" Le patriotisme authentique est synonyme de bonne citoyenneté qui doit prendre forme dans le comportement exemplaire de tous les membres de la société… " (Abdelaziz Bouteflika)

Telles sont les caractéristiques qui permettent d'appréhender " les dimensions et les défis du contexte actuel " qui, avec la participation de toutes les couches de la population, doit permettre au pays de gagner de nouvelles batailles politiques, économiques et sociales. La République entre sans contexte dans une ère nouvelle : celle de la mise en pratique d'une stratégie globale de développement et de libération des énergies créatrices sur le plan politique et démocratique. Le moment est décisif ; il faudrait tirer les enseignements de l'expérience et lancer sur les rails cette démocratie attendue par le peuple. Une période test eu égard aux choix qui ont été opérés, eu égard aussi à la philosophie politique amorcée par le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika et qui vise trois thèmes relatifs à ce processus qui suscite l'attention et focalise la primauté : la mise en œuvre et l'application des textes, la mobilisation populaire et le rôle de la société civile et de la classe politique qui en sont les catalyseurs de ce processus de reconstruction nationale. Le peuple algérien, il n'est pas utile de le rappeler " a beaucoup souffert. " Il a consenti de nombreux sacrifices pour la liberté, la paix et la stabilité. Il a œuvré sans relâche pour concrétiser le développement global en faveur de toutes les régions du pays, un développement équitable et équilibré ayant pour finalité de garantir une vie digne à tous les citoyennes et citoyens " (Dixit A. Bouteflika). Tenant compte de ces propos, il serait logique que le renouveau frappe une fois de plus à la porte de la Nation. Le dépassement auquel sont invités les citoyens, c'est de ne plus s'installer dans des camps retranchés et de se rassembler pour une véritable intégration nationale confiante, tolérante, consciente et fraternelle. Le processus menant à la réussite des étapes à venir est la première réponse, élaborée et coordonnée à tous les échelons comme un ensemble de projets dont l'articulation et les présupposés sont garantis et surtout doués, certes, de beaucoup d'audace, mais aussi de mobilisation. C'est dire que le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika dans le message qu'il a adressé à l'ONM à la veille de la tenue de son onzième congrès, explique avec la force que la véritable révolution n'est autre qu'une volonté de changement, d'édification et de renouveau continu. " Le patriotisme est synonyme de bonne citoyenneté qui doit prendre forme dans le comportement exemplaire de tous les membres de la société mais également dans leur engagement à assumer leurs responsabilités, accomplir au mieux leur devoir national et exercer pleinement leur droit constitutionnel à travers leur participation massive aux prochaines échéances électorales, à commencer par les élections législatives ". En réitérant que les prochaines élections législatives seront transparentes, le chef de l'Etat interpelle certaines forces à se remettre en cause et à être compréhensibles et objectives. Une synthèse politique qui se veut également le rétablissement de la vérité et de la dignité de cette démocratie, désormais incontestable. Incontestable aussi le caractère " autoritaire " des lois encadrant ce processus et qui s'applique à tout le monde. Le message du Président Bouteflika est clair à ce sujet, il faut que d'aucuns tiennent compte de la volonté des citoyens appelés à se rendre aux urnes en masse pour élire une Assemblée forte et puissante et qui aura pour mission fondamentale de composer la valeur montante d'une démocratie pluraliste. Là il ne s'agit point de précipiter les choses. Il faut d'abord que tout le monde, respecte la loi, crée un climat de confiance qui permette aux citoyens de parvenir à entériner ce processus. Les partis politiques doivent, eux aussi se restituer dans ce nouveau champ démocratique et avec autant d'ardeur, pour négocier la meilleure forme à inciter la mobilisation la plus forte de l'électorat. La moralisation des comportements des uns et des autres, la démocratisation de la vie publique doivent s'accompagner d'une conviction " grand public ", notamment que les réformes engagées ambitionnent d'élargir la démocratie participative et représentative et de consolider les droits et libertés individuels et collectifs des citoyens de manière à conforter les fondements de l'Etat de droit et consacrer la démocratie en tant que choix irréversible. Le langage et les mots d'ordre transmis au peuple par le président Bouteflika donnent les meilleurs instruments au peuple à être " autogestionnaire " de cette période favorable à la " planification " de la démocratie et de ses perspectives. Cela représente un outil politique qui vise à voir grand et d'escalader de nouvelles marches donnant sur une plateforme de participation du peuple dans son ensemble à la gestion qui le concerne. Ce processus, comme d'autres mécanismes, redonne confiance à la communauté nationale et annonce un nouveau type de relations entre l'Etat et les citoyens, assure, bien, entendu, de meilleures actions politiques pour une meilleure démocratie participative avançant sur une puissante intégration. Une participation constante à tous les niveaux (conception, choix, réalisation, gestion) qui s'adresse à tout le monde. Il s'agit bien sur cette question de sortir le citoyen de son immobilisme, de développer l'esprit d'initiative et de susciter la participation de tous aux affaires publiques. En somme, cette politique et ces choix résident dans une avancée progressive, dans la volonté d'assurer un développement pragmatique à tous les niveaux qui fasse évoluer le niveau de conscience collective, un pragmatisme qui donne au parachèvement de la démocratie une valeur d'expérience, de test. C'est aussi et surtout d'amener les citoyennes et les citoyens à agir sur le terrain de la mobilisation collective, à se convaincre surtout, qu'une transformation et un changement sont possibles avec leur précieux concours.