Dans le contexte actuel, les partis politiques et les indépendants engagés dans les élections législatives ont beaucoup à faire pour s'imposer et se faire connaître, notamment que l'attention du citoyen commence à se focaliser sur leur stratégie, programmes et idéologies. L'émancipation politique est assimilée à une prise de conscience significative, soit l'équivalent d'un mouvement qui puisse embrasser de plus larges ensembles et autour desquels peut se fédérer le succès législatif. Présentée comme une opportunité inédite, cette échéance semble être le jeu politique reflétant fondamentalement le modèle et les règles d'accès, à la fois à la démocratie et à la citoyenneté. Un événement qui s'oriente vers l'extraordinaire politique et qui prouve, au-delà des réserves des uns, des critiques des autres, un processus historique d'une portée considérable. Son objectif fondamental est bel et bien le bouleversement des rapports en faveur d'un Etat de droit d'où la très forte " mobilisation " des outils juridiques. Le développement de ce " marché " politique beaucoup plus conforme aux profondes aspirations du peuple et aux revendications sociopolitiques, dépend dans une très large mesure de la solidité des activités politiques partisanes et de leur rapport de proximité avec les citoyens. Les prédictions, de prophéties qui germent dans les esprits de certains, ne sont en fait que les produits d'une imagination stérile. Le peuple algérien, lui, sait comment surmonter chaque obstacle. Vivre dans un vase clos n'est pas de tradition algérienne. Le citoyen qui n'ignore ni les réalités ni les difficultés du moment qui entourent son environnement politique, il est conscient, pour admettre que les axes qui conditionnent les comportements et les attitudes ne sont pas immobiles. La ligne politique générale choisie par le programme politique intervient comme élément de " rechange " avec, en prime, l'élargissement de la participation du peuple. Pour ceux qui doutent de cette phase, ils ignorent que l'énergie et la force du peuple algérien est toujours plus puissante que les prophéties. Le temps est certes précieux, il n'est plus à la résignation ni à l'abandon de la continuité de la relance nationale. Ces " douteux " peuvent-ils oubliés que l'Algérie constitue un potentiel immense de forces patriotiques et progressistes qui ont su se mobilisées pour prendre le dessus sur toute une décennie noire et qui peuvent aujourd'hui influencer cette option nationale dans un sens sans cesse favorable à la cause de la démocratie qui tient mieux compte des nouvelles réalités de la société. L'Etat d'esprit dans lequel baigne la sociétés, devrait se caractériser par le sens de la responsabilité, par la sérénité et la stabilité sociale. Autant d'atouts qui confortent une échéance électorale dont l'importance et l'influence, ne sont plus à démontrer sur le présent et le futur. Le peuple algérien, acteur déterminant de ce rechange, est bien décidé à rompre avec toutes les " sources " qui osent empoisonner cette marche. C'est gens là, ont peut-être du retard sur l'évolution de la société algérienne. Ils se sont fixés depuis longtemps à une politique d'imagination au caractère stagnant et, ils s'enferment dans un laboratoire où ils produisent leur propre potion politicienne qu'ils veulent administrés au peuple avec plus de rancœur. Le citoyen algérien n'est pas en état de recevoir ce genre de potion " magique ", ses fabricants ne font pas peut-être attention, qu'elle soit périmée.
