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Rencontre Sarkozy - Merkel
Zone Euro
Publié dans Le Maghreb le 18 - 08 - 2011

La rencontre organisée entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, avant-hier, après-midi pour tenter de résoudre la crise budgétaire européenne, a permis aux deux leaders de faire un pas supplémentaire vers l'intégration européenne. En toile de fond de cet entretien figurait la certitude que des politiques budgétaires contrastées entre les différents pays composant la zone euro sont susceptibles de faire imploser celle-ci. Toutefois, le report de certaines décisions pourtant très attendues par les marchés, comme l'augmentation du fonds de sauvetage de la zone euro ou l'émission d'euro-obligations, laissent la zone euro à la merci de nouvelles attaques des marchés. "Cette rencontre a été menée uniquement au bâton - avec l'application des règles budgétaires - mais pas à la carotte - en rassemblant les ressources budgétaires via des obligations communes", regrette Richard McGuire de Rabobank. Or cette dernière solution, à laquelle s'oppose vivement Berlin, apparaît pour beaucoup d'analystes comme la seule manière pour les pays les plus fragiles de la zone euro de s'assurer des emprunts à un coût raisonnable. Le ministre des Finances néerlandais Jan Kees de Jager a d'ailleurs dit, avant-hier, ne pas exclure qu'une telle option soit finalement mise sur la table. Une perspective également envisagée par Nicolas Sarkozy à l'issue de la rencontre avec Angela Merkel, mais qui implique que les règles budgétaires soient préalablement mises en place. "Les eurobonds un jour, peut-être, mais à la fin d'un processus d'intégration, pas au début du processus d'intégration", a dit le président français.
Une émission commune impliquerait inévitablement une hausse des coûts d'emprunt pour l'Allemagne. Berlin craint par ailleurs qu'un tel dispositif encourage les Etats à un laisser-aller budgétaire. "A l'heure actuelle nous ne considérons pas les Eurobonds comme la meilleure solution", a déclaré la chancelière allemande, rejetant la possibilité dans l'immédiat pour l'Union européenne d'émettre directement des emprunts, sans toutefois exclure définitivement cette solution.
VERS UN RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE
Paris et Berlin ont en revanche proposé la création d'un gouvernement économique de la zone euro ainsi que l'adoption, par tous les pays de la monnaie unique, d'une "règle d'or" de bonne gestion de leurs finances publiques, inscrite dans la constitution des Etats. Les propositions françaises et allemandes font figure d'étapes vers un renforcement de la gouvernance de la zone euro, a estimé la Commission européenne. "Les propositions émises aujourd'hui par le président, Nicolas Sarkozy, et la chancelière, Angela Merkel, sont des pas bienvenus vers notre effort commun de renforcer la gouvernance de la zone euro", ont déclaré le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso et le commissaire européen aux Affaires monétaires, Olli Rehn dans un communiqué commun. Selon eux, l'idée d'organiser des sommets biannuels, évoquée lors de la rencontre franco-allemande, contribuerait à créer "un leadership politique plus stable et plus fort". "Nous pensons que cette conférence de presse prépare le terrain à une union budgétaire européenne", commente Douglas Borthwick de Faros Trading. "Les ingrédients doivent être réunis avant de faire le gâteau, et c'est exactement ce que préparent la France et l'Allemagne avec ces discussions." Reste à savoir si les 17 membres de la zone euro seront capables de se contenter d'un budget drastiquement réduit.
PARIS ET BERLIN POUR UN GOUVERNEMENT ECONOMIQUE DE LA ZONE EURO
Paris et Berlin ont proposé, lors de la rencontre des deux chefs d'état, la création d'un gouvernement économique de la zone euro ainsi que l'adoption, par tous les pays de la monnaie unique, d'une "règle d'or" de bonne gestion de leurs finances publiques. Pressés par les marchés de faire preuve d'audace pour extirper la zone euro de sa crise, les deux dirigeants ont estimé que des mesures d'urgence comme une mutualisation des dettes de ses pays membres étaient prématurées en l'absence d'une intégration poussée de leurs politiques. "Nous voulons dire notre volonté absolue de défendre l'euro, d'assumer les responsabilités particulières en Europe qui sont celles de l'Allemagne et de la France, et avoir sur tous ces sujets une identité de vues et de propositions complètes", a dit Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune. La chancelière allemande a indiqué pour sa part que les deux grandes puissances économiques de l'euro entendaient avec leurs propositions "gagner et s'assurer la confiance des marchés par des actes." Même en l'absence de mesures d'urgence, les marchés financiers ont bien réagi à ces annonces : l'euro a progressé face au dollar alors que, sur les marchés obligataires, les emprunts obligataires ont apprécié que Nicolas Sarkozy ait exclu une augmentation des moyens du Fonds européen de stabilité financière (FESF). "A mon avis, le point principal à retenir est que les dirigeants de la zone euro veillent et qu'ils prennent les choses au sérieux. Cela donnera un peu d'air aux marchés et devrait être légèrement positif sur le court terme", a déclaré Edward Meir, analyste chez MF Global, à New York.
SOMMETS REGULIERS, VAN ROMPUY PRESIDENT
Le gouvernement politique de la zone euro envisagé par la France et l'Allemagne prendra la forme de sommets réguliers des chefs d'Etat et de gouvernement qui se réuniront deux fois par an "et plus si nécessaire". Ils seront animés par un président élu pour deux ans et demi, les deux pays proposent que le Belge Herman van Rompuy, actuel président du Conseil européen, assume cette fonction. Parallèlement, ils prônent l'adoption par les Dix-Sept de règles contraignantes sur le retour à l'équilibre de leurs finances publiques sur le type du "frein à la dette" inscrit dans la Constitution allemande ou de la "règle d'or" envisagée par le gouvernement français. L'horizon retenu pour cette mesure est la mi-2012. Nicolas Sarkozy a indiqué que si un consensus politique n'était pas trouvé en vue de son adoption en France, qui passe par un vote du Congrès, un objectif difficile à atteindre vu l'opposition des socialistes, le dernier mot en reviendrait aux électeurs lors de la présidentielle. Ces propositions franco-allemandes figureront dans une lettre adressée, hier, à Herman van Rompuy en vue de la préparation d'un Conseil européen prévu en octobre. Invoquant une continuité du rôle moteur de la France et de l'Allemagne dans la construction européenne, les deux dirigeants ont voulu d'autre part donner l'exemple de ce que pourrait être une coordination renforcée des politiques dans l'euro. Ils prévoient ainsi pour 2013, année du 50e anniversaire du traité de l'Elysée scellant la réconciliation franco-allemande, l'adoption d'un impôt sur les sociétés commun "dans son assiette comme dans son taux".
Les ministres des Finances des deux pays se concerteront en outre deux fois par an pour caler des scénarios macro-économiques communs servant de base à la préparation de leurs budgets.
POUR UN GOUVERNEMENT DE LA ZONE EURO
La France et l'Allemagne vont proposer à leurs partenaires européens de créer un "gouvernement de la zone euro" et d'instaurer une taxe sur les transactions financières, ont annoncé hier, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. Sur le marché des changes, l'euro se redressait nettement face au dollar après les déclarations des deux dirigeants, dont la rencontre était très attendue par les investisseurs en pleine crise de la dette dans la zone euro.
LA CROISSANCE RALENTIT AU T2
La croissance économique a nettement ralenti au deuxième trimestre dans la zone euro, plombée par les difficultés des pays les plus fragiles ainsi que par le coup d'arrêt subi par la France et l'Allemagne. Selon une première estimation publiée, avant-hier, par l'office européen des statistiques Eurostat, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro n'a augmenté que de 0,2% d'avril à juin. Plusieurs économistes s'attendaient à un ralentissement au deuxième trimestre estimant que la croissance allait s'effriter en France et en Allemagne, après un premier trimestre solide, mais ce chiffre est ressorti plus fort que prévu.
Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires espéraient en moyenne une progression du Produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au deuxième trimestre.
RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ALLEMANDE
Ce décalage provient du ralentissement plus fort qu'attendu de la croissance allemande: le produit intérieur brut du pays n'a augmenté que de 0,1% au deuxième trimestre contre 0,4% attendu. L'Allemagne a donc fait à peine mieux que la France, qui a connu une croissance nulle au deuxième trimestre (0%), selon des chiffres publiés vendredi. En conséquence, les prévisions officielles de croissance de l'économie française, devenues trop optimistes, devront "vraisemblablement" être revues à la baisse, affirme mardi le quotidien Les Echos, citant l'entourage du président Nicolas Sarkozy. La publication de la croissance en zone euro confirme les craintes des marchés alors que la zone euro reste engluée dans la crise de la dette et doit se convertir à l'austérité. Une réunion consacrée aux réponses à apporter à la crise européenne se tient mardi à Paris entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel.


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