" Le transfert des technologies a ponctué les investissements turcs en Algérie "

Le ministre turc du commerce, Hayati Yazici, a inauguré, hier, la 1ére foire des produits turcs à Alger

Les relations économiques algéro-turques doivent être poursuivies, et sur la basées sur la confiance mutuelle. “Le transfert des technologies a ponctué les investissements et la création de l'emploi." a déclaré, hier, le ministre turc du commerce et des douanes, M Hayati Yazici, lors de la cérémonie de la 1ére foire des produits turcs organisée par la chambre de commerce d'Istanbul, au Palais des expositions d'Alger, en présence de l'ambassadeur de la Turquie à Alger, son excellence Ahmet Bigalli et du président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie, M Tahar Khellil. Il n'a pas manqué de mettre en évidence l'excellence des relations algéro-turques en termes d'investissements et de partenariats ainsi que d'histoire commune. "146 opérateurs turcs opèrent actuellement en Algérie avec des investissements estimé à 5 milliards de dollars " a-t-il ajouté. Le ministre a également souligné l'investissement par les entreprises turques dans le secteur sidérurgique qui doit être réalisé, dit-il, " en 18 mois pour un montant total de 500 millions de dollars avec une création d'emplois directs de 1000 postes et plus de 3000 autres pour les emplois indirects ". Cet investissement direct va dépasser un milliard de dollars a-t-il ajouté. La Turquie 6e puissance mondiale a réalisé, selon le ministre turc, une croissance de 9% en 2010. Elle atteint 10,2 % au premier semestre 2011. La croissance industrielle a représenté 10% l'année dernière. L'Algérie, 2éme puissance du continent africain, est le pays, dit-il, le moins touché par la crise mondiale. " Avec un PIB de 150 milliards de dollars l'Algérie n'est pas touché par la crise " soutient-il. C'est pourquoi aussi le pays est prisé, selon lui, par les investisseurs. "Nous avons signé avec l'Algérie un accord de partenariat qui englobe l'ensemble de nos relations bilatérales. Ces relations sont excellentes " a souligné l'ambassadeur de Turquie , son excellence Ahmet Bigalli, en poste à Alger depuis quatre ans. Mais les relations économiques entre les deux pays sont " en dessous de ce qu'elles devraient être ", a-t-il indiqué, mettant en évidence les critères de l'histoire et de la culture commune. " Je suis persuadé que cette 1ére foire de produits turcs à Alger organisée par la chambre de commerce d'Istanbul sera le début du développement des relations économiques entre les deux pays " a-t-il ajouté. " La Turquie est le 7e client de l'Algérie avec des échanges commerciaux de l'ordre de 2,4 milliards dollars et le 8e fournisseur avec 1,5 milliards de dollars en 2010. Notre objectif, dans l'immédiat, consiste à développer davantage nos relations économiques et commerciales en intensifiant le développement de nouvelles opportunités de partenariat entre les hommes d'affaires et les entreprises algériens et turques " a notamment déclaré, Tahar Khellili, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie. Il s'agit, selon lui, de développer des rapports économiques mutuellement bénéfiques pour les deux pays insistant sur le fait que les opérateurs économiques et les investisseurs sont prêts à investir en Algérie qui renferme des potentialités importantes dans une sphère économique ou existent la liberté d'entreprendre régie par des textes garantissant la promotion de l'investissement. "L'Algérie a consolidé l'allégement des procédures administratives et possède un programme national de développement économique ambitieux doté de 286 milliards dollars pour le plan quinquennal 2010-2014, attractif donc, pour les investisseurs étrangers " a-t-il dit, précisant que les hommes d'affaires et les investisseurs turcs, ainsi que les industriels, sont d'accord pour assurer le transfert de technologie et de savoir-faire au profit des entreprises algériennes". Selon Khelili, les pouvoirs publics sont déterminés " à dénicher des opportunités de coopération et de partenariat entre les sociétés algériennes et les entreprises turques ", notamment dans les secteurs de la construction et de l'agroalimentaire, sachant que plus de 200 entreprises turques sont opérationnelles en Algérie. Le président de la Caci a, par ailleurs, exhorté les investisseurs turcs à participer davantage aux projets de développement économique et industriel de l'Algérie en renforçant leur présence sur le marché national. La foire sera ainsi ouverte au grand public jusqu'à mardi prochain. Le portail du Palais des expositions a été déjà, hier, l'objet de bousculade par une foule compacte et composée essentiellement de la gente féminine. Les horaires d'ouverture sont fixés de 10 H à 18 H.