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Assurances agricoles : Désintérêt des agriculteurs malgré des offres multiples
Publié dans Le Maghreb le 04 - 03 - 2012


En dépit du nombre important de produits proposés sur le marché, les assurances agricoles en Algérie connaissent peu d'engouement auprès des agriculteurs et ce, en raison des primes d'assurance jugés élevées par les professionnels du secteur, ou encore à cause de l'inadaptation des types d'assurance avec la nature de l'activité agricole. Sur un marché comprenant entre 800.000 et 900.000 agriculteurs inscrits à la Chambre nationale d'agriculture, soit un taux d'assurance de seulement 8 à 10 %, le secteur agricole ne compte malheureusement qu'environ 75.000 assurés. Le secteur agricole représente d'ailleurs une infime partie du chiffre d'affaires des assurances, estimée par le Conseil national des assurances, à un peu moins de 2 % pour les années 2010 et 2011. Cette problématique se rapportant au faible taux d'assurance des activités agricoles a été posée à nouveau après les pertes enregistrées par le secteur suite aux intempéries qui ont touché récemment les différentes régions du pays. Bien qu'elles ne soient pas obligatoires, les assurances agricoles sont indispensables pour mettre les activités agricoles à l'abri de nombre de risques comme les inondations, le froid, le verglas, les incendies, les tempêtes, la sécheresse et autres et assurer leur pérennité et leur élargissement à l'avenir, a souligné Chérif Benhabiles, Chargé des assurances auprès de la Caisse nationale de mutualité agricole. Si le manque de la culture d'assurance dans la société algérienne est le motif avancé par les sociologues pour expliquer la non-souscription des agriculteurs aux assurances, ces derniers imputent cela au niveau élevé des primes d'assurance, à l'inadaptation des produits d'assurance avec la nature de leurs activités et le volume de la production, à la non prise en considération de la nature de la zone agricole et aux faibles remboursements. Pour bon nombre d'agriculteurs, la non-souscription aux assurances s'explique par le manque de moyens financiers pour payer les primes qu'ils estiment trop élevées. La majorité des produits d'assurances disponibles concernent uniquement les inondations et le verglas, des dangers qui peuvent survenir une seule fois en l'espace de 10 ans, observent encore certains agriculteurs. D'autres agriculteurs estiment cependant que les produits d'assurance disponibles ne sont pas adaptés à la nature de leurs activités, à savoir la culture de vignes. Ils pensent qu'il est préférable qu'il leur soit proposé un produit d'assurance contre le sirocco, qui nuit aux récoltes durant l'été, plutôt que d'une assurance contre le froid qui ne constitue quasiment aucun danger pour leur production. De l'avis d'autres professionnels du secteur, les compagnies d'assurance ne prennent pas en compte la nature ou le volume de la production, s'interrogeant sur les raisons qui font que les primes d'assurance des céréales dans les régions intérieures, les plus exposées aux aléas climatiques, soient les mêmes que celles pratiquées sur les récoltes de légumes dans les régions côtières. L'absence d'informations sur les produits d'assurance explique le manque de souscription des agriculteurs aux polices d'assurance. A ce propos, M. Benhabiles a souligné que la CNMA qui détient 80 % du marché des assurances, a proposé une bonne centaine de produits y compris ceux dont les agriculteurs se plaignent de l'indisponibilité. Il s'agit de l'assurance de la production végétale qui comprend les assurances multirisques, contre le froid et les incendies ainsi que l'assurance des pépinières, du réseau hydraulique, des arbres fruitiers et les assurances multirisques pour les productions animales. Pour ce qui est des prix appliqués par la CNMA, M. Benhabiles a reconnu qu'ils étaient "élevés", soulignant que la CNMA a demandé aux autorités de subventionner les prix des prestations afin qu'ils soient à la portée de tous les agriculteurs. Ainsi il a indiqué à titre d'exemple que les primes d'assurance multirisques sur les risques de production variaient entre 6.000 et 8.000 DA par hectare, précisant que la CNMA "accorde des facilités à tous ceux qui souhaitent souscrire à une assurance agricole, à l'instar du paiement à tempérament en cas d'incapacité de règlement direct". Pour le Conseil national des assurances, le manque de statistiques fiables sur le secteur agricole empêche les compagnies d'assurances d'élaborer un système de tarification attractif et adapté aux spécificités de ce secteur. C'est ainsi que "par prudence" et pour rentrer dans leurs frais, les assureurs seraient tentés d'imposer des primes relativement élevées et donc peu incitatives pour les agriculteurs. Sur ce même registre, le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens, Mohamed Allioui, a indiqué que la non-souscription par les agriculteurs à une assurance s'explique par l'absence d'informations autour des produits et prestations des compagnies et caisses d'assurance sans compter l'absence d'une culture d'assurance chez l'agriculteur algérien. De son côté, le président de la CNA, Mohamed Bouhadjar, considère que le manque d'information et de sensibilisation est l'une des principales causes entravant le développement du secteur des assurances agricoles.

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