"Nous travaillons pour le développement de projets concrets entre les deux pays "

Son excellence Alexandre Egorov, ambassadeur de la fédération de Russie, en marge du forum d'affaires algéro-russe ouvert, hier, à Alger

" L'économie algérienne est très importante. Elle est en pleine croissance. Il y a plusieurs opportunités de partenariat entre les deux pays dans, notamment les secteurs de l'industrie, l'énergie, l'agriculture, le machinisme agricole et la mécanique. Ainsi nous travaillons pour l'approfondissement et le développement des projets concrets entre les deux pays " a déclaré, son excellence Alexandre Egorov, en marge des travaux du deuxième forum d'affaires algero-russe ouvert, hier, à l'hôtel Hilton d'Alger, sous le signe des " nouvelles perspectives de la coopération commerciale et industrielle ", en présence, du co-président du conseil d'affaires algero-russe, Abdelkader Taieb Ezzraimi, du directeur général de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Mohamed Chami et de représentants de 35 entreprises russes. Les possibilités de coopération et de partenariat sont importantes entre les deux pays, a-t-il ajouté, mettant en évidence la modernisation et le développement des deux pays. " Le marché international est difficile et pratiquement fermé; alors que nos marchés respectifs sont ouverts " affirme-t-il, annonçant un troisième forum d'affaires algero russe à Saint Petersbourg, prévu entre le 21 et 23 juin 2012. " Le volume des échanges commerciaux enregistré au cours des dernières années entre l'Algérie et la Russie ne reflète ni l'énorme volonté politique entre les deux pays ni les différents domaines et opportunités éligibles à une coopération entre les deux parties " a souligné M. Abdelkader Tayeb Ezzraimi, qui a insisté sur le développement de nouvelles relations de partenariats car les domaines de complémentarité existent. " Nous devons donc déployer des efforts suffisants pour les exploiter dans le cadre de partenariats entre les hommes d'affaires et les entreprises des deux pays ainsi qu'à travers le conseil d'affaires que nous croyons être le cadre idoine de promotion des relations économiques entre nos deux pays et plus particulièrement la mise en valeur et le renforcement du rôle des petite et moyennes entreprises " a-t-il ajouté. Ainsi, de nombreuses PME algériennes n'aspirent, affirme-t-il, qu'à échanger leurs expériences avec leurs homologues russes pour se développer et s'exprimer à l'international dans de très nombreux secteurs, a-t-il dit. M Bougara Omar, qui s'exprime au nom du ministre des finances, Karim Djoudi, a souligné, quant à lui la mise en oeuvre des reformes économiques et financières ainsi que le développement des fonds d'investissement depuis notamment l'an 2000. Les trois grands programmes d'investissement sont également mis en valeur avec une enveloppe de 135 milliards de dollars prévus dans le plan quinquennal 2010-2014. " Nous souhaitons que les entreprises russes participent à cet effort de développement national marqué notamment par la réalisation des infrastructures entre 2010 et 2014 " a-t-il indiqué, mettant en exergue la nécessité de hisser davantage la coopération algero-russe en termes de partenariats et d'échanges commerciaux. M Mohamed Chami a signalé quant à lui la présence à Alger des hommes d'affaires et investisseurs russes comme gage de bonne volonté et d'intérêt qu'ils portent au marché algérien et la création de joint- ventures. "Le potentiel économique existant dans les deux pays est important mais non encore exploité " a-t-il ajouté. Il a insisté aussi sur l'importance du programme quinquennal 2010-2014. " Nous avons un programme national de développement ambitieux et nous souhaitons que les hommes d'affaires et investisseurs russes y participent ". Il est à noter qu'en 2010, le volume des échanges n'a atteint que 270,24 millions de dollars dont 269,69 millions de dollars pour les produits importés par l'Algérie alors que le niveau de ceux exportés n'a pas excédé 0, 55 million de dollars. Mais durant le premier semestre 2011, le volume des échanges s'est établi à 92, 03 millions de dollars, dont 90, 54 millions de dollars pour les produits importés par l'Algérie, alors que le niveau de ceux exportés n'a pas dépassé 1, 49 millions de dollars. Les travaux se poursuivront aujourd'hui avec la mise en relation d'affaires entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues russes.