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Musée des arts modernes et contemporains d'Alger : Les artistes de la "périphérie" y trouvent refuge
Publié dans Le Maghreb le 21 - 01 - 2012


Installée au MaMa dans le cadre du 3e Festival international des arts contemporains, l'exposition "Le Retour", offre à 24 artistes de la "périphérie" un espace d'expression pour faire du local et du spécifique le lieu premier d'une identité universelle. Autour du thème du retour et sur des supports variés, ces artistes originaires des pays du sud ou de l'est de l'Europe, perçus comme "périphériques" face à une expression artistique "mondialisée", reviennent sur les tragédies qu'affrontent leurs peuples à savoir les guerres civiles, les migrations, les occupations, les incarcérations, l'exclusion et le racisme ainsi que la fossilisation de la pensée. A partir de deux vidéos projetées simultanément, les Libanais Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige recueillent par deux fois et à huit années d'intervalle les témoignages d'un groupe de rescapés du camp de détention israélien de Khiam ouvert lors de l'occupation du Sud Liban en 1985. Libérés en 1999, les ex-détenus décrivent la torture et les conditions inhumaines des geôles israéliennes. lls reviennent sur l'élan miraculeux qui les poussait, dans le dénuement extrême et au prix d'un immense labeur, à créer des petits objets utilitaires ou simplement beaux à partir de matériaux infimes glanés çà et là, à l'insu de leurs geôliers. Chapelets en noyaux d'olives, jeux d'échec en savon, jeu de cartes, brosse à dent, aiguille à coudre, crayon fait en papier d'aluminium... constituent, ainsi, autant de victoires de l'esprit sur l'enfer carcéral. Les rescapés retournent deux fois sur les lieux de leur détention : à la fin de l'occupation, lorsque le camp devient un lieu de visite, ensuite après sa démolition par les raids de l'armée israélienne en 2007. Face aux travaux d'embellissement de ce camp de la mort entrepris, les ex-détenus laissent éclater leur indignation, autant que leur nostalgie des rapports chaleureux qui les maintenaient soudés face à l'occupant. "Je ne pensais pas que le lieu où un être humain pouvait découvrir sa vérité profonde serait ce camp !" s'exclame Kifah Affifé, une des jeunes prisonnières. Ce paradoxe, un autre témoin, Neeman Nasrallah, le résume à sa manière : A l'instar d'Imre Kertész, le Nobel hongrois arrêté et détenu à l'âge de 15 ans à Buchenwald (camp de concentration nazi pendant la deuxième guerre mondiale) et qui préférait parler du " bonheur des camps ", "c'est dans ce lieu que nous avons connu la plus belle des libertés. L'identification des limites et des ennemis y étaient précis". Le Malien Cheikhou Ba opère, lui, un retour sentimental sur sa jeunesse. Dans des sacs en plastique remplis d'eau, les photos de meilleurs amis de l'artiste apparaissent comme un moyen d'étancher sa soif de souvenirs. Grâce aux séquences filmées avec son téléphone portable, la Tunisienne Amel Benattia fait découvrir au visiteur l'ambiance nocturne de la rue tunisoise sous couvre-feu dès le 14 janvier 2011, où les débats font rage entre les membres des comités de quartier. A voir…

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