent de la faim, et plus de 60 % d'entre elles sont des femmes. Une hausse des prix alimentaires, cela signifie pour les foyers les plus démunis devoir consommer des aliments moins chers et de moins bonne qualité, et/ou supprimer les dépenses consacrées à la santé et à l'éducation. Les agriculteurs, quant à eux, soucieux de ne plus pouvoir se permettre d'acheter dela nourriture, privilégieront les cultures vivrières aux dépends de cultures plus rentables. La malnutrition contribue aux maladies chez les nouveau-nés, les enfants et les mères, ainsi qu'à une baisse des capacités d'apprentissage et de la productivité, tout augmentant la mortalité ; un tiers des décès d'enfants dans le monde sont dus à la sous-nutrition. D'ores et déjà inscrite à l'ordre du jour du G20, la volatilité des prix alimentaires doit devenir sa " priorité numéro un " selon les termes de Zoellick. Dans une récente tribune, le président de la Banque mondiale a préconisé l'adoption d'une série de mesures destinées à garantir l'accès à une alimentation nutritive pour les populations et les pays les plus vulnérables. Ces mesures doivent consister à s'appuyer davantage sur les petits agriculteurs pour résoudre la question de la sécurité alimentaire ; à renforcer l'accès à l'information sur les stocks de céréales (tant du point qualitatif que quantitatif) ; à améliorer le travail de surveillance météorologique, notamment en Afrique ; à approfondir les connaissances sur les relations entre prix internationaux et prix locaux ; à constituer de petites réserves d'apports humanitaires dans les zones sujettes aux catastrophes ; à convenir d'un code de conduite en matière de restriction sur les exportations ; à mettre en place des filets de protection sociale efficaces ; à permettre aux pays d'accéder à des apports d'aide à décaissement rapide (comme solution de rechange aux pratiques de restriction sur les exportations ou d'entente sur les prix) ; et à améliorer l'offre de produits de gestion des risques. Quelque 40 millions de personnes démunies bénéficient du Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP) mis en place par la Banque mondiale. Avec un fonds de 1,5 milliard de dollars, le GFRP apporte (ou apportera) son assistance à une quarantaine de pays à faible revenu sous la forme d'aides agricoles (nouvelles semences améliorées, systèmes d'irrigation) et d'aides alimentaires destinées aux populations les plus vulnérables. Au Bénin, par exemple, les engrais distribués grâce au GFRP ont permis la production de 100 000 tonnes de céréales supplémentaires. Sur le plus long terme, le Groupe de la Banque mondiale s'emploie à augmenter ses dépenses dans le domaine de l'agriculture, avec une moyenne annuelle de 6-8 milliards de dollars, contre 4,1 milliards de dollars en 2008. Le Groupe de la Banque mondiale appuie également des mesures plus larges pour améliorer la nutrition au sein des groupes vulnérables. Grâce aux programmes de filets de protection sociale mis en œuvre par la Banque - sous la forme de transferts en espèces notamment -, quelque 2,3 millions de repas scolaires sont distribués quotidiennement aux enfants dans les pays à faible revenu. La Banque mondiale travaille aussi avec le Programme alimentaire mondial pour aider à nourrir 22 millions d'enfants dans 70 pays. Au cours des dix dernières années, 98 millions d'enfants ont bénéficié des actions menées par la Banque mondiale dans la distribution de doses de vitamine A et de traitements vermifuges ainsi que dans l'information sur les bonnes pratiques nutritionnelles.

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