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347 projets agréés et affectation de foncier industriel
Investissements à Bordj Bou- Arréridj
Publié dans Le Maghreb le 06 - 06 - 2007

Les dossiers d'investissement au niveau de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, finalisés par une présélection de la sous-commmission du Calpi, ont fait l'objet d'une importante réunion de la commission d'aide et de promotion des investissements. Présidée par le wali, elle a regroupé outre les chefs de daïra et les présidents d'APC d'El Hammadia et de Ras El Oued, l'ensemble des directeurs de l'exécutif de la wilaya en relation directe avec l'investissement local. La sous-commission de présélection composée du Calpi, de l'administration des domaines, la direction de l'énergie, et des mines l'Agence foncière de la wilaya, la société de gestion immobilière, la direction des impôts, la direction de la Cnas et un représentant de la Confédération algérienne du patronat (CAP), a, sur 572 dossiers d'investissement introduits depuis 1994, traité 347 dossiers, 225 dossiers non pas été traités pour divers motifs (33 dossiers concernant les demandes de réalisation de station service et 192 autres dossiers dont les demandeurs n'ont pas répondu aux convocations du secrétariat du Calpi pour actualiser leurs dossiers d'investissement au niveau de la nouvelle zone industrielle de Mechta Fatima, commune d'El Hammadia et les cinq futures zones d'activités). La commission de wilaya, à la lumière de cette présélection, a passé en revue le cahier de la disponibilité foncière au niveau des différentes communes de la wilaya. On note, à cet effet, la nouvelle zone industrielle de Mechta Fatima dans la commune d'El Hammadia qui sort du lot. Elle s'étend sur une superficie de 382 hectares extensible à plus de 500 hectares. Toutes les formalités d'acquisition des terrains privés ont été achevées par des engagements entre les propriétaires et l'Agence foncière de la wilaya. L'indemnisation de ces derniers est en cours. Aussi, le dossier d'exécution pour le permis de lotir, présenté par l'Agence foncière de la wilaya chargée de l'aménagement de ladite zone, après étude au niveau de l'APC, a été approuvé et transmis aux différents services techniques pour avis. Les zones d'activité des communes de Sidi Embarek, Tixter, Bordj Ghedir, Aïn Taghrout, Bir Kasdali et Médjana disposent d'un portefeuille foncier de plus de 120 hectares. 127 dossiers sélectionnés et approuvés par la commission de wilaya ont été orientés comme suit : 90 dossiers d'investissements vers la nouvelle zone industrielle de Mechta Fatima pour une superficie globale de 568 000 m2 et un investissement global de 10 977 452 073 dinars. Il est prévu la création de 4 100 emplois. 19 investisseurs ont été orientés vers les zones d'activité d'El Hammadia et Aïn Taghrout sur une superficie globale de 18 000 m2 et un investissement de 354 423 339 dinars alors que 18 investisseurs ont été dirigés hors zone sur une superficie totale de 2 719 m2 et un investissement de 87 094 640 358 dinars. On retiendra de cette réunion que 113 dossiers d'investissement ont été laissés en instance en attendant la mise à la disposition des promoteurs des assiettes foncières nécessaires dans les nouvelles zones d'activité. Le comité de wilaya a également rejeté 103 dossiers d'ailleurs non sélectionnés pour diverses raisons, entre autre des dossiers administratifs incomplets, des demandes d'investissement sur des terrains agricoles ou des fermes pilotes, des demandes d'investissement au niveau des terrains situés dans les périmètres urbains et à haute valeur foncière, des demandes d'investissement sur des assiettes situées sur des réseaux divers (conduite de gaz, réseau AEP) ou considérées comme zones inondables). Le wali a donné instruction afin que les investisseurs ayant des projets à caractère industriel soient touchés dans les prochains pour leur proposer des assiettes foncières au niveau de la nouvelle zone industrielle de Mechta Fatima ou dans la zone d'activité d'El Euch. Celle-ci s'étend sur plus de 200 hectares et se trouvent à mi-chemin entre Bordj Bou-Arréridj et M'sila, elle est traversée par la RN 45 et se trouve à quelques mètres de la nouvelle gare ferroviaire de Medgaz (ligne de chemin de fer Bordj Bou-Arréridj-M'sila).
Avec ces nouveaux espaces industriels, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, déjà affublé du titre de la capitale de l'électronique, possède aujourd'hui une triple vocation : industrielle, agropastorale et touristique. La capitale des Bibans est désormais un pôle industriel avec un tissu très développé sur plusieurs secteurs. Intervenant au cours de cette réunion, le wali de Bordj Bou-Arréridj, M. Abderahmane Kadid, a surtout donné des recommandations quant aux secteurs à développer par les investisseurs pour aboutir à une analyse détaillée de chaque projet. Il expliquera toute la nécessité de prioriser les secteurs à développer pour assurer une industrie performante de transformation, de production et créatrice de richesse et de poste de travail. Il s'agit, en fait, de communiquer une vision robuste et claire aux partenaires étrangers de l'Algérie, soulignera encore le wali.Le wali expliquera que les "objectifs stratégiques de la politique industrielle contenus dans le programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, consistent à réunir les conditions nécessaires à la création d'une richesse en substitution aux hydrocarbures et à la réalisation du développement durable, préparer le secteur les activités industrielles dotées de capacités d'exportation et à forte valeur ajoutée ; soutenir la recherche/développement/innovation dans le domaine de l'industrie, créer des synergies industrielles, des universités et des centres de recherches" L'Algérie a opté pour les grands moyens, ceux qui permettent dans un avenir proche, de se mettre à l'heure des nations industrialisées. Dans la conception de la nouvelle stratégie industrielle, on note qu'il ne faut pas que le pays souffre encore des retards et des déficits existants. Il est évident pour le chef de l'exécutif de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj que l'Algérie désire et tient absolument à se défaire une fois pour toute de son image de pays sous-développé. Dans cette perspective, M. Abderahmane Kadid soulignera, en se référant au programme du président de la République concernant le secteur industriel, que la "concrétisation de ces objectifs passe par un certain nombre de fondamentaux, à savoir le développement de pôle de compétitivité dans les filières industrielles porteuses sur la base des capacités existantes et la création de pôles dans les Hauts-Plateaux, le renforcement du programme de mise à niveau des entreprises industrielles, pour améliorer les actions de compétitivité des entreprises publiques et privées en plus de l'amélioration qualitative du dispositif". Il est attendu par les pouvoirs publics la mise en œuvre de cette politique industrielle, la réalisation à l'horizon 2017, d'un taux de croissance moyen de 5,5 % par an. Le wali indiquera que le programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009, consacre au renforcement du secteur de l'industrie un montant global de 26,6 milliards de dinars. Il convient de signaler dans le cadre de l'élaboration du schéma directeur des zones industrielles des zones d'activités, la création de zones industrielles dans les Hauts-Plateaux, afin de réduire les contraintes sur la bande du littoral, orienter les investissements vers ces régions et concrétiser la politique de développement équilibré du territoire. Une des priorités sur laquelle insiste le programme présidentiel pour le secteur industriel.

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