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Selon le FMI
La période post-crise financière est avantageuse pour l'Afrique
Publié dans Le Maghreb le 11 - 05 - 2011


Les pays africains connaissent une forte croissance et bénéficient de la reprise du marché international des matières premières, pour compenser la hausse des prix des denrées alimentaires importées. "Les signes d'un raffermissement de l'économie mondiale, entraîné dans une large mesure par les pays en développement", tel est le diagnostic majeur qui ressort d'un rapport signé conjointement par le FMI et la Banque mondiale. Un diagnostic mâtiné de réalisme, car les dirigeants de ces institutions financières internationales restent préoccupés par le fait que la surchauffe dans certains secteurs, en particulier ceux des produits alimentaires et de l'énergie, exerce des pressions sur les prix et accroît leur volatilité, ce qui constitue une menace pour les pays en développement et notamment leurs populations les plus vulnérables. Auparavant, la présentation de l'étude annuelle sur les perspectives de l'économie mondiale a été l'occasion de confirmer que la sortie de crise se fait à vitesse variable selon les régions, puisque que la reprise est moins vigoureuse dans les pays avancés tandis qu'en Afrique, on note des perspectives plus avantageuses. Cette croissance en Afrique subsaharienne devrait rester élevée, grâce à la vigueur persistante de la demande intérieure et à l'augmentation de la demande mondiale de matières premières. Si, en effet, la baisse de l'activité en Europe a freiné les exportations vers les principaux marchés occidentaux et asiatiques, certains secteurs comme la finance et les unités existantes du secondaire n'ont pas été particulièrement secoués. La reprise des commandes en Europe et en Amérique, ainsi que la hausse de la demande des pays émergents a donc favorisé une reprise rapide sur le continent. L'Afrique subsaharienne pourrait atteindre 6% de croissance l'année prochaine, après 5,5% cette année. Cette croissance en Afrique subsaharienne devrait rester élevée, grâce à la vigueur persistante de la demande intérieure et à l'augmentation de la demande mondiale de matières premières. Les entrées de capitaux n'ont pas encore vraiment repris partout sur le continent, certains pays pourraient déjà espérer une croissance plus vigoureuse cette année et au delà. Les pays importateurs de produits alimentaires bénéficient du bouclier naturel de leurs exportations de métaux, de pétrole ou d'autres matières premières, par exemple la banane, le café, le cacao et le coton. Selon le FMI, la hausse des prix alimentaires et du niveau général des prix ne se sont guère modifiés en Afrique subsaharienne, où de nombreux pays sont moins intégrés aux marchés mondiaux et ont bénéficié de récoltes relativement abondantes au cours des douze derniers mois. "Les prix de quelques denrées de base, telles que le maïs, sont donc restés relativement stables dans une bonne partie de la région, ce qui montre que les cours mondiaux ne sont qu'un des facteurs qui déterminent la hausse locale des prix alimentaires." Globalement, dans une bonne partie de l'Amérique latine et de l'Asie, ainsi que dans les pays à faible revenu d'Afrique subsaharienne, la reprise a ramené la production aux sommets d'avant la crise et bon nombre de pays sont déjà en phase d'expansion. L'activité dans ces pays est dynamisée par des politiques macroéconomiques accommodantes, par la hausse des exportations et des cours des matières premières, ainsi que, dans plusieurs pays, par des rentrées de capitaux. Il est même possible que la période post-crise soit plus avantageuse pour le continent noir, notamment du fait de la forte demande des matières premières. Selon Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, le fait que la demande mondiale de matières premières ait été plus forte que prévu "a réduit les stocks et a provoqué une hausse des prix vigoureuse, soutenue et généralisée. L'indice des prix des matières premières du FMI a progressé de 32% entre le milieu de 2010 et février 2011 - récupérant environ trois-quarts de la baisse de 55% observée entre le sommet cyclique de juillet 2008 et le début de 2009. Les prix de l'alimentation sont proches de leurs niveaux record de 2008. Heureusement, de bonnes récoltes en Afrique subsaharienne ont offert une certaine protection à certains des plus démunis ". Toutefois, tempère Dominique Strauss Kahn, dans le cadre du groupe consultatif africain, il faut rester prudent et vigilant. Car, recommande-t-il, dans les pays où les marges de manœuvre budgétaires sont particulièrement restreintes, il pourrait être nécessaire d'accroître la mobilisation des recettes et de redéfinir les priorités de dépense et surtout éviter un forte tendance à la régulation étatique des marchés : "La politique monétaire ne doit pas chercher à contrer l'effet immédiat de la hausse des prix internationaux des produits alimentaires et pétroliers, mais les banques centrales devraient s'efforcer d'empêcher que celle-ci ait un effet plus persistant sur l'inflation intérieure. Les actions de la Banque centrale doivent être menées de front avec la poursuite de politiques salariales prudentes dans le secteur public. Les contrôles de prix aggravant les pénuries et les interdictions d'exportation diminuant les incitations des producteurs nationaux, il est important d'éviter ces mesures", suggère le directeur général du FMI.

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