Un programme complémentaire de 1.800 logements promotionnels, ainsi qu'un quota spécial de 1.300 unités destinées à l'élimination de l'habitat précaire a été annoncé. L'annonce a été faite par le wali de Djelfa, qui a précisé que des actions de longue date ont été menées en vue de bannir les sites insalubres. En effet, d'importants dispositifs ont été mis en place avec le recasement de 500 familles et les terrains récupérés serviront à implanter des équipements de base, en plus d'un lot de 12.000 logements de type rural livrés. Il faut souligner que durant la décennie tragique, plus de 80.000 personnes ont quitté leurs douars, pour s'entasser aux portes des chefs-lieux de commune une tendance que les pouvoirs publics ont réussi à renverser au rythme des programmes d'habitat et autres PPDRI. Le secteur de la formation n'est pas en reste, puisqu'il a été renforcé par l'inscription de 2 nouveaux instituts nationaux spécialisés. Autre action méritoire, les services de la wilaya de Djelfa ont débloqué récemment un montant de 14 milliards de centimes pour financer une vaste opération touchant à l'éclairage public. On signale également que 273 nouveaux projets d'investissements ont été agréés par le comité d'assistance pour la localisation et la promotion de l'investissement, alors que d'autres dossiers sont en phase avancée et vont générer des centaines d'emplois. Dans cette optique, 44 stations de distribution de carburant ventilées sur plusieurs routes nationales et 5 stations - service seront bientôt opérationnelles. Sur ce point précis, les microprojets économiques, lancés dans le cadre de l'Angem sont localisés à hauteur de 61% dans les métiers de l'artisanat (tissage, broderie, poterie) ainsi que des activités de la petite industrie (fabrication de pâtes alimentaires, couscous, pain traditionnel, pâtisserie et gâteaux traditionnels). La coiffure, les soins de beauté figurent également parmi les activités choisies par les femmes. Enfin, les promoteurs de l'Angem, sont âgés entre 18 et 59 ans, apprend-on.
