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La CPI demande aux autorités libyennes de lui remettre Seif al-Islam
Le dernier des Kadhafi en cavale arrêté dans le sud du pays
Publié dans Le Maghreb le 20 - 11 - 2011

Seif al-islam Kadhafi, dernier fils encore en cavale de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, a été arrêté par d'anciens rebelles dans le sud de la Libye. Longtemps présenté comme le successeur potentiel de son père, Seif al-Islam "a été arrêté dans le sud libyen", a déclaré Mohammed al-Allagui, le ministre de la Justice et des droits de l'Homme au sein du Conseil national de transition (CNT), sans plus de précision. Lors d'une conférence de presse à Tripoli, le chef "des opérations des thowar (révolutionnaires) de Zenten", Bachir Taïb, a ensuite annoncé que ses hommes avaient "arrêté Seif al-Islam avec trois de ses collaborateurs dans la région d'Oubari". Agé de 39 ans, Seif al-Islam a longtemps semblé vouloir moderniser son pays et normaliser les relations avec l'Occident. Mais dès le déclenchement de l'insurrection à la mi-février, il n'a eu de cesse de tenir un langage guerrier, luttant bec et ongles d' essayer de sauver le régime de son père. Depuis le 27 juin, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI sur des soupçons de crimes contre l'humanité. Il est accusé d'avoir joué un "rôle-clé dans la mise en oeuvre d'un plan" conçu par son père pour "réprimer par tous les moyens" le soulèvement populaire. Le conflit s'est achevé le 23 octobre avec la proclamation par le CNT de la "libération totale" du pays, trois jours après la mort de Mouammar Kadhafi, tué après sa capture à Syrte dans l'est libyen par des combattants du CNT. Le mandat d'arrêt de la CPI visait également l'ancien dirigeant lui-même, ainsi qui son beau-frère Abdallah Al-Senoussi, ancien chef des services de renseignements. Des sources sécuritaires nigérienne et malienne ont affirmé que M. Senoussi s'était réfugié fin octobre au Mali.
La joie de Tripoli après l'arrestation de Seif al-Islam
A Tripoli, des klaxons et des tirs de joie ont retenti pour célébrer l'annonce de l'arrestation de Seif al-Islam. Dans la matinée, la capitale avait bruissé de rumeurs sur cette capture du fils le plus en vue de Mouammar Kadhafi. Seif al-Islam n'était plus apparu en public depuis la nuit du 22 au 23 août lorsque, donné pour capturé par la rébellion, il avait paradé devant les journalistes étrangers en assurant que tout allait "bien" à Tripoli, quelques heures avant la chute du QG de Kadhafi dans la capitale. Le 9 novembre, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait assuré que son arrestation n'était qu'une "question de temps". Il a plusieurs fois déclaré avoir eu des "contacts" avec Seif al-Islam via des intermédiaires en vue d'une éventuelle reddition.
La Libye a l'obligation de remettre Seif Al-Islam à la CPI
Les autorités libyennes ont l'obligation de remettre Seif al-Islam Kadhafi, arrêté dans le sud du pays, à la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré, hier, un porte-parole de la CPI, sans exclure la possibilité que le procès ait lieu en Libye. Un mandat d'arrêt a été lancé par la CPI. Les autorités libyennes ont donc l'obligation de coopérer avec la Cour, a déclaré le porte-parole Fadi El-Abdallah, joint par téléphone. M. El-Abdallah n'a pas exclu la possibilité que le procès du fils du défunt général Mouammar Kadhafi se tienne en Libye : si les autorités libyennes estiment qu'un procès au niveau national est une meilleure solution, ils devront alors demander à la CPI que l'affaire ne soit pas recevable à La Haye, selon le principe de complémentarité. Selon ce principe de complémentarité, la CPI ne peut poursuivre des auteurs de génocide, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre que lorsque la justice nationale n'a pas la volonté ou est dans l'incapacité de mener à bien une enquête ou des poursuites.
L'UE appelle la Libye à coopérer avec la CPI
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé, hier, les autorités libyennes à coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale (CPI) pour traduire en justice Seif al-Islam Kadhafi. Prenant note de son arrestation dans le sud du pays, Mme Ashton a estimé que les autorités libyennes devraient désormais faire en sorte que Seif al-Islam soit traduit en justice dans le respect des principes d'un procès en règle et en pleine coopération avec la CPI qui le recherche pour crimes contre l'humanité. Il a joué un rôle-clé dans l'ancien régime et sa capture marque une étape très significative, a jugé Mme Ashton dans un communiqué. La Libye a entamé un processus de transition démocratique à la suite d'un conflit douloureux et sanglant et près de 42 ans de dictature. Il est important pour la réconciliation nationale à l'avenir que ceux qui sont responsables de violations des droits de l'Homme commises tant avant que pendant le récent conflit soient traduits en justice, et que les faits qui ont accompagné ces violations soient mis en lumière, souligne Mme Ashton.


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