Le scrutin législatif de jeudi prochain constitue une étape importante dans la vie nationale menant vers une ère nouvelle. C'est l'avis unanime de tout le monde, notamment des acteurs qui ont animé la campagne électorale. Dès lors, cette transition démocratique est l'affaire de l'Etat, des partis politiques, de la société civile et bien sûr des électrices et des électeurs. Le nouveau régime électoral conduit l'ensemble du processus dans des conditions favorables ouvrant la voix à tout un chacun de s'exprimer et de participer. La large participation de la classe politique et des candidats indépendants à la course au Parlement ainsi que le calme ayant régné lors de la campagne électorale sont la meilleure preuve à souligner quant à l'essor de cette démocratie. " Les sociétés ne sauraient prétendre à l'essor dans un climat de verbiage, de dispersion et d'anarchie. L'essor des sociétés passe par l'opinion constructive, l'acte créateur, la cohésion et le rassemblement autour d'objectifs nationaux majeurs. Le moment est venu d'opérer un changement qualitatif dans la mentalité et les comportements " (Dixit A. Bouteflika). En effet, ces législatives constituent une étape importante du processus de démocratisation du pays lancé par le président Abdelaziz Bouteflika. A l'issue d'un processus électorale transparent, juste et démocratique, l'engagement des formations politiques, la volonté des Algériens d'aller massivement aux urnes est les signes précurseurs d'une volonté générale d'asseoir un Parlement des plus légitimes et qui reflète pleinement l'électorat algérien et son environnement politique qui se familiarisent toujours avec la vie institutionnelle et en mesure de dépasser les pressions et les divers contraintes. De l'avis de nombre d'observateurs, le régime électoral algérien offre la garantie de conduire des élections selon les normes internationales pour la tenue d'élections compétitives et crédibles. C'est avec confiance que tout le pays envisage les élections législatives. Une confiance fondée que certains observateurs estiment être la conscientisation des Algériens sur ce sentiment, diffus mais réel de la démocratie. Au-delà des aspects encourageants de ce processus électoral, la loi organique portant régime électoral a pris des dispositions et des sanctions on ne peut plus sévères contre les personnes qui verseraient dans la fraude électorale ou le détournement des voix des électeurs. Ces dispositions applicables à tout contrevenant illustrent une détermination irréversible à faire de ces élections un vrai test de démocratie La rigueur est de mise d'abord au sein de l'administration qui observe sur instruction du chef de l'Etat une neutralité totale à travers le sérieux de ses agents dans l'accomplissement de leurs missions et leur plein engagement à l'application de la loi. La supervision judiciaire du processus électoral. Une première qui implique la justice dans la consécration de la démocratie et la promotion des droits politiques dans la société. Un rôle vital qui garantit la transparence du scrutin et la compétition libre entre les différents protagonistes, faut-il que ces derniers s'y mettent à la loi et surtout n'oublient pas que les Algériens à travers leur libre choix vont réfléchir sereinement à leur avenir. Cette échéance électorale réaffirme donc l'attachement aux constantes et à la révision des variables. Elle va se dérouler avec la volonté des Algériennes et des Algériens à garantir la concrétisation de deux dimensions essentielles à tout mouvement voulant s'assurer le succès sans risque de déviation, ni d'inertie, ces deux dimensions étant : la continuité et l'innovation créatrice.